De Chicago à Addis-Abeba, de Miami à Casablanca ou de Washington au Cap, les compagnies aériennes multiplient les offres, dépassant de loin le niveau d’avant Covid.
L’aéroport dakarois, qui a pleinement retrouvé, et même amélioré son trafic passagers pré-Covid, n’affiche pas encore des résultats aussi satisfaisants pour le fret.
« Série noire » technique, acquisition prochaine d’un avion-cargo, partenariats… Cinq mois après sa prise de poste, Alioune Badara Fall, le nouveau directeur général d’Air Sénégal détaille son plan de vol.
Les tiraillements entre libéralisation et protectionnisme qui déchirent le secteur aérien africain depuis plus de vingt ans, le secrétaire général de l’Afraa les connaît bien. Il pose un regard sans illusion sur un marché à la fois fragile et indispensable au développement du continent.
Grands sponsors des retrouvailles des acteurs du secteur, les avionneurs ont rencontré à Dakar plus de fournisseurs de services aériens que de compagnies. Coulisses.
Après avoir revu son programme à la baisse, le pavillon sénégalais, actuellement confronté à des aléas techniques, attend de nouveaux appareils pour conforter sa stratégie de hub.
Dans un contexte mondial de pénurie de main-d’œuvre affectant le secteur aérien, les compagnies du continent, qui se révèlent souvent moins attractives pour les professionnels internationaux, ont plus que jamais besoin de disposer de leur propre vivier de talents nationaux.
Après l’annulation de vols d’Air France, de la Royal Air Maroc ou encore d’Air Sénégal, la défiance semble plus forte que jamais entre les dirigeants de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar et les syndicalistes. Un nouveau round de négociations est prévu le 17 octobre.
Fin connaisseur du secteur, le directeur général de la compagnie aérienne malienne, qui a travaillé pour l’Iata, Air Afrique, Asky ou encore Air Sénégal, estime que l’avenir passera par la conclusion de partenariats.
Après l’interruption de leur vol, les passagers ont tenté de finir leur trajet dans un bus qui a pris feu. Une série d’avaries en cascade qui survient au moment où la compagnie aérienne enchaîne les déconvenues.
Virtuellement en faillite, la compagnie doit désormais lutter pour sa survie. Son nouveau directeur général peut compter sur le retour de l’équipe de Philippe Bohn, l’un de ses prédécesseurs, toujours administrateur. JA fait le point sur la situation du pavillon sénégalais.
Premier constructeur des avions volant en Afrique, l’américain Boeing voit ses parts de marchés grignotées par son concurrent européen. Il conserve toutefois la fidélité de clients importants.
Dans moins de 24 heures, les avions qui se poseront à l’aéroport international Blaise-Diagne ne pourront plus s’y ravitailler en carburant. Un séisme pour la vingtaine de compagnies aériennes concernées (Air France, Air Côte d’Ivoire, Asky…).
Malgré les dégâts considérables causés par la crise sanitaire, un contexte international troublé et la toujours possible résurgence du Covid-19, le ciel africain semble s’éclaircir enfin.
Malgré les difficultés actuelles du secteur aérien, le géant américain table sur une hausse de la flotte africaine de 3,6 % par an sur les vingt prochaines années, soit un potentiel de ventes de 400 milliards de dollars.
La jeune compagnie nationale sénégalaise, qui a bénéficié de 68 millions d’euros de dotations de l’État en 2020, table sur un demi-million de passagers sur l’année 2021.
Malgré l’annus horribilis que le Covid-19 a infligée aux compagnies aériennes du monde entier, les transporteurs du continent ont déployé des efforts colossaux pour survivre. Zoom sur quelques-unes de ces stratégies d’adaptation.
Loin des rumeurs – démenties – sur le départ de son numéro deux, la compagnie nationale est plus que jamais en ordre de bataille face à ses challengers en Afrique de l’Ouest, mais repousse le lancement de certaines lignes long-courrier.
Alors que la réouverture des frontières aériennes se profile, de nombreuses incertitudes demeurent sur le retour à la normale du trafic. Jeune Afrique fait le point.
Les frontières aériennes sénégalaises resteront fermées aux vols de passagers jusqu’au 30 juin au moins. Et la reprise des vols dépendra d’une décision concertée au sein de l’Uemoa.
Les compagnies aériennes durement touchées par la crise liée au coronavirus commencent à peine à envisager la reprise de leurs opérations. Air Sénégal, qui reporte le lancement de ses dessertes long courriers, souhaite en revanche démarrer dans les prochaines semaines un pont aérien vers l’Europe et l’Asie.
Le 25 février dernier, Askin Demir, DG de 2AS, s’est voulu rassurant devant les dirigeants des compagnies présentes à l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Dakar. Depuis plusieurs mois, ces derniers déplorent la qualité de service de cette filiale du gestionnaire de la plateforme LAS (Limak-AIBD-Summa), détenu à 66 % par les deux sociétés turques.
Préparant son arrivée à Paris en 2020, la compagnie, sous l’impulsion de sa directrice générale, mène une politique offensive pour conquérir des parts de marché jusqu’en Afrique centrale.
À l’aune des expériences de libéralisation du secteur ailleurs dans le monde, le directeur général de la très puissante association mondiale des compagnies aériennes invite les États africains à accélérer la mise en place du Ciel unique.
Le devenir d’Aigle Azur, compagnie française qui s’est bâtie sur la desserte de l’Algérie et emploie 1 150 personnes, est suspendu à une lutte entre actionnaires minoritaires où tous les coups semblent permis. Dernier épisode en date : la nomination d’une administratrice provisoire.