Recrutement

Maroc : CGI recrute une centaine d’ingénieurs à Fès

L’entreprise de services numériques profite de plusieurs incitations mises en place par le Maroc pour confirmer sa présence dans le royaume. Elle vient d’ouvrir des bureaux à Fès et recrute une centaine d’ingénieurs et techniciens.

Par - à Maroc
Mis à jour le 18 juin 2018
Inauguration du nouveau centre CGI à Fès, le 20 Février 2018. © CGI/2018

CGI/2018

L’entreprise de services numériques profite de plusieurs incitations mises en place par le Maroc pour confirmer sa présence dans le royaume. Elle vient d’ouvrir des bureaux à Fès et recrute une centaine d’ingénieurs et techniciens.

Le marché de l’emploi IT au Maroc se porte bien. Soutenu par l’implantation d’entreprises des services numériques (ESN) francophones comme Talan, Atos, Capgemini ou le canadien CGI, le royaume ambitionne de créer 60 000 emplois dans la filière d’ici 2020. Attiré comme ses concurrents par des incitations financières, fiscales et immobilières, mais aussi par des salaires plus bas, CGI vient d’ouvrir un nouveau bureau à Fès qui devraient accueillir entre 250 et 300 personnes d’ici 2019.

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Ingénieurs informatiques

« Les profils que nous recherchons sont principalement des ingénieurs informatique », remarque Abdelali El Ansari, directeur général adjoint de CGI au Maroc. Depuis Fès, ces derniers interviendront pour les clients de CGI France comme support pour des projets de développement de solutions et applications, des activités administratives ou du support en maintenance applicative. 100 personnes ont déjà intégré le nouveau centre inauguré fin février. Installés dans les locaux du complexe Fès Shore, les collaborateurs ont accès à un parking et plusieurs restaurants.

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« Fès est le troisième bassin d’emploi le plus important du Maroc, après Casa et Rabat où nous sommes déjà présent. La ville est à l’intersection de communes importantes comme Méknes ou Ifrane », souligne le dirigeant de CGI Maroc. Une implantation qui permet notamment aux jeunes diplômés partis étudier loin de chez eux, de revenir à Fès pour travailler. Et à CGI de capter les talents de la région.

« Nous ratissons large, dans les écoles et les universités locales et étrangères et ne constatons pas de grandes différences de niveaux », assure le dirigeant. Dans tous les cas, le groupe canadien forme régulièrement ses collaborateurs pour garder leurs compétences à jour. « Les formations sont décidées en fonctions des projets sur lesquels les collaborateurs sont affectés. Nous avons par exemple des cours de management pour des postes encadrant. Des formation en technique de gestion de projet et sur des technologies utilisées pour nos clients », explique Abdelali El Ansari.

Test psychotechnique

« Pour des postes à responsabilités, les candidats peuvent être amenés à rencontrer cinq ou six personnes »

Que ce soit pour un simple stage ou pour un poste cadre, le processus de recrutement peut comporter un test psychotechnique et un autre qui évalue les capacités à travailler en groupe. « Pour des postes à responsabilités, les candidats peuvent être amenés à rencontrer cinq ou six personnes », indique le directeur délégué de CGI.

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Consolider sa présence marocaine

Même si le secteur de porte bien, il est difficile pour CGI de se projeter à long terme sur la poursuite des recrutements après 2019. « L’objectif pour nous est de confirmer en 2018 notre bonne croissance de 2017, ce qui ne se traduit pas forcément par des embauches, du moins à Fès », concède le dirigeant. CGI Maroc table tout de même sur 400 recrutements cette année. Et bien qu’il soit présent dans 41 pays, l’ambition du groupe n’est pas non plus de s’installer dans d’autres pays d’Afrique. Tout le contraire de Talan, un autre pourvoyeur d’emploi important dans la région du Maghreb, qui lorgne l’Afrique de l’Ouest.