Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Mais l’exploitation du pétrole et du gaz devrait changer la donne dans les années à venir.
La compagnie aurifère canadienne invoque des « fautes graves » pour justifier le limogeage de son président, le Français Sébastien de Montessus. Un coup dur pour le groupe qui s’est hissé parmi les premiers producteurs d’or en Afrique de l’Ouest.
Africa Business+, en partenariat avec le cabinet conseil EY, vient de publier « 30 Mining Impact Champions », un classement inédit des miniers en fonction de leur impact économique local sur le continent.
Filiale de Lilium Capital, Lilium Mining a racheté au géant canadien Endeavour les mines aurifères de Wahgnion et Boungou pour quelque 300 millions de dollars. Trois semaines après l’acquisition de deux filiales de Société Générale, l’entrepreneur americano-burkinabè Simon Tiemtoré semble insatiable.
En Guinée, au Burkina Faso et au Mali, les fortunes sont diverses pour les miniers à la suite des coups d’État qui se sont succédé dans la région. Et c’est plutôt l’inquiétude qui prédomine face aux décisions des pouvoirs en place.
Diplômés au Canada, ils sont rentrés au pays après une parenthèse québécoise qu’ils n’ont pas vraiment refermée. Rencontre avec trois talents du continent.
Le 15 février, les sociétés Endeavour Mining et Nordgold se sont vues réquisitionner respectivement 200 et 300 kilos d’or par les autorités de transition. Des opérations opaques, sur lesquelles Jeune Afrique lève en partie le voile.
Ouagadougou s’est approprié l’or produit par la filiale du groupe canadien Endeavour Mining, une décision « dictée par un contexte exceptionnel », selon le gouvernement de transition.
Orpaillage, insécurité, mauvaise perception… Adama Soro, président de la Chambre des mines du pays, fait le point sur le secteur, important contributeur à l’économie burkinabè.
Sécurisation des sites miniers, relance de l’exploration, encadrement de l’orpaillage… Plusieurs sujets ardus attendent le nouveau ministre burkinabè des Mines et des Carrières.
Les premières réactions des groupes miniers actifs dans le pays suggèrent que le coup d’État de la junte – menée par Paul-Henri Sandaogo Damiba – pourrait ne pas nuire à leurs activités.
Fort des rachats de Semafo et Teranga Gold, le groupe canadien vise une cotation à Londres en 2021. Il s’approche désormais du top 10 des producteurs d’or mondiaux.
Avec 17 mines industrielles exploitées et 60 tonnes produites en 2020, la filière aurifère est en pleine forme malgré les crises sécuritaire et sanitaire.
Après la fusion avec Teranga Gold, le patron d’Endeavour se félicite de la présence renforcée de son groupe en Afrique de l’Ouest, où il espère encore découvrir de nouveaux gisements.
Depuis 2012, l’ex-magnat égyptien des télécoms a investi plus de la moitié de sa fortune dans l’or, secteur rentable et valeur refuge en période de crise. Son ambition : devenir un producteur de premier plan en Afrique. JA lève le voile sur les recettes qui ont fait son succès.
Si l’homme est, depuis longtemps, bien connu en Égypte, aussi bien dans le milieu des télécoms qu’au sein de la classe politique, le sexagénaire a attendu ces dernières années pour s’imposer sur le devant de la scène minière africaine.
La compagnie aurifère Endeavour Mining, pilotée par le Français Sébastien de Montessus, annonce une opération de fusion-acquisition amicale d’envergure avec Semafo, menée par le Québécois Benoît Desormeaux.
Avec une production d’environ 30 tonnes en 2019, soit quatre fois plus qu’il y a dix ans, la filière aurifère ivoirienne est en plein boom et attire de nouveaux opérateurs.
Grâce à l’exploitation de douze sites industriels, la filière aurifère du Burkina Faso a vu sa production croître de plus de 15 % entre 2017 et 2018. Et devrait faire encore mieux cette année.
Au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire… Les miniers canadiens sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’exploration du sous-sol, aussi riche en métal jaune qu’en défis à relever.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Début 2017, les négociations avaient débuté en vue d’un rapprochement entre les compagnies aurifères Acacia Mining et Endeavour. Depuis, ce projet est tombé à l’eau en raison des difficultés d’Acacia Mining en Tanzanie.
En déplacement dans la région, le président Roch Marc Christian Kaboré a inauguré l’entrée en production du gisement aurifère de Houndé, détenu par Endeavour Mining. Ce projet, dont la production est estimée à 190 000 onces d’or sur dix ans, s’inscrit dans la stratégie du groupe canadien pour tenter de devenir le premier producteur d’or du continent.
Dans la filière aurifère, l’extraction industrielle est en plein essor. En cinq ans, huit nouveaux sites sont entrés en exploitation. Canadiens, Russes, Turcs, Australiens… Les investisseurs sont au rendez-vous.
Si rien n’est encore acté, les négociations ont débuté en vue d’un rapprochement entre les deux compagnies aurifères. Enquête en coulisses lors de la conférence Mining Indaba.
Certains de ses proches ont confirmé ce mardi au Financial Times la volonté de Naguib Sawiris d’aboutir à une fusion entre la société aurifère canadienne Endeavour dont le magnat égyptien est propriétaire à 30% et sa consœur Acacia Mining.