Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé depuis la bande de Gaza une offensive d’une ampleur sans précédent contre Israël. Aux traditionnels tirs de roquettes sont venus s’ajouter des attaques terrestres, souvent contre des cibles civiles, et la capture de centaines d’otages qui pourraient servir de monnaie d’échange contre des prisonniers palestiniens.
L’horreur des images a provoqué une indignation mondiale, mais très vite les réactions ont divergé. À ceux qui condamnent sans réserve le Hamas et assurent Israël de leur soutien indéfectible répondent d’autres voix qui estiment que Tel-Aviv est responsable de l’échec du processus de paix et, indirectement, des attaques du 7 octobre. D’autres encore tentaient difficilement de faire valoir un point de vue nuancé, rappelant que la Palestine ne se résume pas au Hamas.
Intervenant dans un contexte de grandes manœuvres diplomatiques – normalisation des relations de nombreux pays arabes avec Israël, rétablissement de liens entre l’Arabie saoudite et l’Iran… – le « Déluge d’Al-Aqsa » lancé par les islamistes du Hamas risque d’avoir des conséquences géopolitiques majeures. Et durables.
Les chefs des renseignements israéliens, ainsi que des représentants des États-Unis, poursuivent les discussions après la tournée infructueuse du chef de la diplomatie américaine.
Dans l’équipe du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui vient à nouveau de rencontrer les responsables israéliens et palestiniens, on souligne les « déclarations non constructives » du Premier ministre israélien.
Le chef de la diplomatie américaine a prévenu que les pourparlers sont à « un moment décisif », à l’occasion de son neuvième voyage dans la région depuis le début de la guerre à Gaza.
Benyamin Netanyahou et le Hamas s’accusent de faire échouer un accord porté à bout de bras par les États-Unis qui espèrent, aussi, faire baisser la tension régionale.
Alors que le premier cas de poliomyélite en vingt-cinq ans vient d’être confirmé dans le bande Gaza, António Guterres a rappelé la nécessité de « pauses humanitaires » afin de permettre une campagne de vaccination auprès de 640 000 enfants de moins de dix ans.
Les négociations continuent ce vendredi 16 août, à Doha, en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, au moment où une attaque sanglante perpétrée par des colons juifs en Cisjordanie a soulevé la réprobation générale, y compris celle des dirigeants israéliens.
Cet appel du mouvement islamiste palestinien intervient au lendemain d’un raid israélien sur une école, considéré comme l’un des plus meurtriers depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Des habitants fuient en masse Khan Younès, dans le sud du territoire, avant de nouvelles opérations israéliennes.
L’ACTU VUE PAR – Le géopolitologue analyse les éventuelles conséquences de la série d’assassinats ciblés de leaders du Hamas et du Hezbollah par Israël, évoquant une désolidarisation croissante des alliés de Tel Aviv et le spectre d’une guerre régionale élargie.
À la suite de l’intervention des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, Israël va envoyer, le 15 août, des négociateurs afin d’aboutir à la concrétisation d’un accord.
La Turquie s’est jointe, mercredi 7 août, à la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ, pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.
Yahya Sinwar, considéré comme un cerveau de l’attaque du 7 octobre contre Israël, a été désigné, mardi 6 août, comme le nouveau chef politique du Hamas.
Les manœuvres diplomatiques se sont intensifiées, lundi 5 août, pour tenter d’éviter une escalade militaire au Moyen-Orient, alors que de nombreux pays appellent leurs ressortissants à quitter le Liban.
Appels à quitter le Liban, renforcement du dispositif militaire américain dans la région, suspension de liaisons aériennes… Les inquiétudes face à une escalade militaire au Moyen-Orient s’amplifient après la multiplication des menaces de l’Iran et de ses alliés contre Israël.
Tandis que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi en Iran, doit être enterré ce vendredi au Qatar, où il vivait en exil, l’Iran et ses alliés préparent leur riposte.
