À deux ans de la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, le double scrutin – municipales et régionales – du 2 septembre 2023 devait permettre d’ d’évaluer le rapport de force électoral entre le RHDP d’Alassane Ouattara, le PDCI de feu Henri Konan Bédié, le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le FPI de Pascal Affi N’Guessan. Les résultats sont sans ambigüité, le parti présidentiel a largement remporté ces élections, asseyant ainsi un peu plus sa domination sur le paysage politique ivoirien.
Après les locales du 2 septembre, l’ancien parti unique est en net recul à travers la Côte d’Ivoire par rapport aux scrutins de 2018. Mais ses maires abidjanais, eux, ont réussi à conserver leurs sièges malgré l’hégémonie du RHDP.
Le maire sortant, l’indépendant Ouattara Kaweli, a finalement remporté les municipales – scrutin une première fois annulé en septembre –, selon des résultats rendus publics par la CEI le 5 décembre.
Après leur annulation, le 2 septembre, pour cause d’irrégularités, quelques élections municipales – et une régionale – ont été rejouées, ce 2 décembre. Parmi elles, celle du fief de Guillaume Soro, où l’un des proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale, le maire sortant Kaweli Ouattara, revendique la victoire.
Deux semaines après les résultats définitifs des scrutins dont le parti d’Alassane Ouattara est sorti largement vainqueur, celui de l’ancien président sort les griffes.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est imposé aux municipales dans la commune la plus peuplée d’Abidjan. Une victoire politique majeure, qui consolide sa place dans le camp Ouattara à deux ans de la présidentielle.
En faisant basculer le Haut-Sassandra dans le giron du RHDP lors des dernières régionales, le ministre de la Promotion de la jeunesse a affirmé son statut de figure montante du camp présidentiel.
En Côte d’Ivoire, à l’issue des scrutins du 2 septembre, certaines personnalités politiques de premier plan ont dû admettre leur défaite. Tout en tentant malgré tout de faire du lobbying auprès des proches du président, restés inflexibles.
Affecté par le décès de son président, début août, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire est en net recul par rapport aux locales de 2018. Mais il demeure le premier parti d’opposition en nombre d’élus.
Fabrice Sawegnon conteste la réélection de Jacques Ehouo à la tête de la commune stratégique du centre-ville d’Abidjan. Le candidat du RHDP a formulé un recours devant la Commission électorale indépendante (CEI) le 6 septembre.
Considéré comme un test avant la présidentielle de 2025, le double scrutin ivoirien – régional et municipal – du 2 septembre a été marqué par une large victoire du RHDP d’Alassane Ouattara. Décryptage en cartes et en infographies des résultats.
Trois jours après la réélection de l’opposant Jean-Marc Yacé pour un nouveau mandat, l’hôtel de ville de la commune huppée d’Abidjan a été investi par des gendarmes. Quelques heures plus tôt, son adversaire du RHDP, Éric Taba, avait dénoncé une « magouille » électorale.
À l’issue des élections locales du 2 septembre, le parti de l’ancien président, rentré à Abidjan en 2021, n’a pas réalisé le retour triomphal tant espéré par ses militants.
Le parti au pouvoir est sorti largement vainqueur des élections régionales et municipales. Une page politique se tourne et les regards se braquent déjà sur la présidentielle de 2025.
Les premiers résultats des élections municipales et régionales organisées le 2 septembre en Côte d’Ivoire donnent le camp présidentiel largement en tête devant ses principaux rivaux du PDCI et du PPA-CI, au terme d’un scrutin qui s’est déroulé sans incident majeur.
Entre difficultés d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine et concurrence accrue, le secteur meunier traverse une passe délicate, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il n’en demeure pas moins dynamique. Explications.
Ce samedi 2 septembre se tiennent les élections municipales et régionales. Un scrutin déterminant pour les trois principaux partis du pays – RHDP, PDCI et PPA-CI – à deux ans de la prochaine présidentielle, en 2025.
À l’occasion des élections municipales et régionales du 2 septembre, le RHDP confirmera-t-il sa domination ? Le PDCI, endeuillé, résistera-t-il ? Quel score obtiendra le PPA-CI de Laurent Gbagbo ? Tour d’horizon des points chauds et des personnalités qui jouent gros dans ces scrutins.
Alors que la campagne se terminait ce 31 août en Côte d’Ivoire, les principaux candidats à la mairie de la commune la plus peuplée d’Abidjan ont tenté, une ultime fois, de convaincre les électeurs.
L’ancienne capitale ivoirienne, qui a subi récemment d’importantes érosions côtières et des inondations, sera le théâtre d’un duel entre le maire sortant, Jean-Louis Moulot, candidat de la formation présidentielle, et Linda Diplo, candidate du parti de feu Henri Konan Bédié, qui bénéficiera de l’appui du PPA-CI de Laurent Gbagbo.
Le Premier ministre est candidat à sa réélection à la tête du conseil régional qu’il dirige depuis 2013. Grand favori du scrutin, il espère un carton plein du RHDP dans sa région.
Après la mort de l’ancien président ivoirien, qui a dirigé le PDCI d’une main de fer pendant près de trente ans, l’heure est à l’union. La bataille pour la succession sera pourtant inévitable.
Seydou Soro a été investi par le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Aux élections locales du 2 septembre, il affrontera dans les urnes Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet d’Alassane Ouattara.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a organisé son premier meeting de campagne ce 26 août, à une semaine des élections locales. Saura-t-il tenir en échec ses concurrents, Michel Gbagbo et Dia Houphouët, pour conserver la commune dans l’escarcelle du RHDP ?
Fils d’une famille historique du parti de feu Henri Konan Bédié, le maire sortant tentera de conserver cette commune abidjanaise lors d’un scrutin qui s’annonce très disputé, le 2 septembre.
Ce 2 septembre, à l’occasion des élections municipales en Côte d’Ivoire, la commune du Plateau, dans le district d’Abidjan, sera l’objet de toutes les attentions.
Dans cette interview qu’il a accordée à Jeune Afrique, le porte-parole du PPA-CI de Laurent Gbagbo revient sur l’exclusion de son mentor des listes électorales, la transparence des municipales et des régionales du 2 septembre, et les alliances de son parti avec le PDCI.
La grande commune populaire d’Abidjan, 1,5 million d’habitants, attise toutes les convoitises politiques. Lors des municipales du 2 septembre, Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale, y défiera Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président.
Le PDCI et le PPA-CI présenteront des candidatures communes aux élections municipales et aux régionales prévues le 2 septembre, mais s’affronteront dans certaines zones. Une situation susceptible de créer des frustrations dans le camp de Laurent Gbagbo.