Le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, l’assure : le temps n’est pas venu pour le Sénégal de rejoindre l’Open sky africain, et de libéraliser son ciel. Réaffirmant son objectif de promouvoir la destination Sénégal, par le biais d’Air Sénégal et de son nouvel aéroport dont le pays veut faire un « hub de rang international », il lance par ailleurs un appel aux investisseurs dans le secteur hôtelier.
L’ancien directeur général d’Air Sénégal, Philippe Bohn, a créé avec son ex-adjoint une nouvelle société de conseil à Dubaï, spécialisée dans l’aéronautique.
Créée en un temps record avant la présidentielle, la compagnie va développer son réseau de dessertes et ouvrir son capital alors que son directeur général passe le relais.
Livré avec quelques jours de retard par Airbus, l’appareil A 330-900 a effectué le 9 mars son premier vol vers Paris. Les rotations étaient assurées, depuis leur ouverture le 1er février, par un appareil de location.
Alors que le premier vol commercial à destination de Paris est prévu pour le 1er février, l’Airbus commandé par Air Sénégal n’a pas encore été officiellement livré. C’est donc avec un appareil de location que commenceront les rotations.
Finances publiques sous contrôle, fin des coupures de courant, réalisation d’infrastructures, le bilan du chef de l’État sénégalais, candidat à un second mandat, est positif. Mais pour la population, l’émergence reste encore lointaine.
Le président sénégalais prend des airs de responsable de la communication de la nouvelle compagnie aérienne publique. Anticipation de la campagne électorale ? Des critiques fusent déjà…
La jeune compagnie sénégalaise opérera le 5 octobre son premier vol commercial pour la Côte d’Ivoire et le Bénin. Avant d’autres destinations régionales dans les prochaines semaines.
L’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacim) a notifié à la compagnie française qu’elle devra cesser d’exploiter la liaison Dakar-Paris à partir du 1er février 2019. C’est la nouvelle compagnie sénégalaise, Air Sénégal, qui devra assurer ces sept fréquences hebdomadaires. Un véritable challenge pour la jeune entreprise qui n’opère pour l’instant que la seule ligne Dakar-Ziguinchor.
Après deux semaines de suspension, l’un des deux ATR d’Air Sénégal a repris vendredi du service vers Ziguinchor, en Casamance. Quant au second appareil, il doit prochainement être envoyé à la base de maintenance du constructeur, à Toulouse, pour une réparation générale.
Les deux appareils de la nouvelle compagnie aérienne sénégalaise ont subi des dégâts, suite à des intempéries pour l’un et à une collision avec des oiseaux pour l’autre. Résultat, Air Sénégal est clouée au sol en attendant les inspections et réparations idoines.
Alors que la compagnie nationale Air Sénégal a été lancé à la mi-mai, le transporteur low cost Transair pourrait pâtir de la concurrence. Pour l’instant, son patron se veut rassurant, tandis que Air Sénégal mise avant tout sur les vols long-courriers.
Sur le continent, plusieurs pavillons veulent lancer des vols transatlantiques pour attirer les passagers, de plus en plus nombreux, qui transitent par les hubs d’Europe et du Moyen-Orient. Mais pour y parvenir, ils ont besoin que leurs aéroports investissent lourdement.
Macky Sall et le chef de l’État français, Emmanuel Macron, ont coprésidé ce vendredi la troisième conférence du « Partenariat mondial pour l’éducation ». Objectif : récolter 3,1 milliards de dollars pour l’éducation sur la période 2018-2020. En marge de l’événement, les dirigeants sénégalais et français ont conclu d’importants accords.
Pour le ciel africain, tout se joue au niveau régional. Encore fragile, le marché est dopé par un trafic croissant et des partenariats entre compagnies. Reste à développer les infrastructures et à diminuer le prix des billets.
Le nouvel Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) est paralysé depuis le 14 décembre au soir, suite une grève des contrôleurs aériens sénégalais qui réclament de meilleures conditions de travail et des formations en matière de sécurité aérienne.
À l’issue d’une décennie de travaux et après moult péripéties, le Sénégal a enfin étrenné, le 7 décembre, son nouvel aéroport international Blaise-Diagne à Diass, dans la région de Thiès.
Annulée in extremis par un simple mail, à l’insu du nouveau directeur général d’Air Sénégal, Philippe Bohn, la formation des futurs pilotes de la toute jeune compagnie aérienne sénégalaise aura bien lieu.
Le défi est immense pour l’ex-Monsieur Afrique d’Airbus. Nommé directeur général du tout nouveau transporteur, il ambitionne d’écrire une véritable success-story.
Mamadou Lamine Sow, directeur général de la compagnie Air Sénégal qui deviendra opérationnelle en décembre prochain, a signé mardi l’achat de deux ATR 72-600 destinés à desservir en priorité le marché régional. Il en détaille les contours pour Jeune Afrique.
Signé mardi 20 juin, à l’occasion du Salon international de l’aéronautique du Bourget, le contrat d’achat de deux avions ATR par Air Sénégal marque les débuts de la nouvelle compagnie aérienne sénégalaise qui démarrera ses opérations par étapes, d’abord sur le réseau domestique et régional, puis vers l’Afrique de l’Ouest et la France.