Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a été poussé à la démission, lundi 24 janvier 2022. Un Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, présidé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a annoncé avoir pris le pouvoir.
Qu’ils aient été renversés par un coup d’État militaire ou contraints à quitter le pouvoir par la rue, les chefs d’État déchus ont rarement un sort enviable. Tour d’horizon, en infographie, de la situation de ces puissants tombés de leur piédestal.
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a donné de nombreux détails opérationnels et cité une quinzaine de noms, dont ceux d’anciens officiels burkinabè dont l’objectif serait de « prendre le palais présidentiel » à Ouagadougou.
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a reconnu que, en plus des civils, des militaires et des « VDP » ont également été tués, sans préciser leur nombre.
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
Le président togolais affiche un leadership régional qui ne s’embarrasse d’aucune contrainte idéologique ou juridique, en particulier en matière de médiation dans les situations de crise. Mais, qu’il agace ou qu’il séduise, force est de reconnaître que son activisme engrange des succès.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Mali, Burkina Faso, Niger. En moins d’une année, l’Agence française de développement a dû tourner le dos à trois de ses pays « prioritaires ». De quoi accélérer le processus de transformation en cours au sein du groupe, initié notamment par le président Emmanuel Macron.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont pris la sous-région de court en annonçant, le 28 janvier, leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Escalade des tensions entre Paris et les putschistes du Sahel, montée en puissance des discours complotistes et des malentendus… Pourquoi il est temps de se débarrasser des fantômes et des vieux réflexes de la Françafrique.
Le gouvernement de transition burkinabè a affirmé, le 18 janvier, avoir déjoué une nouvelle tentative de coup d’État et lancé une traque contre un « réseau », composé de militaires et de civils.
En septembre 2023, les régimes putschistes malien, burkinabè et nigérien ont scellé leur union sur les plans diplomatique, économique et sécuritaire. Leur objectif : s’émanciper de la Cedeao.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du secrétaire général de l’ONU plaide pour une reprise du dialogue entre la Cedeao et les différentes juntes au pouvoir dans la région.
Le régime de transition d’Ibrahim Traoré a adopté un projet de loi révisant la Constitution et consacrant les langues nationales comme langues officielles à la place du français.
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération avec pour ambition de parvenir, à terme, à une fédération.
Le JNIM a lancé dimanche un assaut massif contre le camp militaire de Djibo. Bien que les autorités n’aient fourni aucun bilan, au moins 22 soldats, une cinquantaine de jihadistes et de nombreux civils ont été tués.
Un débat sur les relations entre la France et les pays africains était organisé ce 21 novembre à l’Assemblée nationale, à Paris. Rejet de la France, attitude divergente en fonction des régimes, franc CFA… Face à des ministres défendant leur bilan, les élus d’opposition ont multiplié les critiques.
Chantre de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest, l’union économique et monétaire, qui rassemble depuis 1994 huit pays membres autour du franc CFA, est plus divisée que jamais. Pour repousser les menaces d’implosion, nombreux sont ceux qui réclament des réformes.
Le tribunal administratif de Ouagadougou a ordonné lundi la libération de l’homme d’affaires Anselme Sansan Kambou, enlevé devant chez lui à la mi-septembre.
Qu’ils soutiennent ou non les nouveaux pouvoirs au Sahel, les membres des diasporas nigérienne, malienne et burkinabè sont plus que jamais déterminés à aider leurs proches en transférant de l’argent ou en investissant dans de petits projets.
Les sanctions de la Cedeao qui ont visé les pays dirigés par des juntes se retournent contre ceux qui les ont prises. Du Sénégal au Bénin en passant par la Côte d’Ivoire, tous ont connu à divers degrés une baisse de leurs échanges commerciaux avec leurs voisins.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce 29 septembre à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, presque un an jour pour jour après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
À quelques jours de l’anniversaire du coup d’État, les soutiens du capitaine Ibrahim Traoré avaient appelé à descendre dans la rue pour défendre le régime.
Les représentants de Bamako et de Ouagadougou ont témoigné leur soutien à la junte nigérienne, empêchée de prendre la parole à l’Assemblée générale de l’ONU. Ils ont également enchaîné les coups contre la France, accusée d’être complice du terrorisme.
Les régimes militaires dirigés par Assimi Goïta au Mali, Ibrahim Traoré au Burkina Faso et Abdourahamane Tiani au Niger ont signé samedi une charte établissant une alliance défensive.