« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (2/4). Les leaders mondiaux de la notation financière sont à nouveau confrontés à une salve de critiques portées par une soixantaine d’acteurs du développement. Explications et éléments de réponse des institutions mises en cause.
Le climat politique incertain qui règne dans le pays ne laisse pas augurer une amélioration de l’économie. Le défaut de paiement enregistré sur le marché régional risque de ternir durablement la réputation financière de Bamako.
L’agence américaine de notation financière va prendre le contrôle de GCR Ratings, son rival panafricain. Une opération qui ouvre un éventail de débouchés stratégiques pour le géant mondial du secteur sur le continent.
En février, Moody’s a dégradé la note souveraine de la Tunisie. Mais le potentiel du pays est réel et les méthodes des agences de notation posent question…
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Réalisée initialement à la demande de Bamako début 2019, la notation financière de l’État malien vient d’être réduite à la catégorie « risque substantiel » à la suite du coup d’État.
Mauvaise nouvelle pour le secteur bancaire marocain. L’agence de notation américaine a revu à la baisse les perspectives du secteur, qui passent de « stables » à « négatives », en répercussion de la crise économique liée au coronavirus.
En se tournant vers la Chine et en s’endettant davantage, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne deviennent vulnérables financièrement, analyse l’agence de notation Moody’s.
Bien qu’un peu rassurés par l’endiguement des déficits chroniques, les analystes américains persistent à juger la dette tunisienne « hautement spéculative ».
En dépit d’une légère reprise de la croissance, l’agence Moody’s juge l’Afrique subsaharienne trop endettée pour faire face à d’éventuels chocs externes commerciaux, financiers ou climatiques.
L’agence de notation financière américaine vient de revoir à la baisse la perspective des banques africaines pour l’année 2020, de stable à négative, en raison de la dégradation des conditions d’exploitation et de la pression croissante exercée sur la qualité de leurs actifs.
Le président Cyril Ramaphosa a ouvert la Conférence pour l’investissement en Afrique du Sud le 5 novembre, dont il attend 73 milliards d’euros en neuf ans. Bien que l’agence Moody’s n’a pas déclassé à nouveau le pays, la charge de la dette demeure menaçante.
S’il nécessite un temps d’adaptation pour la majorité des États africains, le secteur de la finance islamique dispose d’un fort potentiel sur le continent, où les pays cherchent à diversifier leurs sources de financement.
Le PIB du deuxième producteur d’or noir d’Afrique pourrait croître très modestement de 0,3 % en 2019. Moins que prévu en fin d’année dernière, mais mieux que jamais depuis trois ans.
Après l’Afrique du Sud et le Nigeria, le Kenya est le 3e pays d’Afrique subsaharienne à ouvrir la voie à l’émission d’obligations vertes. Deux banques de Nairobi seraient déjà sur les rangs.
L’agence de notation Moody’s n’est pas très rassurée sur l’évolution de la santé économique de l’Afrique subsaharienne en 2019, si l’on en croit les prévisions qu’elle a publiées le 14 janvier.
Alors qu’ils n’étaient qu’une poignée en 2004, près de la moitié des États africains soumettent désormais leur situation économique aux analystes de l’agence Moody’s afin de se voir attribuer une note souveraine – qui n’est pourtant que rarement bonne.
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Le déficit d’infrastructures, les barrières non-tarifaires et le manque de financement du commerce extérieur sont les principaux obstacles au renforcement des échanges intra-africains, selon une récente note de l’agence de notation Moody’s. L’Afrique du Sud, le Kenya et l’Égypte devraient le plus bénéficier de l’intégration commerciale africaine.
L’agence de notation Moody’s a baissé ce jeudi la note souveraine de la Tunisie, justifiant sa décision par la dégradation de la situation des finances publiques et des déséquilibres externes persistants.
« Érosion des performances fiscales » et explosion de la dette. Ce sont les deux principales raisons qui ont poussé les analystes de l’agence de notation Moody’s à dégrader mardi la note souveraine du Kenya, passée de B1 à B2.
Les États africains vont devoir rembourser les emprunts internationaux contractés lors de la phase de forte croissance économique au début de la décennie. Les économies les plus exposées pourraient connaitre des crises de la dette au cours des prochaines années, comparables à celles qui ont frappé le continent à la fin des années 1990, prévient Moody’s.
L’agence de notation financière Moody’s a abaissé mardi d’un cran la note de la dette du Nigeria. Celle-ci passe de « B1 » à « B2 », en raison notamment des difficultés des autorités à compenser la baisse des prix du pétrole.
L’agence de notation Moody’s a déclaré, dans une analyse annuelle publié ce lundi, que le profil de crédit du gouvernement de la république du Congo présentait un risque de défaut élevé. L’agence de notation a pointé les risques de pertes pour les créanciers privés, à cause d’une crise de liquidité aiguës et d’un bilan fragile.
En cause : l’affaiblissement du cadre institutionnel et le retard pris dans la réalisation des réformes. Le pays est maintenu sous observation négative.