Le pavillon éthiopien conserve son titre de « meilleure compagnie aérienne d’Afrique », même si les transporteurs africains restent loin des champions mondiaux. Le détail en tableaux.
Il avait subi de « lourds dommages » dès le début de la guerre dans la province. L’aéroport d’Axoum va opérer, à partir de ce dimanche, des vols commerciaux « réguliers ».
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».
En misant sur une stratégie de hub, le pavillon éthiopien s’est peu à peu imposé sur l’écosystème aérien du pays et règne sans partage sur l’aéroport international de Bole.
Le 10 mars 2019, le crash du Boeing 737 MAX reliant Addis-Abeba à Nairobi a provoqué une onde de choc dans le secteur aéronautique. Cinq ans plus tard, alors que le constructeur américain est de nouveau dans la tourmente, le dossier n’est pas refermé. Décryptage en vidéo.
Après l’incident survenu sur un B737 MAX 9 d’Alaska Airlines, le milieu aérien est en émoi. Turkish Airlines, seule compagnie à déployer ce type d’appareil sur le continent, a cloué les siens au sol.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
Début décembre, l’Éthiopien Henok Teferra Shawl, ancien ambassadeur d’Éthiopie en France, ex-patron d’Asky et ancien haut cadre d’Ethiopian Airlines, a rejoint le constructeur américain Boeing en qualité de directeur général pour l’Afrique.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Si Royal Air Maroc et Egyptair ont tous deux profité du salon aéronautique de Dubaï pour officialiser des commandes, le géant continental leur dame le pion avec la commande ferme de 31 appareils et la pose d’options sur 36 autres.
Agenda chargé pour Azali Assoumani en janvier et février 2024. Il remettra son mandat en jeu dans son pays et, dans le même temps, cèdera sa place à la tête de l’Union africaine, après une année d’exercice jugée globalement réussie par les différents observateurs.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.
Ni Air France, ni Turkish Airlines, ni Asky ne sont encore de retour à Niamey, malgré la réouverture du ciel nigérien aux vols commerciaux, effective depuis le 3 septembre.
Si Ethiopian Airlines est toujours en tête du palmarès pour les compagnies africaines, la compagnie marocaine a progressé de 13 places en un an, et s’offre une belle septième place mondiale pour les compagnies régionales.
Le visage emblématique du secteur aérien africain n’assure plus la présidence du conseil d’administration de la première compagnie du continent, qu’il avait dirigée de 2004 à 2011. Il est remplacé par un militaire, le général Yilma Merdasa.
Extension de l’aéroport Houphouët-Boigny, lancement des long-courriers d’Air Côte d’Ivoire, développement de l’activité du terminal affaires… Le directeur général d’Aeria fait le point sur les projets en cours.
Le ministre de l’Aviation de Muhammadu Buhari – qui doit céder les rênes du pays ce 29 mai – a créé la surprise en annonçant l’arrivée imminente d’un avion en livrée de Nigeria Air. La justice en avait pourtant interrompu la création.
À compter de 2025, tous les avions au départ des aéroports européens devront incorporer une part de carburants d’aviation durables (SAF) dans leur kérosène. Avec, comme principale conséquence, une augmentation du prix du combustible.
Pour Mesfin Tasew, le patron d’Ethiopian Airlines, la naissance annoncée d’un nouveau transporteur géant dans le Golfe « prendra certainement du trafic » aux compagnies africaines et présente un risque réel de « fuite des cerveaux ».
Si elle se consacre beaucoup au lancement du marché commun africain et à la question de la place des femmes dans l’industrie aéronautique, la directrice générale de RwandAir porte surtout une politique ambitieuse – et onéreuse – de développement de sa compagnie, avec la confiance et l’appui de Kigali.
En lice pour la présidentielle au Gabon, l’ex-député espère s’imposer comme le leader de l’opposition face au chef de l’État, très probable candidat à sa succession.
De Chicago à Addis-Abeba, de Miami à Casablanca ou de Washington au Cap, les compagnies aériennes multiplient les offres, dépassant de loin le niveau d’avant Covid.
Aux manettes de la première compagnie du continent depuis un an, le dirigeant, aussi discret qu’ambitieux, porte le nouveau plan de développement du groupe.
Les tensions récurrentes entre Le Caire et Addis-Abeba n’empêchent pas l’étroite collaboration des deux compagnies aériennes rivales, leaders de leur secteur sur le continent selon notre classement des 500 Champions africains.
Télécommunications, logistique, industrie manufacturière et services publics : les sept entreprises est-africaines dont le chiffre d’affaires annuel dépasse le milliard de dollars sont actives dans des secteurs très différents.
Si le secteur portuaire redresse la tête, les compagnies aériennes n’ont pas encore fini de payer les dommages liés à la crise sanitaire comme le montre notre classement 2023.