À court de liquidités en raison de la guerre dans le Tigré, l’Éthiopie ouvre son économie aux investisseurs étrangers pour relancer sa croissance. Son nouveau fonds souverain les séduira-t-il ?
Malgré les difficultés actuelles du secteur aérien, le géant américain table sur une hausse de la flotte africaine de 3,6 % par an sur les vingt prochaines années, soit un potentiel de ventes de 400 milliards de dollars.
Grâce au fret et à son inventivité, la première compagnie du continent, forte de son positionnement sur le couloir entre Asie et Afrique, a enregistré des bénéfices en 2020.
Alors que Rwandair ou Asky désertent le tarmac de Johannesburg, la compagnie ivoirienne lorgne la destination. Un projet qui pourrait bien être contrarié par la situation sanitaire.
Présidente de l’Association africaine de droit aérien et spatial, Arlette Tanga revient pour Jeune Afrique sur les mesures de bannissement qui ont déjà frappé à plusieurs reprises les compagnies du continent.
Près de deux ans après la catastrophe qui a fait 157 morts en Éthiopie, le constructeur américain a reconnu sa responsabilité et s’est engagé à verser 2,5 milliards de dollars pour mettre un terme à une partie des poursuites.
Malgré l’annus horribilis que le Covid-19 a infligée aux compagnies aériennes du monde entier, les transporteurs du continent ont déployé des efforts colossaux pour survivre. Zoom sur quelques-unes de ces stratégies d’adaptation.
Symbole de modernisation économique, le processus d’ouverture du capital d’Ethiopian Airlines – annoncé en 2018 – a été « suspendu » par les autorités. Explications.
Informations critiques cachées aux pilotes, conflits d’intérêt avec le régulateur américain… Le rapport final du Congrès épingle une nouvelle fois le constructeur.
La principale compagnie du continent négocie avec Pretoria en vue d’une éventuelle prise de participation dans le pavillon national sud-africain. La dernière chance de lui éviter la faillite ?
Alors que la réouverture des frontières aériennes se profile, de nombreuses incertitudes demeurent sur le retour à la normale du trafic. Jeune Afrique fait le point.
Futur aéroport d’Addis-Abeba, extension de la flotte et du réseau, diversification… Malgré la crise, le patron de la première compagnie du continent maintient le cap sur ses objectifs et, fort de liens toujours plus privilégiés avec la Chine, affiche de grandes ambitions.
Pour Tewolde GebreMariam, le DG d’Ethiopian Airlines, les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur le secteur du transport aérien vont au-delà de « ce qu’on pouvait imaginer ». Aujourd’hui, la première compagnie africaine « lutte pour sa survie ».
La première compagnie aérienne d’Afrique a déjà perdu un demi-milliard de dollars et fermé la plupart de ses lignes passagers depuis le début de la pandémie de Covid-19. Pour atténuer cet impact, elle se tourne vers les vols charter et fret, a annoncé mardi son PDG, Tewolde Gebremariam.
Très critiqué pour avoir maintenu ses liaisons avec la Chine au plus fort de la pandémie, Ethiopian Airlines a tenu bon et assure actuellement ses vols vers et au départ de l’Europe, nouvel épicentre du coronavirus. Ce qui fait d’elle l’une des dernières compagnies à assurer des liaisons intercontinentales.
Alors que tous les opérateurs africains ont suspendu leurs lignes en provenance et à destination de la Chine, Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses dessertes.
Royal Air Maroc, RwandAir, Kenya Airways,… les compagnies aériennes africaines qui desservent la Chine, en proie à une épidémie de coronavirus, ont décidé de suspendre leurs liaisons. Pour l’heure, seule Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses vols, cependant qu’Air Algérie a finalement pris la décision, quelques jours après, de mettre un terme provisoire aux dessertes.
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines, détenue à 100 % par l’État, projette de construire un nouvel aéroport plus adapté à ses ambitions mondiales. Son directeur général, Tewolde GebreMariam, prévoit une capacité de 100 millions de passagers.
Il y a un an, Tewolde GebreMariam, directeur général d’Ethiopian Airlines, nous confiait son ambition de faire de sa compagnie un « super-connecteur mondial ». Le crash de son Boeing 737 Max, survenu en mars 2019, a durement affecté le transporteur mais n’a pas brisé son élan.
Quelles ont été les compagnies aériennes les plus performantes dans l’année écoulée ? Jeune Afrique s’est penché sur la dernière étude publiée par OAG (Official Airline Guide), pour déterminer qui sont les bons et les mauvais élèves du continent en matière de ponctualité.
Préparant son arrivée à Paris en 2020, la compagnie, sous l’impulsion de sa directrice générale, mène une politique offensive pour conquérir des parts de marché jusqu’en Afrique centrale.
À l’aune des expériences de libéralisation du secteur ailleurs dans le monde, le directeur général de la très puissante association mondiale des compagnies aériennes invite les États africains à accélérer la mise en place du Ciel unique.
Invité du Global Forum organisé à Paris le 19 novembre par le magazine américain Fortune, le directeur général d’Ethiopian Airlines s’est exprimé sur les conditions du retour dans les airs du Boeing, plus de huit mois après la catastrophe qui a coûté la vie à 157 passagers.
Si le constructeur canadien est sorti du secteur des avions commerciaux, ses appareils connaissent sur le continent une seconde jeunesse, portés par Airbus et De Havilland.
Sept mois après le crash du vol 302 d’Ethiopian airlines, les corps des dix victimes françaises ont été rapatriés en France et remis à leurs proches, lors d’une cérémonie d’hommage samedi à l’aéroport d’Orly.
Le géant aéronautique américain Boeing a proposé lundi de verser 144 500 dollars à chaque famille des 346 victimes des deux accidents de 737 MAX sur les compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines.
Les travaux de l’aéroport de Boké, estimés à 1,5 million de dollars, doivent permettre le décollage – déjà plusieurs fois annoncé et reporté – de la compagnie Guinea Airlines.
La veuve française d’une victime du crash d’Ethiopian Airlines a déposé, le 20 mai, une plainte à Chicago contre Boeing, estimant que le constructeur américain était au courant des défaillances de ses appareils 737 max.