L’armée israélienne a déclaré, ce jeudi 1er août, que Mohammed Deif, le chef de la branche armée du Hamas, avait été « éliminé » dans une frappe, le 13 juillet, dans la bande Gaza.
La mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé, mardi 30 juillet, par une frappe israélienne près de Beyrouth, au Liban, a été annoncée hier, mercredi, par le mouvement islamiste.
Ce 29 juillet, visant Fouad Chok, un commandant du Hezbollah accusé d’être responsable de l’attaque sur le Golan occupé, l’armée israélienne a frappé la banlieue sud de Beyrouth, faisant trois morts – des civils- et des dizaines de blessés.
Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, a été tué dans une frappe, mercredi 31 juillet, alors qu’il séjournait à Téhéran. Le mouvement islamiste palestinien accuse Israël et condamne « un lâche assassinat ».
Portant le conflit à niveau inédit, la frappe dont est accusé le Hezbollah sur le Golan occupé marque une escalade dans la guerre que mène Israël contre le Hamas et ses alliés. Bien que l’organisation libanaise chiite ait nié toute implication dans l’attaque de samedi 27 juillet, Tel Aviv a promis « une réponse sévère ».
Le combat entre l’Algérien Messaoud Redouane Dris et l’Israélien Tohar Butbul, programmé ce 29 juillet au Jeux olympiques de Paris 2024, n’a pas eu lieu. Le judoka est soupçonné d’avoir sciemment fait défection.
Après les menaces d’Israël de le frapper « avec force », en représailles à un tir de roquette meurtrier sur le Golan annexé, le Hezbollah a évacué des positions au Liban.
En visite aux États-Unis, le Premier ministre israélien s’est entretenu avec le président Joe Biden et avec les deux candidats à la présidentielle de novembre, Kamala Harris et Donald Trump. Le 25 juillet, une manifestation pour la paix réunissant Israéliens et Palestiniens a été organisée à Tel Aviv.
Au lendemain du discours du Premier ministre israélien devant le Congrès américain, l’armée israélienne a annoncé le retour des dépouilles de cinq otages, habitants de kibboutz près de la bande de Gaza.
Une lauréate privée de prix à cause d’un keffieh, une cérémonie de remise des diplômes annulée après une pétition critiquant les accords bilatéraux… Dans les universités marocaines, les polémiques se multiplient face aux initiatives pro-palestiniennes.
En visite aux États-Unis, Benyamin Netanyahou doit prononcer un discours devant le Congrès avant de rencontrer le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l’ex-président américain Donald Trump, ces deux derniers concourant pour la présidentielle de novembre.
La Cour internationale de justice, la plus haute instance judiciaire de l’ONU, l’a confirmé le 19 juillet : l’occupation israélienne des territoires palestiniens est illégale, et les États membres des Nations unies doivent en tenir compte dans leurs relations avec Tel Aviv. Entretien avec le juriste Mondher Bel Hadj Ali.
Quatorze factions palestiniennes ont signé un accord qui prévoit la mise en place d’un « gouvernement intérimaire de réconciliation nationale » dans la bande de Gaza après la guerre.
Le déplacement de Benyamin Netanyahou intervient après neuf mois de guerre entre l’armée israélienne et le Hamas à Gaza, qui ont crispé les relations entre Israël et les États-Unis, son premier allié et soutien indéfectible.
Les rebelles yéménites ont menacé Tel-Aviv, le 21 juillet, d’une « réponse énorme » à ses frappes meurtrières contre le port de Hodeida, toujours en flammes, dans une nouvelle escalade régionale liée à la guerre à Gaza.
La Cour internationale de justice, considérée comme la plus haute juridiction de l’ONU, estime qu’Israël est une « puissance occupante » en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est. Elle appelle à cesser cette occupation le plus rapidement possible. Détails d’un avis non contraignant, mais puissant sur le plan symbolique et juridique.