Avec « Châtiment », le romancier africain-américain Percival Everett livre un polar satirique percutant, au cœur de l’Amérique raciste. À la fois sinistre et drolatique, un texte essentiel.
Avec un essai coup-de-poing intitulé « Cinq têtes coupées », le chroniqueur français Daniel Schneidermann revient sur les horreurs de la colonisation française, trop souvent minimisées dans le récit national.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Le 2 mars, le prodige de 23 ans s’est vu décerner le titre suprême du ballet de l’Opéra national de Paris. Si la compagnie a déjà compté dans ses rangs des danseurs noirs ou métis , il est le premier à y devenir soliste.
L’effet de loupe autour de certaines déclarations extravagantes du rappeur congolais ne doit pas occulter une réalité qui n’a rien de complotiste : l’effacement de l’Histoire de l’Afrique induit par la colonisation, auquel sont confrontées les diasporas noires.
Le 21 février 1965, le charismatique leader africain-américain tombait sous les balles. Près de soixante ans plus tard, son influence reste capitale dans une Amérique qui est loin d’avoir dépassé la question raciale.
La foire d’art contemporain africain a fait son grand retour dans la ville rouge du 9 au 12 février, alors que se lançait aussi le Festival africain du livre de Marrakech.
Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur d’origine tunisienne suit la trajectoire d’une jeune fille noire pleine d’allant qui tente de trouver sa place au cœur du ballet blanc.
Maire de Ziguinchor, en Casamance, l’opposant avait rebaptisé plusieurs axes de la ville, estimant que le maintien de certains noms « offensait la dignité » des Sénégalais.
De Joséphine Baker à Christiane Taubira, le mois de commémoration de l’histoire des Noirs tombe à point nommé pour remettre une vraie politique d’égalité au cœur du débat, écrit Karfa Diallo, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et fondateur-directeur de l’association Mémoires et partages.
Dans « Residue », son premier film, Merawi Gerima livre un témoignage poétique et politique sur le quartier de son enfance, à Washington, où planent les fantômes de ses anciens habitants noirs.
Bouleversé par le meurtre de George Floyd, l’auteur haïtien raconte dans « Milwaukee Blues » les États-Unis d’aujourd’hui, où le communautarisme fait le jeu d’un capitalisme brutal.
Ses démêlés avec la justice, sa nouvelle vie, l’anticolonialisme, le slam… Passé de figure incontournable – et polémique – à persona non grata dans les médias, l’intellectuel revient sur le devant de la scène avec un album de musique. Entretien exclusif.
Dans son livre « Féminismes et pop culture », la journaliste Jennifer Padjemi décrypte la façon dont la culture populaire s’empare des sujets de société et des mouvements Black Lives Matter ou #MeToo.
Au cours d’une cérémonie ponctuée par la dénonciation des violences faites aux Africains-Américains, le jury a récompensé de nombreux artistes noirs. Parmi eux, Burna Boy et Wizkid, chefs de file de la nouvelle génération d’artistes nigérians.
Du dernier volet de « Spider-Man » à « Cyberpunk 2077 », les dernières grosses productions misent sur des personnages noirs au physique plus réaliste et au caractère plus complexe. Il était temps.
Si Donald Trump fait figure d’épouvantail dans les communautés noires, des Africains installés aux États-Unis ont mené une campagne active en faveur du républicain, convaincus que ce dernier a beaucoup fait pour les minorités.
Récompensé par le prix Pulitzer, le nouveau roman de Colson Whitehead, « Nickel Boys », s’inspire de l’histoire vraie de garçons maltraités et abusés dans une maison de redressement en Floride.
Tidjane Thiam a-t-il dû quitter la tête du groupe bancaire parce qu’il n’était « pas assez suisse » ? Une enquête du « New York Times » révèle les préjugés racistes auxquelles l’ex-patron du Credit Suisse a fait face.
Symbole de toutes les discriminations subies par les Africains-Américains, l’assassinat de George Floyd par un policier blanc a déclenché une prise de conscience mondiale sur la question du racisme.
Auteure d’un ouvrage sur les injures xénophobes, la linguiste française estime que l’éradication de certains termes péjoratifs pose problème : faire disparaître ces mots ne revient-il pas à gommer le contexte qui les a vus naître ?
Chercheur en histoire afro-arabe à l’université Johns Hopkins, aux États-Unis, Faisal Abualhassan analyse pour Jeune Afrique les origines du racisme anti-noir dans les pays du Golfe.
Dans la foulée des contestations qui ont suivi la mort de George Floyd, plusieurs géants de l’industrie annoncent changer leur marketing et retirer de leurs produits images et expressions véhiculant des stéréotypes racistes.
Toujours vent debout contre le racisme, l’auteur de « Malcolm X » et de « BlaKkKlansman » a sorti mi-juin sur Netflix « Da 5 Bloods », un film d’aventures plein de digressions politiques.
Le mouvement Black Lives Matter se nourrit de nombreuses références culturelles. Partagées sur les réseaux sociaux, les œuvres de Beyoncé, Toni Morrison ou Spike Lee sont devenues des symboles.
Déboulonner les statues, rebaptiser les rues : le moment est-il venu de débarrasser l’espace public des figures du racisme et de l’oppression ? Le débat fait rage, et il est planétaire.
En déclarant que « la République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire », Emmanuel Macron risque d’accroître les tensions exacerbées depuis la mort de George Floyd aux États-Unis.
Les pays africains ont appelé vendredi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à organiser un débat urgent sur le racisme et les violences policières, dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd.
Dans la foulée de la vague d’indignation qui a suivi la mort de l’Américain George Floyd, les statues d’esclavagistes ou colonialistes sont la cible de dégradations sur plusieurs continents, de Bristol à Bruxelles.