Échaudée par les expériences passées, l’assemblée parlementaire mise en place après la chute de l’ex-président Blaise Compaoré avait interdit en juin 2015 aux militaires de s’impliquer en politique. Les députés ont fait machine arrière jeudi, avec le vote d’un amendement autorisant à nouveau les membres de l’armée à participer au gouvernement.
Le compte-rendu de l’expertise des conversations téléphoniques supposées entre Djibrill Bassolé et Guillaume Soro pendant le coup d’État manqué de septembre 2015 aurait dû être transmis à la justice burkinabè il y a plus de deux semaines. Il n’en a rien été. Explications.
Le gouvernement du Burkina a affirmé vendredi avoir déjoué au début du mois une nouvelle tentative de déstabilisation, préparée par des membres de l’ex-garde prétorienne du président Blaise Compaoré dissoute après l’échec du putsch de septembre 2015. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) estime que les récentes apparitions médiatiques de Blaise Compaoré sont à mettre en lien avec ces événements.
Le colonel Mamadou Bamba, l’officier qui avait annoncé le coup d’État du général Gilbert Diendéré en direct à la télévision nationale, le 17 septembre 2015, a été remis en liberté provisoire mardi à Ouagadougou.
Selon nos informations, François Yaméogo, le juge d’instruction militaire chargé de l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015, a adopté le 23 septembre une ordonnance demandant à Hermann Künzel, expert allemand en investigations acoustiques officiant notamment auprès de la CPI, d’analyser les enregistrements téléphoniques mettant en cause l’ancien ministre Djibrill Bassolé.
Retiré dans sa ferme de Dayoubsi, celui qui a dirigé le pays après la chute de Compaoré est un homme apaisé. Pour Jeune Afrique, il revient sur ces treize mois de transition à haut risque, avec le sentiment du devoir accompli.
La justice militaire burkinabè a ordonné l’analyse, par un expert indépendant, des écoutes qui mettent en cause Djibrill Bassolé et Guillaume Soro dans la tentative de putsch de septembre 2015 au Burkina Faso.
Le 16 septembre 2015, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le général Gilbert Diendéré tentaient un coup d’État contre le régime de transition. Un an après, Jeune Afrique fait le point sur l’enquête.
La défense de Djibrill Bassolé a déposé plainte jeudi devant le groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires. Accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État au Burkina, l’ancien ministre des Affaires étrangères attend depuis un an son procès à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou.
Rencontré à la Maison d’arrêt et de correction des armées de Ouagadougou, l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui n’a rien perdu de son flegme après onze mois de prison, se dit impatient de pouvoir s’expliquer lors d’un procès.
Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Alioune Zanré, a fait le point l’état d’avancement de l’enquête sur le putsch manqué et de l’affaire Thomas Sankara, lors d’une conférence de presse vendredi.
Léonce Koné, ancien ministre et proche de Blaise Compaoré, a été remis ce mercredi en liberté provisoire par la justice militaire. C’était le dernier responsable du CDP détenu dans le cadre de l’enquête sur le putsch manqué de septembre 2015.
Depuis sa prise de fonction, le président burkinabè a procédé à un certain nombre d’ajustements dans la façon dont l’enquête sur la tentative de coup d’État de septembre 2015 est menée. Décryptage.
Le commandant Abdoul Aziz Korogo et plusieurs officiers de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui avaient tenté un coup d’État contre le régime de transition en septembre 2015, ont été remis en liberté provisoire par la justice militaire ces derniers jours.
Arrêté fin janvier pour son implication présumée dans la tentative de coup d’État de la mi-septembre, Eddie Komboïgo, le président du CDP, a été remis en liberté provisoire ce lundi, tout comme la belle-fille du général Gilbert Diendéré, Fatoumata Thérèse Diawara.
Roch Marc Christian Kaboré souhaite en terminer rapidement avec l’épineux dossier de la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015, qui monopolise le débat public depuis des mois à Ouagadougou.
Le nouveau procureur du tribunal militaire a indiqué que l’ex-président était toujours ciblé par un mandat d’arrêt international pour son rôle présumé dans l’assassinat de Thomas Sankara et que celui-ci n’avait « jamais été annulé ».
Deux magistrats du tribunal militaire, en charge des enquêtes sur la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015 et l’assassinat de Thomas Sankara, ont été dessaisis de ces affaires emblématiques.
Accusé de complicité dans le putsch manqué de la mi-septembre 2015, Me Mamadou Traoré, ex-bâtonnier du Burkina Faso, a été inculpé le 25 avril d’atteinte à la sûreté de l’État, de complicité d’assassinat et de complicité de coups et blessures volontaires.
De nouveaux éléments sont venus alourdir les charges pesant sur Djibrill Bassolé, accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État au Burkina, à la mi-septembre 2015, sur la foi d’entretiens téléphoniques compromettants.
Accusé d’avoir soutenu le pustch manqué, mi-septembre, à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a publié mercredi un « e-book » sur son site internet pour dénoncer une « cabale » à son encontre.
Inconnu du grand public, l’homme se targue de prodiguer ses conseils aux quatre coins du continent. Jusqu’à encourager le général Diendéré, alors en plein putsch, à résister. Et il assume !
Visé par un mandat d’arrêt international pour son implication dans le putsch manqué de la mi-septembre, l’adjudant-chef Moussa Nébié, qui avait trouvé refuge à Abidjan, a été extradé samedi vers le Burkina par les autorités ivoiriennes.
C’ est un acte rare, qui illustre la transformation de la justice burkinabè en moins d’un an. Le 25 septembre 2015, alors que les putschistes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) n’avaient pas encore déposé les armes et se montraient toujours menaçants à Ouagadougou, Laurent Poda, le procureur général de la République, annonçait l’ouverture d’une enquête sur le coup d’État déclenché quelques jours plus tôt.
Tous les deux inculpés dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État contre le régime de transition, mi-septembre, Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré ont adopté des tactiques de défense différentes face aux juges. Explications.
Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti de Blaise Compaoré, a été arrêté vendredi au Burkina. Il devrait être auditionné, dans le cadre de l’enquête sur le coup d’État du 16 septembre 2015, avant d’être présenté à un juge.
Les membres du bureau de l’Assemblée nationale ont exprimé mercredi, dans un communiqué, leur soutien « franc et entier » à Guillaume Soro. Ils demandent « le retrait pur et simple » du mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a réagi mardi au mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Selon nos informations, le Burkina Faso a émis un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro. Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne est accusé par la justice militaire burkinabè d’avoir soutenu le putsch du général Gilbert Diendéré et de l’ex-RSP, à la mi-septembre.