Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Adopté par le Parlement, le texte alimente les débats. Les bailleurs de fonds exigent des clarifications sur l’impact de la création de la société de patrimoine et de l’autorité de régulation sur leurs financements.
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer.
Quatre ans après la catastrophe d’Eseka, Camrail (groupe Bolloré) entend renouer avec un service premium de transport de passagers, avec son nouveau train express.
La compagnie ferroviaire comptait notamment sur l’organisation de la CAN 2019, qui devait se tenir dans le pays, pour remonter la pente. La filiale du groupe Bolloré, qui voit son trafic passagers stanger, a cependant enregistré des résultats encourageants sur le fret.
Menaces sécuritaires, infrastructures insuffisantes et contrôles intempestifs entravent la circulation à travers le Cameroun, notamment en direction du Tchad et de la Centrafrique.
Le financement de la réhabilitation de la ligne reliant les capitales sénégalaise et malienne, Dakar et Bamako, est un véritable casse-tête. Un accord avec le groupe nigérian pourrait relancer la machine.
Un train affecté aux travaux de renouvellement de la voie ferrée a heurté trois personnes ce mercredi soir à Yaoundé, d’après un communiqué publié par la société Camrail sur sa page Facebook.
La catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui a fait 79 morts le 21 octobre, commence-t-elle à livrer ses premiers enseignements ? Depuis quelques jours, Camrail a décidé de retirer de la circulation ses wagons d’origine chinoise, dont le système de freinage aurait été mis en doute dès 2014.
Qui est responsable du déraillement du train intercités reliant Yaoundé à Douala le 21 octobre 2016 ? S’il est encore trop tôt pour répondre, Jeune Afrique a pu consulter un des quatre rapports d’experts commandés par la justice camerounaise et remis aux enquêteurs. Bien qu’il ne s’agisse que de l’un des éléments du dossier, il n’en reste pas moins édifiant.
Après le groupe Bolloré, c’est le Français Total qui est dans le viseur des avocats des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka. Actionnaire de Camrail, le groupe pétrolier est notamment accusé d’ « omission de porter secours » dans une plainte déposée le lundi 19 décembre au Cameroun et que Jeune Afrique a pu consulter.
Alors que deux collectifs d’avocats ont enclenché des procédures visant notamment Camrail et le groupe Bolloré suite à la catastrophe d’Eseka, la société ferroviaire a fait savoir lundi qu’elle veillerait à l’indemnisation rapide et personnalisée des victimes.
Un train de voyageurs a déraillé à la mi-journée dans la ville d’Eseka, à environ 200 kilomètres de Yaoundé. Aucun bilan n’est encore disponible, tandis que le ministre des Transports est annoncé sur place.
La Cameroon Railway (Camrail) a fait l’acquisition de deux locomotives CC 3000 auprès du Sud-africain Grindrod, pour 3 milliards de F CFA. Six autres locomotives sont attendues par la compagnie, d’ici à la fin de l’année 2015.
La modernisation de la société nationale des chemins de fer est en marche : nouveau matériel, réhabilitation du réseau… Un partenariat public-privé qui roule.
Le groupe français, gestionnaire du chemin de fer du Cameroun, veut faire pression sur le gouvernement pour qu’il participe au programme d’investissements.