FICHE ÉCOLE

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Maroc

HEM Business School

NOTRE ÉCOLE

HEM, Institut des Hautes Études de Management, voit le jour en 1988, lorsque le Maroc était alors gouverné par Feu Sa Majesté Hassan II. L’initiative privée n’était pas toujours la bienvenue et le secteur de l’enseignement supérieur privé en était alors à ses balbutiements…

Un homme, Abdelali BENAMOUR, marié et à l’époque père de 3 enfants (il en a 4 aujourd’hui), Économiste, Professeur universitaire, premier directeur de l’ISCAE (fleuron des écoles de commerce publiques au Maroc) et ancien Député décide de se lancer dans l’aventure à l’âge de 46 ans, quelques sous en poche. Son rêve ? Fonder une école supérieure en gestion d’excellence et former les lauréats qui participeront à la construction du Maroc de demain, des lauréats à l’esprit ouvert, des managers citoyens et porteurs de changement.

La Banque Centrale Populaire (première banque publique marocaine) lui fait confiance et investit dans l’établissement. HEM nait et s’installe dans un premier campus, tout neuf, dans le quartier dit « Polo » à Casablanca. Un concours d’entrée, écrit et oral, est immédiatement mis en place. La première année, HEM reçoit une centaine de dossiers. Soixante sont retenus. Un concours d’entrée dans une école privée au Maroc ? Inédit… Un candidat, quelle que soit son « rang », ne réussit par le test d’admission ou s’y prend tard pour l’inscription ? Refusé. A l’époque, encore plus inédit… Un étudiant échoue à plus de la moitié du total des matières de l’année ? Exclu définitivement. Encore inédit… L’école est dans le rouge pendant des années. Abdelali BENAMOUR et son équipe s’accrochent. La qualité, les valeurs et le sens de l’éthique passent en premier.

Pionnière, HEM développe son propre modèle. Pour réussir une ‘Grande École’ privée au Maroc, sans aucune aide ni subvention de l’état, où les plus aisés étudient à l’étranger, où la catégorie de citoyens en mesure à payer des frais d’études élevés est faible alors que le système public est complètement gratuit, tout est une question d’équilibre :

-Au niveau des recrutements des étudiants, équilibre entre logique pédagogique et logique financière : un concours d’entrée ? Oui, mais pas infaisable sinon les étudiants seraient trop peu nombreux… Pas facile non plus sinon le niveau et la qualité des diplômés en pâtiraient ;
-Au niveau des programmes, équilibre entre compétences managériales, épanouissement personnel et culture générale de l’apprenant. Les musées, les bibliothèques, les espaces de débat ne courent pas les rues au Maroc. Il faut recréer un tel microcosme au sein des murs de l’école…
-Au niveau des infrastructures, équilibre entre taille des investissements et nombre d’étudiants attendus. Les campus construits doivent donc être adaptés au modèle pédagogique de HEM, suffisamment grands mais pas trop…