Tarik Hamane, le nouveau directeur général, déploie sa stratégie de transformation de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Coulisses.
Patronat, OCP, ministère de l’Industrie, Masen, Royal Air Maroc… À l’Africa CEO Forum, plusieurs représentants des secteurs public et privé ont vanté les opportunités d’investissements dans le royaume.
Au Maroc, le scandale provoqué par les confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim est loin d’avoir livré tous ses secrets. Après le temps des coupables, voici venu celui des complices…
Avec un prêt de 100 millions de dollars de l’IFC, Release, filiale de Scatec, va installer de nouvelles centrales solaires hybrides au Cameroun et au Tchad.
Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
Alors que le premier Sommet africain sur le climat se conclut sur une promesse de 23 milliards de dollars d’investissements verts sur le continent, focus sur les bons élèves en matière d’énergies renouvelables.
Besoin en financement sur le continent, partenariats entre fonds souverains africains, vocation et élargissement du rayon d’action d’Ithmar Capital… Le patron du véhicule d’investissement marocain répond aux questions de Jeune Afrique.
Sous le coup d’une enquête judiciaire depuis deux ans, le PDG de l’agence nationale marocaine chargée des énergies renouvelables a passé la main au niveau opérationnel. Tout juste nommé directeur général délégué, Tarik Hamane devrait lui succéder prochainement.
Depuis l’ouverture d’une enquête à son encontre pour mauvaise gestion à la tête de Masen, le grand commis de l’État fait profil bas, ne se rendant au siège de l’agence que pour expédier les affaires courantes. Le vent a-t-il définitivement tourné pour le Monsieur énergies renouvelables du royaume ?
Deuxième bénéficiaire africain des financements de la Banque islamique de développement, le royaume chérifien peut compter sur l’institution de Djeddah pour soutenir ses projets au sud du Sahara. Le dernier en date : le gazoduc Maroc-Nigeria, encore à l’étude.
Au delà de la disgrâce de son patron, Mustapha Bakkoury, l’Agence marocaine pour l’énergie durable doit défendre son bilan pour continuer à s’ériger en modèle de développement des énergies renouvelables.
Après vingt ans passés au service de l’État, le patron de Masen se retrouve au cœur d’une instruction judiciaire liée à sa gestion de l’agence solaire marocaine des énergies renouvelables.
À la tête de Masen depuis plus de dix ans, le président de la région Casablanca-Settat est sous le coup d’une enquête pour mauvaise gestion sur fond de retards des projets solaires du royaume.
Gestionnaire avisé à la fibre politique, Mustapha Bakkoury, 55 ans, a eu plusieurs vies avant de devenir l’homme fort des énergies renouvelables au Maroc.
En dix ans, l’agence pour l’énergie durable a fait du Maroc un pays clé des énergies renouvelables, qui représentent 35 % de sa production électrique. Leur part – solaire et éolien en tête – continue de croître au Maroc.
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Le pays c’est imposé comme un pionnier africain, et même mondial, en matière de développement durable. Ce qui lui a valu, notamment, d’accueillir la COP22 en 2016.
Le consortium mené par l’énergéticien français a remporté l’appel d’offres émis par l’Agence marocaine des énergies durables (Masen) pour la phase 1 du complexe solaire multi-technologies de Noor Midelt. EDF construira donc la première des unités d’un projet total d’une capacité de 800 MW.
Les résultats de l’appel d’offres portant sur la construction de deux centrales solaires (400 MW chacune) du programme Noor Midelt, au Maroc, se font attendre. En cause, des discussions entre Acwa Power et Masen, l’Agence marocaine pour l’énergie durable, qui cherche à revoir à la baisse la proposition du groupe saoudien.
Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Onee et Mustapha Bakkoury, président de Masen, se voit en rivaux par le chevauchement de leurs activités. À terme pourtant, les deux sociétés seraient complémentaires.
Doté d’une vraie stratégie en matière de renouvelable, l’État a fait de l’entreprise publique Masen son bras armé. Objectif : couvrir plus de la moitié des besoins électriques du pays en 2030.
Clarification des stratégies publiques, professionnalisation des intervenants, flexibilité dans les processus de sélection… Sept opérateurs livrent leurs recommandations pour résoudre un paradoxe : malgré son potentiel, le secteur n’a pas encore décollé.
Pour sa deuxième édition, qui se tiendra à Marrakech les 27 et 28 novembre, le China-Africa Investment Forum abordera les conditions nécessaires pour que le partenariat économique sino-africain atteigne son plein potentiel.