L’indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d’une montée au capital de l’État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
La nouvelle méthodologie inédite que nous avons élaborée pour cette édition redistribue les cartes de notre classement annuel. L’« indice JA » nous permet de mieux évaluer la solidité et la performance des institutions bancaires.
Malgré un contexte global tendu et des perspectives économiques modestes à l’échelle du continent, les économies de certains pays se démarquent, souligne le FMI dans ses prévisions.
Les perspectives des premières banques du royaume – et poids lourds régionaux en Afrique subsaharienne – se sont améliorées, après une année 2022 de consolidation de la reprise.
De Casablanca Finance City à la CGEM, en passant par des cabinets de conseil renommés, le très réservé PDG de la Banque centrale populaire étoffe son réseau sans faire de bruit.
Quelles sont les banques qui ont engrangé le plus de bénéfices ? Dans le secteur de l’assurance, quelles compagnies ont gagné le plus de parts de marché ? Jeune Afrique fait le bilan de l’année en publiant son classement exclusif des 200 premières banques et des 100 premiers assureurs du continent.
La nette progression des banques marocaines dans la zone Uemoa fait peser sur elles des contraintes plus lourdes, dans un contexte de compétition exacerbée.
Après une année 2020 tumultueuse, les doutes s’accumulent sur la capacité des filiales au sud du Sahara à booster la rentabilité des holdings à Casablanca.
L’appel à suspendre la distribution des dividendes émis par le wali de la Banque centrale Abdellatif Jouahri a été ignoré par les établissements bancaires, trop soucieux de satisfaire leurs actionnaires.
Qualité des prêts, rentabilité, liquidité en devises : l’agence de notation s’inquiète pour les banques du continent en 2021. Mais certains établissements sont mieux armés que d’autres selon les analystes.
Venu à Douala révéler la nouvelle identité visuelle de la Bicec, rachetée en 2019 au français BPCE, le directeur général de BCP se dit prêt à étudier « toute nouvelle opportunité » qui se présenterait.
L’intégration des trois banques acquises fin 2019 par la Banque centrale populaire met plus de temps que prévu à booster la part subsaharienne des revenus du groupe. Le décryptage de Jeune Afrique.
Après une année de franc redémarrage et de regain d’optimisme, l’élan des banques africaines – dominées par Standard Bank, FirstRand et National Bank of Egypt – a été stoppé net par la crise sanitaire, augurant de lendemains difficiles pour le secteur bancaire.
Si un nombre restreint d’acteurs s’est lancé dans les green bonds, comme les marocains Bank of Africa et BCP, le succès des souscriptions vertes ne se dément pas sur le continent.
Recapitalisation de la Bicec, changement à la tête de la SCB, empêtrée dans des scandales… Les banques marocaines sont bien décidées à faire le ménage dans leurs filiales.
La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
Alliée au marocain BCP et désormais implantée en Côte d’Ivoire, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans les paiements électroniques élargit son offre et sa clientèle.
L’activité en dehors des frontières du royaume connaît une décélération générale d’après un récent rapport de la Banque centrale marocaine. En cause : la conjecture dans certains pays et la réglementation internationale qui modifie l’évaluation des résultats.
L’offre du groupe bancaire marocain pour le rachat de quatre filiales du français BPCE (Cameroun, Madagascar, Tunisie et Congo), bien qu’approuvée à la fin de décembre, doit encore recueillir l’aval de différents régulateurs.
L’ex-numéro 2 de la banque publique marocaine vient d’être nommé PDG de l’établissement, en remplacement d’Ahmed Rahhou, désormais ambassadeur du royaume auprès de l’Union européenne.
Les analystes de CDG Capital viennent de publier un rapport détaillant les opportunités qui s’offrent aux trois groupes marocains ayant des implantations en dehors des frontières du royaume, BMCE Bank of Africa, BCP et Attijariwafa Bank, mais aussi les défis qui les attendent.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais a proposé fin novembre à la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) d’acquérir 72,6 % de ses parts dans la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).
S’appuyant sur le réseau de la Banque centrale populaire, la mutuelle marocaine a enregistré en 2017 une hausse de 42 % de son chiffre d’affaires dans le segment vie.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
Lancée en 2015 comme plateforme de transfert d’argent, la jeune pousse sénégalaise Wizall a fait évoluer son modèle pour devenir un outil de mobile banking à part entière.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
Le nouveau patron de la banque marocaine avait contribué aux côtés de son prédécesseur au développement de ses activités panafricaines. Et compte bien poursuivre dans cette voie.
Un tribunal de Douala se penchera le 26 octobre sur la cession de 68,5 % des actifs de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) au groupe marocain Banque centrale populaire (BCP). Un collectif d’hommes d’affaires camerounais tente de bloquer l’opération.