À la différence des entreprises, les avocats spécialistes du continent continuent pour l’instant de miser sur Paris, Londres ou Casablanca, même quand leurs cabinets sont aussi présents dans l’émirat.
Les sages ont prêté serment ce 6 juin et porté à leur tête Dorothé Sossa, ancien secrétaire permanent de l’Ohada. La plus haute juridiction du pays jouera un rôle déterminant lors des élections de 2026.
Peu surveillées par les investisseurs, les jeunes pousses du droit ont pourtant la capacité de simplifier le travail des avocats… et des services juridiques des grandes entreprises.
Pour Mamadou Ismaila Konaté, avocat et ancien ministre de la Justice malien, les institutions de l’Ohada doivent être révisées. Il préconise notamment un allègement des conditions de saisine de la Cour commune de justice et d’arbitrage et un réexamen du statut des juges.