En marge du sommet de l’Union africaine, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie comptait consacrer 1 milliard de dollars de son budget à l’aide au développement sur le continent.
Avec la série de découvertes intervenues en 2022, Alger occupe désormais, selon Wood Mackenzie, une position centrale dans le nouvel échiquier énergétique. Explications.
Le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane a accueilli la cheffe du gouvernement italien à l’aéroport d’Alger le 22 janvier. L’Algérie est le deuxième principal fournisseur de gaz de l’Italie.
L’Algérie connaît depuis plusieurs années de graves pénuries d’eau et des incendies meurtriers, et 2023 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Pour l’hydrologue Malek Abdesselam, c’est toute la gestion de cette ressource qui est à repenser.
En 2022, la guerre en Ukraine a redistribué les cartes de l’approvisionnement en hydrocarbures. Nigeria, Angola, RDC… De nombreux pays africains disposent des ressources cruciales pour l’Europe, assure le PDG d’Eni.
Le conglomérat industriel a reconnu le versement de dessous-de-table au Brésil et en Algérie. Le volet algérien concerne un contrat de 48 millions d’euros pour une raffinerie à Arzew.
Ce jeudi doit s’ouvrir à Alger le procès du troisième volet de la tentaculaire affaire Sonatrach. En cause : les alliances canadiennes du géant des hydrocarbures.
Le tribunal d’Alger a condamné l’ancien PDG de Sonatrach à 15 ans de prison dans l’affaire du rachat, en 2018, de la raffinerie Augusta, en Italie, pour un montant de 2,1 milliards de dollars.
À l’issue d’un procès qui s’est achevé tard dans la nuit de mardi à mercredi, le parquet d’Alger a requis 18 ans de prison ferme contre l’ancien PDG de Sonatrach, poursuivi dans le cadre de l’affaire de l’acquisition en 2018 de la raffinerie Augusta, dans le sud de l’Italie.
Le géant public Sonatrach annonce la signature de deux contrats pour une usine d’extraction de GPL et une unité de compression avec les sociétés italiennes Tecnimont et Arkad.
Fragilisée par des interruptions partielles de livraison de gaz russe, l’entreprise publique annonce avoir déjà révisé ses prix et ses volumes avec six de ses partenaires.
Depuis 2016, deux projets de gazoducs censés relier le Nigeria à l’Europe se font face : le Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP), lancé par l’Algérie, et le Nigeria-Morocco Gas Pipeline (NMGP), conçu par le Maroc. Leurs retombées économiques constituent, pour ces deux pays rivaux du Maghreb, un enjeu de domination régionale.
Un avant-projet de loi, dont les détails n’ont pas filtré, propose un cadre juridique pour la récupération des biens mal acquis à l’étranger des oligarques de l’ère Bouteflika. Une nouvelle tentative qui met en exergue la difficulté de la démarche.
Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’Eni d’ouverture vers le continent – et l’Algérie en particulier, jusque-là deuxième fournisseur d’Italie – pour se fournir en gaz.
Avec la crise ukrainienne, Rome est partie en urgence trouver en Afrique le gaz qu’elle ne peut plus recevoir de Moscou. Une tendance qui promet de s’inscrire dans la durée, quelque soit la couleur politique du Parlement qui ressortira des élections générales du 25 septembre.
Découvertes en cascade de pétrole, renégociation des contrats gaziers et nouveau positionnement stratégique… Alger s’appuie sur ses ressources pour jouer un rôle-clé dans la nouvelle donne énergétique.
À l’heure où les États européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, deux projets de gazoducs en Afrique ont été sortis des cartons. Chimères ou projets viables ?
Pas une, ni deux, mais trois nouvelles découvertes ont été annoncées par la major algérienne. Identité du partenaire, localisation et capacités de production… Ce que l’on sait de la énième manne pétro-gazière de Sonatrach.
La major pétro-gazière algérienne avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe, dans un contexte de guerre en Ukraine qui fragilise l’Italie, dépendante du gaz russe.
Le 28 juin, l’ancien ministre de l’Énergie a été définitivement condamné à 20 ans de prison, alors qu’il se trouve aux États-Unis. Retour sur une affaire hors norme aux ramifications internationales.
L’achat par Sonatrach, en 2018, de l’usine italienne de raffinage avait soulevé un tollé et des accusations qui valent aujourd’hui à l’ancienne direction de la compagnie des poursuites judiciaires. Deux ans et demi plus tard, Augusta réalise des centaines de millions de dollars de bénéfices et offre des opportunités de business en Europe.
Avec des découvertes importantes et des fluctuations inédites des cours sur les marchés mondiaux, la compagnie pétro-gazière algérienne envisage de renégocier ses contrats à la hausse avec les acheteurs européens. Décryptage.
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (2/3). Amina Benkhadra dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines au Maroc, Toufik Hakkar préside à la destinée de Sonatrach. À leurs postes, ils sont les artisans de l’indépendance énergétique de leurs pays et donc, de la stabilité de la région.
Les géants algérien et chinois ont conclu un accord d’une durée de 25 ans qui devrait permettre la production de 95 millions de barils de pétrole sur le gisement de Zarzaïtine, dans le bassin d’Illizi.
Asmidal, filiale de Sonatrach, vient de monter au capital de Fertial, un producteur d’intrants détenu par l’homme d’affaires algérien Ali Haddad, aujourd’hui incarcéré.
Depuis quatre ans, il se savait en sursis. Le 12 mai, l’ancien patron du syndicat UGTA a rejoint en prison les hauts responsables proches de l’ex-président Bouteflika.
Le Premier ministre italien doit s’entretenir ce lundi 11 avril avec le président algérien, dans le contexte de la guerre en Ukraine qui fragilise la péninsule dépendante de la Russie. La Sonatrach avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe.
Inflation, surendettement, pénuries énergétiques… La hausse du prix du pétrole et des carburants accentue les difficultés économiques auxquelles est confrontée l’Afrique. Pourtant, le continent n’a jamais été aussi indispensable pour étancher la soif de pétrole de la planète.