Le groupe bancaire piloté par le banquier Henri-Claude Oyima a obtenu l’autorisation du gendarme régional du secteur pour racheter la totalité des actions détenues par Brazzaville dans le capital de Société générale Congo.
Alors que des noms sont avancés pour la reprise de la seconde banque du pays, le gouvernement préfère attendre d’être officiellement saisi par le groupe bancaire décidé à se retirer du continent.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Si la question de la probable mise en vente de la filiale ivoirienne du groupe bancaire français aiguise les appétits comme les interrogations dans les cercles financiers, l’idée d’une cession n’est pas une option pour les autorités du pays.
Le patron de Saham Group met enfin la main sur la filiale marocaine du géant bancaire français. Mais l’opération ne sera effective qu’après le feu vert de la Banque centrale et celui du Conseil de la concurrence.
À Abidjan, la poursuite du retrait stratégique d’Afrique du groupe français est désormais sur toutes les lèvres. En coulisses, le sujet alimente les discussions dans les milieux financiers.
Après avoir cédé son pôle assurances et ses activités d’offshoring, l’homme d’affaires qualifié de « plus cash du royaume » s’apprête à faire son entrée dans la banque à travers le rachat du groupe Société générale Maroc. Retour sur le parcours d’un homme d’affaires qui fascine autant qu’il trouble.
Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
Pour faciliter aux consommateurs africains l’accès à ses voitures, le fabricant américano-européen s’est associé à la Société générale et au distributeur Caetano Squadra Africa.
Au Cameroun, alors que les français Fayat et Egis s’apprêtaient à assurer la gestion logistique des 14 péages automatiques, le pouvoir a décidé de récupérer le dossier en mettant fin au contrat du consortium.
Grâce à la solidité de son actionnariat et à la confiance des agences de notation, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique est parvenue à lever 500 millions d’euros en eurobond à un taux attractif.
L’un, Conrad Gbaguidi, directeur d’un cabinet de conseil, est impliqué dans le développement de Savalou. L’autre, Arsène-Alidé Akpo, analyste au sein d’un grand groupe bancaire, rêve de faire de Cotonou un hub financier. Portrait de deux Parisiens d’adoption, dont le cœur est au Bénin.
La naissance tous azimuts de banques à capitaux publics en Afrique francophone est accueillie tièdement par le secteur, qui estime que le modèle doit prouver sa pertinence dans l’architecture financière nationale et régionale.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.
Les filiales burkinabè et mozambicaine de la banque française seront reprises par le groupe piloté par le banquier américano-burkinabè Simon Tiemtoré, sous réserve d’une validation de l’accord par les autorités réglementaires.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
La banque française peine à convaincre avec sa stratégie mondiale, jugée conservatrice. Sur le continent, elle renforce ses bastions et se déleste de ses filiales jugées non essentielles.
Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
En s’offrant l’établissement après avoir repris la totalité des participations du groupe français dans sa filiale locale, Brazzaville, qui souhaitait avoir la mainmise sur le choix du futur repreneur, a jeté son dévolu sur le groupe bancaire BGFIBank. L’enseigne dirigée par le banquier Oyima rachète ainsi la totalité des actions de Société générale Congo.
Déterminé à mener une refonte sur le continent, le groupe tricolore a opéré un changement d’organigramme avec la nomination à la tête de la direction africaine de celui qui était jusqu’alors directeur général de BRD en Roumanie.
Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
Les banques africaines font face à une concurrence féroce en matière de recrutement d’ingénieurs IT. Une situation qui menace leur rentabilité, mais aussi leur sécurité.
L’État congolais et la Société générale ont annoncé avoir trouvé un accord pour la reprise de la totalité des participations du groupe français dans sa filiale locale. En s’offrant l’établissement, Brazzaville souhaite avoir la mainmise sur le choix du futur potentiel repreneur.
Filiale de Lilium Capital, Lilium Mining a racheté au géant canadien Endeavour les mines aurifères de Wahgnion et Boungou pour quelque 300 millions de dollars. Trois semaines après l’acquisition de deux filiales de Société Générale, l’entrepreneur americano-burkinabè Simon Tiemtoré semble insatiable.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
En s’offrant les filiales du groupe français au Tchad, en Mauritanie, au Congo et en Guinée équatoriale, les banquiers d’origine burkinabè Idrissa Nassa et Simon Tiemtoré continuent le développement de leurs réseaux, tambour battant.