Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
Gérant un portefeuille de 22 hôtels, la nouvelle start-up royale ambitionne de s’étendre au Maroc et en Afrique subsaharienne, où elle entend concurrencer des géants comme Accor.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Une série de mouvements est intervenue au sein d’Attijariwafa Bank Europe et d’Optorg, filiales parisiennes d’Al Mada, le fonds d’investissement majoritairement détenu par Mohammed VI et actif dans une trentaine de pays.
Plombé par des projets soudanais à l’arrêt et des cours des matériaux majoritairement en berne (cobalt, zinc, cuivre…), le géant minier marocain a vu son chiffre d’affaires semestriel chuter de 23 %.
Pour alimenter le marché des batteries pour véhicules électriques, le groupe minier prévoit de construire une usine de traitement du sulfate de cobalt à l’horizon 2025.
Le holding royal marocain, via sa nouvelle filiale dédiée à l’agroalimentaire, doit devenir actionnaire majoritaire du champion sénégalais dirigé par Youssef Omaïs.
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
Ancienne figure d’Attijariwafa Bank, l’ingénieur est désormais aux commandes de sa filiale Wafa Assurance, leader du secteur. JA revient sur son parcours et les missions qui l’attendent.
Le binôme Chakib Alj-Mehdi Tazi est, une nouvelle fois, le seul à se présenter à sa propre succession à la tête de la CGEM. Pourquoi ce poste, autrefois si convoité, ne séduit plus ?
Tandis que le royaume tarde à lever tous les freins au bon développement de l’économie numérique, le secteur affiche un certain dynamisme, spécifiquement en ce début d’année 2023.
Dans l’agroalimentaire, les mines ou encore la banque, plusieurs opérations stratégiques ont eu lieu en 2022 dans le royaume, menées par les champions nationaux dont Managem, Akwa et Holmarcom.
Pour accélérer le développement de son activité aurifère, la minière chérifienne va faire l’acquisition de trois gisements d’or au Sénégal, au Mali et en Guinée. Les détails d’un deal d’ampleur.
La crise du Covid a accéléré la transformation de la filiale distribution du holding royal Al Mada. Mais ses ambitions vont bien au-delà de la digitalisation.
Un conseil d’administration renforcé, des comités sectoriels… L’arrivée d’Hassan Ouriagli à la tête du holding royal marocain a été accompagnée d’une refonte du système de gouvernance.
Transformé il y a cinq ans en fonds panafricain, Al Mada a multiplié les mégadeals sur le continent, où il réalise désormais plus d’un quart de ses bénéfices. Au siège de Casablanca, on l’assure : le meilleur reste à venir…
L’opérateur devance tout le monde et lance son offre de paiement mobile. « Inwi Money » aidera à limiter l’utilisation du cash dans les transactions quotidiennes.
Managem, filiale du holding royal marocain Al Mada compte lever plus de 150 millions de dollars pour renforcer sa présence dans l’industrie aurifère au sud du Sahara, avec son mégaprojet de Tri-K en Guinée, mais aussi au Soudan et au Gabon.