Les cinq entreprises les plus capitalisées du Nigeria ont été durement touchées par la nouvelle dévaluation du naira du début de l’année, leurs pertes de change ayant explosé au cours du premier trimestre.
La production locale de pétrole brut étant insuffisante pour satisfaire aux besoins de sa mégaraffinerie, le tycoon nigérian confirme sa stratégie de diversification en brut américain – qu’il espère provisoire – dans un entretien à Jeune Afrique, en marge de l’Africa CEO Forum 2024. Dans l’entretien complet en vidéo, il aborde également les sujets du marché des engrais, de la crise du naira et des relations avec le Bénin.
Malgré les poussées inflationnistes et les contraintes logistiques, le « roi du ciment » confirme sa montée en puissance et semble trouver le chemin de la rentabilité sur les marchés panafricains.
Depuis la dernière édition des 500 champions africains, 60 nouveaux CEOs ont été nommés parmi les lauréats de notre classement. Certains ont hérité de conditions plutôt favorables, comme les dirigeants de Petroci, Dangote Cement, KenGen et Air Algérie. Tour d’horizon de leur profil et de ce qui les attend.
Éthiopie, RDC, Sénégal : le niveau exceptionnellement bas de la monnaie nigériane renforce l’importance des marchés émergents dans la stratégie de développement du cimentier.
De passage à Dakar pour être décoré par Macky Sall, Aliko Dangote a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans le phosphate. Un projet envisagé un temps au Togo.
2023 a été une année faste pour ce financier de 42 ans confirmé à la tête de la filiale sénégalaise du groupe cimentier nigérian, avant d’être nommé président de la Chambre des mines ainsi que du Syndicat professionnel des industries du Sénégal.
En marge du Forum économique mondial de Davos, l’ONG a publié son rapport annuel sur les inégalités. La manière dont le milliardaire nigérian a bâti sa fortune est pointée du doigt.
Pour parer aux pénuries de devises, certains pays africains testent des accords de troc ou étudient la possibilité d’en conclure. Mais ces décisions ont des impacts limités.
L’introduction d’un taux de change flexible du naira a porté les bénéfices bancaires, tout en plombant les résultats des entreprises qui peinent à financer leurs importations.
Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Le voile est levé : le Nigérian est bien en discussion avec le club français de Valenciennes pour son rachat à 100 %. Mais l’homme le plus riche d’Afrique a également d’autres projets en tête.
Certaines grandes entreprises africaines n’apparaissent pas dans notre classement des 500 champions africains. La raison ? Elles refusent de divulguer leurs comptes. Un manque de transparence signe d’une faiblesse de l’État de droit, qui est aussi nuisible au développement des marchés de capitaux.
Les industriels du bâtiment et des travaux publics redressent la tête à des rythmes variables sur le continent, comme le montre notre classement des 500 Champions africains 2023. De son côté, le cimentier Dangote s’envole.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Éprouvés par la conjoncture mondiale, les cimentiers réclamaient depuis plusieurs mois un ajustement des prix. C’est désormais chose faite, même si la somme débloquée ne répond que partiellement à leurs attentes.
Dangote Industries dissipe les inquiétudes concernant le financement de ses activités de raffinerie et de ciment en levant 187,6 milliards de naïras à la bourse nigériane. Le groupe donne ainsi un coup d’accélérateur à son projet de méga-raffinerie à Lagos.
Dangote Cement devrait enregistrer une forte performance sur l’ensemble de l’année. Une bonne nouvelle à l’heure où la capacité des prêteurs s’essoufle pour soutenir la raffinerie de Lekki encore très gourmande en investissements.
Qu’ils proviennent des conglomérats nigérians ou du géant américain, les investissements massifs réalisés en Afrique au cours des dernières années contrent les analyses les plus pessimistes sur l’essor industriel du continent.
Après l’industrialisation réussie de Cim Métal Group, le patron burkinabè s’attaque au marché togolais. Et compte bien rebattre les cartes d’un secteur dominé par l’imposante figure du tycoon nigérian.
Si la croissance continue du groupe d’Aliko Dangote s’essouffle quelque peu dans son pays d’origine, ses bonnes performances en Éthiopie et au Sénégal lui permettent de tirer son épingle du jeu.
Le cimentier fondé par Anas Sefrioui sort le chéquier et booste ses capacités, alors que l’arrivée à Libreville du groupe Dangote est désormais imminente.
Dangote Cement, le navire amiral du groupe de l’homme le plus riche d’Afrique, a annoncé vouloir lever 800 millions de dollars via l’émission d’obligations. Une première qui atteste de la solidité de la valeur Dangote malgré le contexte actuel difficile.
Au sud de Brazzaville, les embûches se multiplient et la concurrence se durcit pour le géant industriel Wacem. Mais sa large présence sur le continent lui permet d’amortir les chocs.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Résultats nigérians et fortune personnelle en forte progression : les affaires d’Aliko Dangote se portent bien, malgré des pertes enregistrées dans tous les pays sur lequel il est présent sur le continent, hors Nigeria, et l’entrée de son groupe à la bourse de Londres repoussée à 2020.