Deux chefs de gouvernement pour un seul pays, c’est trop. Afin de tenter de désamorcer la crise qui s’annonce, le chef de l’État a reçu Abdulhamid al-Dabaiba puis Fathi Bachagha.
L’ONU s’apprêterait à reconnaître la nomination par le Parlement de Tobrouk de Fathi Bachagha, l’ancien ministre de l’Intérieur, à la tête d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Mais l’actuel Premier ministre n’entend pas céder la place.
Au lieu d’assurer le contrôle des flux migratoires réclamé et financé par l’UE, les puissants chefs des milices libyennes s’enrichissent sans vergogne sur le dos des migrants. Enquête.
Femme et Amazigh, Leila Salim Ben Khalifa a peu de chances d’être la prochaine présidente libyenne. Mais sa vision et son positionnement témoignent, malgré un frère sulfureux, d’une conception plus professionnelle de la politique.
C’est un trio d’adversaires politiques qui s’est discrètement réuni au Maroc après le report de la présidentielle libyenne du 24 décembre. Objectif : organiser le remplacement du Premier ministre, Abdulhamid al-Dabaiba.
Comme il fallait le craindre, le grand rendez-vous électoral du 24 décembre a été différé. Un report censé permettre d’annuler certaines candidatures, dont celle de Seif el-Islam Kadhafi, avant la nouvelle échéance prévue fin janvier.
Heureux comme un Amazigh en Libye. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la communauté berbère libyenne a repris son destin en main. Mais elle craint aujourd’hui le retour de l’autoritarisme incarné par les figures du maréchal Haftar et de Seif el-Islam Kadhafi.
Après avoir misé sur le maréchal Haftar, Emmanuel Macron, par la voix de son envoyé spécial en Libye Paul Soler, a choisi une stratégie plus pragmatique pour marquer le retour de Paris dans le jeu.
Entre les manœuvres du Premier ministre candidat Abdulhamid Dabaiba, le blocage du recours de Seif el-Islam Kadhafi à Sebha et la démission du patron de la mission des Nations unies, les tensions politiques vont crescendo. Et compromettent gravement le processus électoral.
Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
Les deux anciens cadres de la Kadhafie ont vu leur retour en politique entravé par la Haute commission électorale, alors que de nombreuses incertitudes continuent de peser sur la tenue du scrutin présidentiel.
Le président Emmanuel Macron s’apprête à accueillir la troisième conférence internationale sur la Libye. Objectif : appuyer le processus électoral en cours. Mais des incertitudes continuent de peser sur la composition des participants.
Alors qu’Emmanuel Macron accueille ce vendredi 12 novembre une nouvelle rencontre consacrée à la Libye, des tensions s’accentuent au sommet entre Mohammed El Menfi et son Premier ministre.
Un an et demi après la fin de l’offensive de Khalifa Haftar et un peu plus d’un mois avant un éventuel scrutin présidentiel, Tripoli renaît. Une renaissance qui n’a pas pour autant fait disparaître les maux endémiques de la capitale libyenne. Reportage.
Orchestré par le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh Issa, le vote d’une motion de défiance contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) pourrait porter un coup fatal à la tenue des élections prévues en décembre. Décryptage d’une situation politique inextricable.
Poids lourd de la cité-État de Misrata et ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha parcourt les capitales étrangères pour préparer sa campagne. Jeune Afrique s’est entretenu avec lui.
Le président du Parlement libyen, Aguila Saleh, a ratifié la loi relative à la prochaine élection du chef d’État libyen, une démarche contestée par d’autres institutions politiques et plusieurs députés.
Offensive de Haftar, sort des Kadhafi, ingérences des grandes puissances, mercenaires… L’ex-émissaire de l’ONU en Libye raconte tout à JA dans un grand entretien. Deuxième partie.
Alors que la première conférence de Berlin consacrée à la Libye avait débouché sur des déclarations d’intention, des avancées tangibles ont été notées lors de la deuxième édition. Explications.
Le président, l’homme de Dieu et l’homme de l’ombre. La rencontre, le 20 juin, entre le chef de l’État congolais, le cheikh tunisien Farhat Jaabiri et le président de la Fondation Brazzaville Jean-Yves Ollivier, au palais présidentiel de Brazzaville, avait tout d’un rendez-vous inédit. Explications.
Représentant l’unité du pays, le nouveau gouvernement libyen peine à préparer les élections de décembre et à obtenir le départ des forces étrangères. Quant au maréchal Haftar, il n’a pas dit son dernier mot…
Le Maroc et les États-Unis ont lancé le 7 juin une session d’exercices militaires conjoints près du Sahara. Les opérations doivent s’achever le 18 juin. Reportage.
L’organisation patronale française, le Medef, veut se repositionner sur les grands contrats. Mais les groupes français accusent un retard sur les firmes turques et italiennes.
L’Algérie et la Libye, qui partagent près de 1 000 km de frontières, travaillent à la reprise de leurs liaisons terrestres et maritimes, a indiqué le ministre algérien des Affaires étrangères, en marge d’une visite du chef du gouvernement libyen, Abdulhamid al-Dabaiba.
En dix ans, Pékin est devenue l’un des principaux partenaires économiques de Tripoli. En se tenant à une prudente équidistance des diverses forces politiques…