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Accord franco-algérien : 200 visas de travail par an pour des jeunes diplômés

L’État algérien vient de ratifier un accord signé en 2015 avec la France. Il facilite le départ des jeunes diplômés et jeunes actifs algériens vers l’Hexagone pour vivre une expérience professionnelle de deux ans maximum.

Par - à Algérie
Mis à jour le 18 juin 2018
Accord France-Algérie sur les jeunes actifs © Slon dot pics/Pexels

Slon dot pics/Pexels

L’État algérien vient de ratifier un accord signé en 2015 avec la France. Il facilite le départ des jeunes diplômés et jeunes actifs algériens vers l’Hexagone pour vivre une expérience professionnelle de deux ans maximum.

Les jeunes Algériens tentés par une expérience professionnelle en France vont désormais pouvoir profiter d’un accord signé en 2015 entre les deux pays visant à faciliter les échanges de jeunes actifs. Depuis la ratification de l’accord par l’Algérie le 22 février 2018, ces derniers peuvent partir travailler en France durant une période de 6 à 12 mois, renouvelable une ou plusieurs fois dans la limite de 24 mois. Chaque année, 200 chanceux pourront profiter de ce programme.

Les jeunes Algériens tentés par une expérience professionnelle en France vont désormais pouvoir profiter d’un accord signé en 2015 entre les deux pays visant à faciliter les échanges de jeunes actifs. Depuis sa ratification par l’Algérie, ces derniers peuvent partir travailler en France durant une période de 6 à 12 mois, renouvelable une ou plusieurs fois dans la limite de 24 mois. Chaque année, 200 chanceux pourront profiter de ce programme.

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Être âgé de 18 à 35 ans

Pour pouvoir bénéficier de ce programme, les candidats doivent être âgés de 18 à 35 ans, être titulaires d’un diplôme correspondant à l’emploi visé ou justifier d’une première expérience dans le domaine. Les procédures facilitées pour les visas et les autorisations de travail sont valables à la fois pour les candidats à un poste en France, pour les missions et les postes détachés.

Salaires français

Dans le premier cas, les bénéficiaires touchent un salaire équivalent à ceux pratiqués dans l’entreprise ou l’institution accueillante. Dans le second, l’organisme employeur s’engage à couvrir au minimum les frais de séjour.

Pour éviter toute dérive, les candidats devront, en postulant, prouver qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour leur retour en Algérie. L’ensemble de ces conditions vaut aussi pour les jeunes actifs français partant travailler en Algérie.

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