Après l’annonce faite par Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de la probabilité d’un report des élections en RDC, l’opposition congolaise ne décolère pas. L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, revient pour Jeune Afrique sur ce que dit l’accord du 31 décembre.
La préfecture de police de Paris a interdit un concert d’un artiste congolais prévu samedi soir à l’Olympia après des débordements d’opposants au régime du président Kabila qui ont conduit à trois interpellations, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Le président Joseph Kabila et les principaux leaders de l’opposition sont parvenus à un accord inédit, mais fragile, pour organiser les élections d’ici à la fin de 2017. Qui ne résout pas tous les problèmes, tant s’en faut.
L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, est revenu mercredi pour Jeune Afrique sur les voies de sortie de crise en RD Congo préconisées par la principale plateforme de l’opposition. Interview.
La police congolaise a indiqué ce mercredi que les violences de ces quatre derniers jours avaient fait 31 morts sur l’ensemble du territoire. Plus de 270 « inciviques » auraient par ailleurs été interpellés.
Le Premier ministre, Samy Badibanga, a appelé la population « au calme » et les forces de l’ordre « à la retenue », peu avant sa prise de fonctions, dans un climat explosif. Joseph Kabila, dont le mandat se terminait en théorie la nuit dernière, a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement.
Le président Joseph Kabila a nommé dans la nuit de lundi à mardi un nouveau gouvernement en RD Congo. Et ce malgré les coups de sifflets entendus au même moment à Kinshasa pour lui rappeler que son dernier mandat était arrivé à son terme.
Un casque bleu tué à Butembo, tension à l’Université de Kinshasa, des interpellations… Ce lundi, Kikaya Bin Karubi, le conseiller diplomatique de Joseph Kabila, a dressé le bilan de la dernière journée au pouvoir du président congolais.
Réseaux sociaux coupés, renforcement de la présence militaire dans les grandes villes du pays et à Kinshasa, la capitale… La fin du second mandat du président congolais Joseph Kabila ce lundi ouvre une page d’incertitude en RDC.
Depuis 2003, la famille Kabila a mis en place un empire qui couvre un nombre considérable de domaines, selon une enquête de « Bloomberg ». Cette emprise très rémunératrice sur l’économie du pays expliquerait les réticences du président à quitter le pouvoir, estime l’agence.
Les autorités congolaises ont demandé un filtrage ou une coupure des réseaux sociaux en RDC à partir de dimanche, moins de 48 heures avant la fin du mandat du président Joseph Kabila, selon les informations recueillies jeudi par l’AFP auprès d’opérateurs internet.
Pour prévenir d’éventuels débordements, le gouvernement congolais a suspendu jusqu’au 14 janvier le championnat de football de première division (Linafoot) de la RD Congo, craignant des « violences » autour de la fin du mandat du président Joseph Kabila, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Sept hauts responsables de la République démocratique du Congo (RDC) accusés d’entraver le processus démocratique à quelques jours du terme du mandat du président Joseph Kabila, initialement censé avoir lieu le 20 décembre, sont visés par l’Union européenne.
La Commission chargée d’organiser les élections en République démocratique du Congo a annoncé ce mardi avoir évalué à 1,8 milliard de dollars le budget pour financer les scrutins prévus dans la Constitution. La date de l’élection présidentielle en revanche n’est toujours pas connue.
Arrêté ce dimanche à Kinshasa, Tchèques Bukasa, journaliste pour un site d’information congolais, a été relâché après six heures de détention. Il avait été appréhendé par des agents des services de sécurité, a-t-on appris auprès de son employeur.
Au moins six personnes, dont cinq militants de « Bye-Bye Kabila », un mouvement à l’initiative de la Lucha appelant à la confiscation des biens d’une trentaine de personnalités congolaises, ont été arrêtées jeudi à Bunia dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a rapporté l’AFP de sources concordantes.
C’est dans les rues de la capitale congolaise que tout pourrait se jouer quand le mandat du président Joseph Kabila aura officiellement expiré, le 19 décembre. Portrait d’une ville gigantesque et bouillonnante, traditionnellement acquise à l’opposition mais difficile à mobiliser.
De passage à Paris où elle a été reçue, avec d’autres militants pro-démocratie africains, par Jean-Marc Ayrault, chef de la diplomatie française, Soraya Aziz Souleymane, membre du mouvement citoyen congolais Lucha, a répondu mercredi aux questions de Jeune Afrique.
Si Washington continue à plaider pour un compromis politique plus large en RD Congo, les autorités américaines brandissent aussi la menace de sanctions contre les personnalités civiles du régime du président Kabila qui, selon elles « sapent le processus démocratique ».
Le Premier ministre congolais sortant s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique au sujet de ses cinq années passées à la tête du gouvernement. C’est la première interview qu’il accorde à un média depuis qu’il a quitté ses fonctions.
La directrice générale de l’Unesco a condamné lundi l’assassinat la semaine dernière d’un journaliste de la télévision publique congolaise, la RTNC, par des hommes armés dans une ville du Kasaï-Oriental, dans le centre de la RDC.
Le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, a appelé samedi à des manifestations à travers le pays pour avertir le président Joseph Kabila de la fin imminente de son mandat. Mais les forces de l’ordre ont empêché le regroupement d’opposants dans plusieurs villes.
Dans son discours annuel sur l’état de la nation, Joseph Kabila, président de la RDC, a promis ce mardi que la Constitution du pays serait respectée dans toutes ses dispositions. Ses détracteurs, eux, le soupçonnent de vouloir négocier un troisième mandat…
Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite en République démocratique du Congo a appelé samedi à Kinshasa à « une transition pacifique » vers « une élection apaisée » dans ce pays divisé sur le report de la prochaine présidentielle.
Loin devant le football, le « glissement » s’érige désormais en sport roi en RDC. Peu importe l’importance de la question, les délais ne sont que très rarement respectés. Ici, la règle, c’est de glisser. Glisser, glisser, glisser !
Des échanges entre juges de la Cour constitutionnelle de la RD Congo ont fuité ces derniers jours sur les réseaux sociaux, notamment une demande d’explication adressée fin octobre par le président de l’institution à certains de ses collègues. Visiblement, ces derniers n’ont pas du tout apprécié.
La police congolaise a promis jeudi qu’elle ferait observer la mesure d’interdiction de manifestations politiques prise par les autorités, à 24 heures de la tenue à Kinshasa d’un meeting populaire de l’opposant historique en RDC, Étienne Tshisekedi.
Jean-Jacques Lumumba, un des petits-neveux du héros de l’indépendance congolaise, accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI, dont il a longtemps été l’un des cadres. Ses accusations sont étayées par une série de documents remis au quotidien belge Le Soir.
La police a procédé samedi à l’arrestation d’une dizaine de militants prodémocratie après un sit-in devant le siège de l’Union africaine (UA) à Kinshasa. Au même moment à Lubumbashi, des forces de l’ordre ont dispersé à coup de gaz lacrymogènes une réunion du Rassemblement dans la résidence de l’opposant Kyungu wa Kumwanza.
De passage à Paris où il devait rencontrer des sénateurs français dans le cadre de ses activités de « diplomatie parlementaire », le sénateur congolais Jean-Claude Mokeni, cadre de la Majorité présidentielle (MP), est revenu jeudi pour Jeune Afrique sur la situation politique tendue ces derniers mois en RDC.