Pour la première fois depuis 1999, le Front des forces socialistes va présenter un candidat à l’élection présidentielle algérienne. Premier secrétaire national du parti depuis juillet 2020, Youcef Aouchiche ambitionne de se faire une place dans une campagne qui s’annonce, pour l’instant, sans suspense.
En 2023, la dirigeante de l’une des principales organisations patronales du pays s’était exposée en s’attaquant au comité interministériel accusé d’exercer une répression exagérée sur les entreprises. Discrète depuis lors, elle revient par la grande porte en se déclarant candidate à la présidentielle du 7 septembre.
Arrivé à la tête du Mouvement pour la société et la paix en 2023, pour succéder au charismatique Abderrezek Makri, Adelali Hassani sait que le scrutin présidentiel de cette année est presque joué d’avance. Mais il espère positionner son camp pour les législatives qui suivront.
Alors que le président Tebboune n’a toujours pas officiellement annoncé ses intentions en vue du scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre, les outsiders se positionnent. Parmi eux, Belkacem Sahli et son Groupe des partis pour la stabilité et les réformes.
À moins de quatre mois de la présidentielle, la présidence algérienne a pris l’initiative de réunir les formations représentées dans les assemblées élues. Non pour évoquer l’organisation du scrutin – même si les questions de démocratie ont été abordées – mais pour parler de sujets plus larges, tels que la politique étrangère.
La cheffe du Parti des travailleurs, emprisonnée durant neuf mois dans la foulée du mouvement de contestation du Hirak en 2019, a annoncé samedi 18 mai sa candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre en Algérie.
Officiellement, rien ne filtre sur la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à sa propre succession. Mais à trois mois de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre, les signaux se multiplient. Dernier en date, le soutien des sénateurs.
Trois fois candidate à la présidentielle sous le régime de Bouteflika, la patronne du Parti des travailleurs entend faire du scrutin de septembre 2024 l’occasion d’aborder les sujets qui fâchent.
Un mois après avoir avancé la date du scrutin présidentiel, le chef de l’État algérien ne s’est toujours pas prononcé sur ses intentions. Mais elles ne font guère de doute.
Première candidate déclarée à l’élection présidentielle, la patronne de l’UCP s’inquiète des conditions dans lesquelles le scrutin sera organisé. Et le fait qu’il ait été avancé de trois mois n’est pas de nature à la rassurer.
En cours d’élaboration, l’avant-projet de loi organique sur les partis politiques semble taillé sur mesure pour permettre à l’État de placer sous contrôle l’activité des partis, et ce à quelque mois de la présidentielle. Tollé au sein de l’opposition.
En annonçant, le 21 mars, que l’élection présidentielle prévue en décembre était avancée à septembre, le pouvoir a pris tout le monde de court. Passée la sidération, la classe politique manifeste son étonnement et son mécontentement.
Alors que le scrutin présidentiel était prévu en décembre 2024, le chef de l’État décide, contre toute attente, de l’organiser trois mois plus tôt. Si Tebboune se déclare candidat, l’affaire semble pliée d’avance. Mais il ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet.
L’exécutif algérien vient d’annoncer que le scrutin présidentiel se tiendrait en septembre, et non en décembre comme prévu. Une surprise que les observateurs tentent de décrypter.
La présidence de la République a annoncé la tenue d’une « élection présidentielle anticipée » samedi 7 septembre 2024. On ignore encore si Abdelmadjid Tebboune a l’intention de briguer un second mandat.
Avocate, opposante et femme de caractère, la patronne de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) s’est lancée dans la course à la présidentielle de décembre 2024 et dresse un constat plutôt sévère de l’état du pays.