Pour le fondateur du groupe de conseil et ancien banquier d’affaires de BNP Paribas, le principal défi de l’Afrique francophone est l’enrôlement des travailleurs informels du continent, qu’il estime à 80 % de la population.
Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale de Côte d’Ivoire est parvenu à faire de ce fonds de pension l’un des premiers investisseurs institutionnels du pays. Avec la manne générée, il compte améliorer les prestations à destination de la population.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Renflouées grâce à plusieurs réformes des régimes de pension, les fonds de retraites affichent de nouvelles ambitions, tant dans leurs stratégies d’investissements que dans l’extension de la couverture sociale des travailleurs.
Le gouvernement ivoirien a autorisé, le 20 mars, la cession de 19,16 % du capital de la Banque nationale d’investissement (BNI), le principal établissement bancaire public du pays, à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), le fonds de pension des travailleurs du secteur privé.
Les acteurs du capital-investissement africain, réunis à l’occasion d’une conférence à Paris le 2 octobre, ont rappelé l’importance de leur rôle dans le financement des économies du continent, dans un contexte où les sommes mobilisées sont en recul de presque 60 % depuis 2015.
Auparavant axée sur les produits financiers, la stratégie du fonds de pension inclut dorénavant des prises de participation dans de grands groupes privés.