FICHE ÉCOLE

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RD Congo

Université de Kinshasa

NOTRE ÉCOLE

La faculté de Médecine de l’UNIKIN existe depuis 1954, année à laquelle elle fut inaugurée. Dont en 1ère rentrée, il y avait 5 étudiants et en 1961, les premiers diplômés sortirent au nombre de 3.

Les origines lointaines de l’Université Lovanium de Léopoldville, aujourd’hui Université de Kinshasa, remontent à 1925 (Arrêté Royal du 21 février 1949.-In : Bulletin Officiel du Congo. p. 733-738) lorsque quelques professeurs de l’Université catholique de Louvain prirent l’initiative de créer un centre médical à Kisantu dans le Congo Central, à proximité des plus florissantes missions catholiques de la Compagnie de Jésus (Université Lovanium, 1958-1959. p.80).

La première action posée par les Professeurs de la Faculté de Médecine était la création de la Fondation Médicale de l’Université de Louvain au Congo ‘’ FOMULAC’’ en sigle, et une école d’infirmière fut créée à côté de cette Fondation.

En 1932, le CADULAC (Centre Agronomique de l’Université de Louvain au Congo) a vu le jour. La même année, une école moyenne pour les assistants agricoles est créée.

L’Université de Kinshasa, ex-Lovanium a vu le jour le 12 octobre 1954 sous l’appellation du Centre Universitaire Congolais sur décision de l’autorité coloniale et en tant que première Université Congolaise par l’arrêté du 3 février 1956 (Bulletin officiel du Congo, 1956. p.220-221).

Un décret de la Sacrée Congrégation des Séminaires et des Universités conféra à Lovanium en date du 25 avril 1957 le titre d’Université Catholique conformément au droit canon 1376. (Université Lovanium, 1962,p.6).

Au sein de cette Université, s’organisera une Faculté de Médecine qui a effectivement commencé en 1956 avec les étudiants lauréats du tronc commun de deux ans organisé à la Faculté des Sciences. Elle totalise 59 ans d’existence aujourd’hui. La pose de la première pierre de cette Faculté sur la colline du Mont-Amba eut lieu le 27 juillet 1956 par Son Excellence Monseigneur Van Waeyembergh, Recteur Magnifique de l’Université de Louvain (Belgique).

Avant cette action, la Faculté de Médecine, comme tant d’autres Facultés, fonctionnait à Kisantu dans le District des Cataractes qui fait partie de l’actuelle province du Congo Central.

La structure et les enseignements étaient comparables à ceux des Facultés de Médecine Belges en vue d’assurer leur équivalence.

Le programme de spécialisation calqué sur le modèle belge a commencé en 1957 avec la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie, la gynécologie et la biologie clinique. Jusqu’en 1971, la spécialisation en médecine consistait en une longue période de stage dans une des disciplines précitées où l’on posait graduellement des actes spécialisés sous la supervision du maître ou de ses adjoints; ajouter à cela la participation aux séminaires, l’encadrement des étudiants etc.

En 1971, une réflexion nationale sur les objectifs de l’enseignement supérieur et universitaire, ayant pour visée la mise à la disposition de la population des cadres formés sur mesure et répondant aux exigences de nombre et de qualité, fit naître l’Université Nationale du Zaïre (UNAZA en sigle), c’est par l’ordonnance-loi n°71/075 du 6 août 1971 que fut entérinée cette création

Avec cette réforme, la Faculté de Médecine de l’ex-Université Lovanium absorbait ses deux sœurs de Lubumbashi (Université officielle du Congo) et de Kisangani (Université Libre du Congo) pour devenir l’unique Faculté de Médecine et Pharmacie du pays. Et la durée de formation passait de sept à six ans, ce qui constitua une profonde modification des programmes de cette Faculté. Les études de médecine ont été réorganisées afin de mieux les adapter aux besoins sanitaires du Zaïre.

Les premiers médecins issus de cette réforme ont été diplômés en juillet et octobre 1977 au même moment que la dernière promotion de l’ancien régime de 7 ans (Pr Dr MUYEMBE Tamfum, 1978).

1975 est une date importante dans l’histoire de la Faculté de Médecine. Ses programmes subissaient alors pour la deuxième fois de profondes retouches. Celles-ci concernaient la finalisation du premier cycle en médecine. Aujourd’hui encore, la Faculté est revenue à l’ancien système de sept ans au lieu de six. Cette situation se justifie par l’accumulation des matières au programme des cours, à savoir les langues, l’informatique et le développement de nouvelles pathologies telle que le sida, etc. qui ne peuvent pas être donnés en un laps de temps très court.

Cependant, en septembre 1976, la Pharmacie s’est séparée de la Médecine pour s’ériger en Faculté autonome.L’année 1981 marqua le retour à la situation d’avant 1971 en mettant fin à l’existence de l’Université Nationale du Zaïre, consacrant par-là l’autonomie des instituts supérieurs et des trois universités initiales à savoir : les Universités de Kinshasa, de Lubumbashi et de Kisangani.

C’est par ordonnance-loi n° 81/142 du 3 octobre 1981, que le campus de Kinshasa devient : l’Université de Kinshasa.

C’est en 1980, que le Conseil Facultaire adopta les règlements généraux régissant l’enseignement postuniversitaire en Médecine. Une commission Permanente de Mémoire et de Thèse (CPMT) fut aussi instituée (Pr. Dr. KABEMBA BIABULULU waMayombo, 2010).

VISION

La faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa se veut un centre d’excellence, rayonnant en République Démocratique du Congo (RDC), en Afrique et dans le Monde en matière d’enseignement, de soins et de recherche en santé. Elle ambitionne de s’impliquer activement dans le développement durable de la Nation par la constitution du capital humain et la résolution des problèmes sanitaires prioritaires. Elle attend de ses diplômés, des professeurs et de leurs collaborateurs d’être des pionniers dans tous les domaines cliniques, de santé publique et des sciences médicales de base.
La Faculté est considérée comme un « centre d’Excellence pour le développement durable de la Nation »

MISSION

La faculté de Médecine a trois missions fondamentales :

-Assurer un enseignement de qualité offrant des cadres compétents capables de prévenir, diagnostiquer et traiter les malades,
-Conduire des travaux de recherche de qualité dont les résultats sont exploités pour résoudre les problèmes sanitaires de la communauté, et
-Offrir des soins de qualité à la communauté.