Le minier britannique, qui a refusé la seconde offre de 38 milliards de livres de BHP, vient de lui accorder une semaine pour faire une offre définitive. Un nouveau développement dans cette série qui tient en haleine le marché minier mondial.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
Kigali entend profiter de « l’augmentation de 45,6% des recettes d’exportation de minerais par rapport à l’année dernière » pour moderniser le secteur minier du pays.
Monétisation des actifs au Nigeria, tensions sur les finances publiques africaines, avancées de la Zlecaf, nouveau fonds pour les start-up… Révélations sur les négociations qui ont eu lieu et sur les annonces qui ont été faites en marge du Forum de Davos.
La multinationale anglo-australienne et le gouvernement angolais sont en cours de finalisation d’un nouveau contrat d’investissement pour la prospection et l’exploration de métaux de base.
Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
Le gouvernement du colonel Mamadi Doumbouya a signé avec ses partenaires de nouveaux accords pour la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires chargées de faciliter l’exploitation de cet immense gisement du sud-est du pays.
Les différents acteurs liés à l’exploitation du Simandou, gisement de fer de classe mondiale, ont trouvé un accord le 8 mars, rendu public dans la soirée du 12 mars. Censées se terminer le 28 février, les négociations ont duré bien plus longtemps que prévu.
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Un nouveau pacte d’actionnaires pour le Simandou, de la cryptomonnaie pour sécuriser les transactions autour de l’uranium de Namibie, l’accélération de l’exploitation des ressources algériennes… Jeune Afrique passe en revue les grands sujets miniers de 2023.
Après d’âpres tractations, l’État guinéen, Rio Tinto Simfer et Winning Consortium Simandou ont finalement trouvé un terrain d’entente. Le projet du Simandou sera codéveloppé par une coentreprise entre Conakry et les deux sociétés minières.
Relancée en mars, l’exploitation du plus grand gisement de fer au monde est à nouveau à l’arrêt. La raison ? Le non-respect par Rio Tinto et par Winning Consortium de l’ultimatum du chef de la transition en Guinée, Mamadi Doumbouya.
Suspendu depuis le 10 mars sur ordre du colonel Doumbouya, le projet d’exploitation du gisement de fer de Simandou va pouvoir reprendre après la signature d’un accord entre le gouvernement guinéen et les compagnies minières WCS et Rio Tinto.
La suspension des travaux liés à l’exploitation du mégagisement de fer dans le sud-est du pays a pris de court les opérateurs privés, SMB-Winning et Rio Tinto.
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
L’activité minière s’est poursuivie au même rythme qu’avant le coup d’État. Mais les bouclages financiers des futurs projets risquent d’être plus compliqués.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Alors que l’activité minière est particulièrement gourmande en eau et en électricité, le ministre sud-africain des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, a créé la surprise à la conférence Mining Indaba, le 3 février, en annonçant la fin prochaine du monopole d’Eskom sur la production d’électricité dans le pays.
La révision du code minier et la suspension du projet de Base Toliara marquent le souhait des autorités de mieux défendre les intérêts du pays. Au détriment, peut-être, de son attractivité.
Le ministère des Mines a élaboré un avant-projet de loi pour modifier le code minier, augmentant fortement la fiscalité à l’égard du secteur. Les professionnels s’en inquiètent, quand la société civile affiche sa méfiance à l’égard de la réforme.
Où se trouvent les gisements des différents minerais du sous-sol guinéen, entre la bauxite, le fer et l’or ? Quels en sont les actionnaires principaux ? Les réseaux ferrés et ports minéraliers existants, en projet ? Jeune Afrique fait le point en une infographie.
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
D’ici à deux semaines, Abdoulaye Magassouba, ministre guinéen des Mines, pourrait mettre sa menace à exécution et retirer de manière unilatérale le permis d’exploitation du mont Simandou – le plus grand gisement de fer du continent – au groupe Rio Tinto.
Le géant minier anglo-australien Rio Tinto et deux de ses ex-dirigeants ont été inculpés par les autorités américaines pour avoir dissimulé l’étendue du fiasco d’un investissement en 2011 dans des mines au Mozambique.
Le Serious Fraud Office (SFO), chargé de lutter contre la délinquance financière au Royaume-Uni, a annoncé dans un communiqué publié lundi le lancement d’une enquête sur des faits présumés de corruption concernant les activités du groupes Rio Tinto, de ses employés et d’ « autres associés » en Guinée.
En plaçant ses apôtres de la transparence au plus près du cabinet présidentiel de la Guinée, George Soros a écarté un de ses ennemis jurés. Une stratégie bien rodée dont Jeune Afrique dévoile les coulisses.