À Raqqa, la dernière poche de résistance des combattants de l’État islamique (EI) a été vaincue mardi par un alliance antijihadistes, soutenue par les Américains.
Danse, musique, peinture, sculpture… Aux blessures et aux destructions de la guerre, des citoyens choisissent d’opposer des expressions artistiques célébrant la paix et la vie… en plein conflits armés.
Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw ( sorti en France , le 6 septembre). C’est un film qui raconte l’histoire d’une famille syrienne piégée chez elle, dans une Syrie en guerre.
À l’origine de la commission d’enquête parlementaire sur l’envoi de jeunes dans les zones de conflits, la députée tunisienne s’est attiré de nombreuses inimitiés. Mais rien n’ébranle sa détermination.
Des enquêteurs de l’ONU ont indiqué mercredi pour la première fois que le gouvernement syrien était responsable de l’attaque au gaz sarin sur la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril en Syrie, qui avait fait 87 morts, essentiellement des femmes et des enfants.
Après Mossoul, l’hydre jihadiste est sur le point de perdre Raqqa, sa dernière tête. Mais, en Irak comme en Syrie, les territoires libérés risquent de basculer dans un autre cauchemar, celui des milices.
Carla Del Ponte, 70 ans, a annoncé via un journal suisse sa démission de la commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie. Elle y critique fortement le travail de la commission en question et accuse le Conseil de sécurité de « ne pas vouloir établir la justice » dans le pays en guerre depuis plus de six ans.
Une délégation de 29 membres de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est à Damas depuis le week-end dernier. Durant cette visite, elle a rencontré le président syrien, pour l’appuyer dans sa « lutte contre le terrorisme », dit-elle.
Le chef du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi est mort, a annoncé ce mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par le gouvernement irakien de sa victoire à Mossoul, bastion de l’organisation jihadiste.
Le 6 juin, les Forces démocratiques syriennes ont lancé l’offensive sur Raqqa, avec en première ligne les combattants kurdes. Un risque militaire qui ne fait qu’augmenter leur popularité, notamment en Europe. Nous avons rencontré Khaled Issa, le représentant en France du Rojava, le Kurdistan syrien.
Depuis près de deux mois, un groupe de réfugiés Syriens est bloqué dans le désert entre le Maroc et l’Algérie. Le 2 juin, Alger avait annoncé leur accueil, avant de le suspendre « provisoirement » mercredi 7 juin.
Des démonstrations saoudiennes à la discrétion d’Alger, les réactions régionales à l’attaque chimique du 4 avril et à la punition américaine sont particulièrement révélatrices. Tour d’horizon.
La surprise des frappes sur la Syrie ordonnées par Donald Trump ce jeudi a pris la place de l’effroi provoqué mardi par le gazage d’un bourg rebelle du nord de la Syrie. Selon toute vraisemblance, il a été opéré par les forces du régime de Bachar el-Assad.
En réponse à l’attaque chimique qui a fait 86 morts dans le nord-ouest du pays, les États-Unis ont bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi une base aérienne du régime de Bachar al-Assad en Syrie. Une première depuis le début du conflit, il y a plus de six ans.
Le bilan ne cesse de s’alourdir, deux jours après l’attaque au gaz toxique qui a eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie. Alors que le vote d’une résolution condamnant le régime de Bachar al-Assad au Conseil de sécurité a été reporté, Donald Trump a déclaré que « de nombreuses lignes » avaient été « franchies », sans préciser ce qu’il comptait faire.
Les États-Unis ont averti, par la voix de leur ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley : ils prendront des mesures unilatérales en Syrie si l’ONU ne parvient pas à répondre à l’attaque chimique présumée survenue à Khan Cheikhoun mardi et qui a fait 72 morts, dont 20 enfants.
Une réunion d’urgence devrait avoir lieu mercredi au Conseil de sécurité après une nouvelle attaque chimique qui a fait 72 morts et près de 170 blessés mardi dans le nord-ouest de la Syrie. Alors que la Grande-Bretagne parle d’un vraisemblable crime de guerre, la Russie affirme que l’aviation syrienne a frappé un « entrepôt terroriste » contenant des substances toxiques.
La Tunisie n’est pas opposée à une reprise de ses relations diplomatiques avec la Syrie, rompues il y a cinq ans, a déclaré ce mardi le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi. Dans le même temps, plusieurs capitales internationales mettaient en cause le régime de Bachar el-Assad après l’attaque aux gaz toxiques d’une ville syrienne.
Au moins 72 personnes ont perdu la vie ce mardi, dont 20 enfants et 17 femmes, dans une attaque au gaz toxique perpétrée par les airs dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Une commission de l’ONU doit désormais enquêter.
L’ONU a annoncé que cinq millions de Syriens, soit un quart de la population, sont devenus des réfugiés. La guerre en Syrie court depuis six ans maintenant.
« Nous avons pu suivre Staffan de Mistura pendant les cinq mois qui ont précédé la chute d’Alep-Est, cinq mois qui resteront comme le symbole de l’impuissance de la communauté internationale », annonce la voix off.
Consolidé militairement par ses alliés russe et iranien, le maître de Damas a du même coup rompu son isolement diplomatique. Du pire des possibles, il est devenu le moindre mal.
13 000 pendaisons en l’espace de quatre ans : une enquête inédite d’Amnesty International lève le voile sur la réalité glaçante de la prison syrienne de Saidnaya.
Plus que jamais concurrencé régionalement, ébranlé économiquement, le royaume wahhabite s’est résolu à prendre des mesures radicales. Souvent avec brutalité. Mais la dynastie régnante, fer de lance des contre-révolutions arabes, tient bon.
Le dessinateur David B. et le spécialiste de l’Islam contemporain Jean-Pierre Filiu ont uni leurs talents pour décortiquer plus de deux cents ans de relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient. Un choc graphique à la mesure d’une histoire complexe.
Un cessez-le-feu en Syrie doit entrer en vigueur sur l’ensemble du territoire dans la nuit de jeudi à vendredi, sous l’égide de la Russie et de la Turquie. Il ne concerne pas l’État islamique ni le Front al Nosra.
Le régime syrien a annoncé jeudi avoir repris le contrôle total d’Alep, deuxième ville du pays. C’est la plus importante victoire de Bachar al-Assad face aux rebelles depuis le début de la guerre il y a cinq ans.
Alors qu’il visitait une exposition dans une galerie d’art d’Ankara, l’ambassadeur de Russie en Turquie Andreï Karlov a été tué par balles ce lundi. L’homme qui a ouvert le feu sur lui était un policier à en croire les déclarations du maire de la capitale.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé ce lundi à l’unanimité de déployer des observateurs internationaux à Alep pour y superviser les évacuations de civil et évaluer leur situation. La Russie, alliée indéfectible de Bachar Al-Assad, n’a finalement pas posé son veto.