Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Aujourd’hui, cap sur la Côte d’Ivoire où les quelque 87 millions d’euros levés par Oragroup font quelque peu oublier que les indices principaux terminent largement dans le rouge.
L’opération a été plus lente qu’anticipé. La cotation, prévue avant la fin mars, représente cependant la plus importante introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières.
La banque panafricaine vient d’annoncer le lancement de son processus d’introduction à la Bourse d’Abidjan. Cette opération, lors de laquelle le groupe compte lever 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros), sera la plus importante jamais enregistrée par la BRVM.
Avant de prendre les rênes d’Oragroup, en juillet 2016, Binta Touré Ndoye a occupé pendant un an le poste de DG adjointe, entamant un travail de renforcement des fondamentaux et d’harmonisation des procédures. Des efforts payants. Le produit net bancaire de la banque a pour la première fois dépassé la barre symbolique des 100 milliards de F CFA (environ 152 millions d’euros) à la fin de 2016. Ancienne dirigeante d’Ecobank, la Malienne répond aux questions de JA.
En innovant dans leur distribution, les établissements bancaires touchent des populations jusque-là non bancarisées. Mais se pose la question du coût d’acquisition de cette nouvelle clientèle.
Le groupe bancaire basé à Lomé va émettre 35 milliards de F CFA (53,36 millions d’euros) en billets de trésorerie sur le marché de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Ces ressources, explique la direction d’Oragroup, serviront à « amplifier » son développement.
La banquière malienne a officiellement pris le poste de directrice générale d’Oragroup, ce vendredi 1er juillet. Elle remplace le français Patrick Mestrallet, qui dirigeait le groupe panafricain depuis 2009.
À la tête d’Oragroup (l’ex-Financial Bank), Patrick Mestrallet poursuit sa stratégie d’expansion et se félicite des résultats obtenus, tout en surveillant le redressement du réseau des BRS, racheté en 2013.
Pêche, tourisme, énergie… Le fonds souverain du Gabon conclut des partenariats dans des secteurs clés. Mais sa priorité reste la constitution d’un portefeuille rentable, surtout à l’étranger.
Serge Mickoto, directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le gestionnaire des ressources du fonds souverain du Gabon, a répondu aux questions de « Jeune Afrique » sur la stratégie de la structure qu’il dirige depuis 2011.
Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), vient d’accorder un prêt de 10 millions d’euros au groupe bancaire panafricain Oragroup pour le financement des petites et moyennes entreprises en Guinée, au Tchad, au Gabon et au Togo.
Annoncé en exclusivité par Jeune Afrique en octobre dernier, le rachat par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques des parts du fonds Central Africa Growth Sicar Fund, géré par l’investisseur ECP, dans le holding bancaire Oragroup, a été confirmé.
Oragroup veut désormais « passer d’une banque de niche à une banque universelle » après la restructuration et la finalisation du rachat du groupe Banque Régionale de Solidarité. Tels sont les voeux exprimés par son directeur général adjoint Ferdinand Ngong au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou.
Ecobank a été désignée 367e marque bancaire à travers le monde sur 500, selon le magazine The Banker. La marque Ecobank occupe ainsi le 1er rang dans la zone Afrique (hors Afrique du Sud).
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) s’est porté acquéreur de 2,66% d’Oragroup, détenu majoritairement par le capital-investisseur Emerging Capital Partners.
Ingénieur devenu banquier, Parisien installé en Afrique, le directeur général d’Oragroup Patrick Mestrallet finalise l’une des plus importantes opérations de sa riche carrière.
Contrôlé par Emerging Capital Partners, le groupe bancaire Oragroup augmente ses fonds propres de 18 millions de dollars pour financer sa croissance continue et sa stratégie d’expansion.
Le groupe Orabank, basé à Lomé, a été retenu pour la reprise de la Banque régionale de solidarité. À la clé, un doublement du nombre de ses implantations et une entrée en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Après l’acquisition de la Banque togolaise de développement en septembre, Orabank a été retenu pour reprendre le Groupe Banque régionale de solidarité (BRS). Une révélation de Jeune Afrique à lire dans sa prochaine édition, disponible en kiosque à partir du 14 octobre.
Le groupe bancaire panafricain Financial Bank poursuit sa politique de conquête commerciale et change de dénomination sociale. Avec un nom qui se veut symbole de rayonnement et d’ouverture.