Le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal se tient ce 24 mars 2024. Les quelque sept millions de Sénégalais appelés aux urnes devront départager les 19 candidats en lice, parmi lesquels Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Idrissa Seck et Khalifa Sall.
Ce scrutin se tient dans un contexte particulier : le 3 février, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale, le président sénégalais Macky Sall – qui ne se présente pas à cette élection – avait en effet annoncé le report de l’élection. La nouvelle date du vote a finalement été fixée au terme de plusieurs semaines d’âpres débats et de crise politique.
Bassirou Diomaye Faye a annoncé le 17 avril la création de cet organe directement rattaché à la présidence. Une adaptation du Bureau d’assistance aux écoles coraniques qui existait déjà sous Macky Sall.
Cela fait moins d’un mois qu’il a été investi à la tête du pays. Depuis, appliqué et méthodique, le nouveau président apprend, en accéléré. Bien conscient du fait que le changement ne se fera pas sans heurts ni pressions, et que d’immenses espoirs ont été placés en lui.
Le « Projet » de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko prévoit un certain nombre de réformes institutionnelles parfois surprenantes. Au point d’accoucher d’une République transfigurée ?
Très minoritaire dans le pays, moins influente que les confréries musulmanes, l’Église catholique a su s’ancrer dans la société et se poser en gardienne de la démocratie.
Le 5 avril, le chef de l’État et son Premier ministre, Ousmane Sonko, ont nommé le général Jean-Baptiste Tine à l’Intérieur et le général Birame Diop aux Forces armées. Deux cadres respectés et connus pour s’être opposés à Macky Sall par le passé.
Le parti libéral a beau avoir rejoint le camp de Bassirou Diomaye Faye à la veille de l’élection sénégalaise, il n’a hérité d’aucun poste au sein du gouvernement. Retour sur un ralliement qui aurait bien pu ne jamais advenir et dont personne ne sait sur quoi il va déboucher.
Le nouveau Premier ministre a présenté dans la soirée du 5 avril les membres de son équipe. Parmi eux, des cadres du Pastef, des alliés et des personnalités peu connues du grand public. Et aucun membre du PDS de Karim Wade.
En nommant son mentor au poste de Premier ministre, le nouveau président sénégalais a assumé l’instauration d’une forme de pouvoir bicéphale à la tête du pays. Désormais, les deux hommes vont devoir se « serrer les coudes, notamment face aux tentatives qui ne manqueront pas de les diviser », prévient François Soudan.
Candidat à la présidentielle de mars, l’ancien chef de gouvernement de Macky Sall avait été transféré à Paris en pleine campagne électorale en raison d’une grave maladie, selon son entourage.
Franc CFA, pêche, gaz, institutions… Le nouveau président sénégalais et son mentor, qu’il a nommé Premier ministre, ont promis de mettre en place une politique de rupture sur de nombreux fronts. Le duo pourra-t-il appliquer son programme ? Décryptage en vidéo.
Hormis les dirigeants de la région, Mohammed VI est l’un des rares chefs d’État à avoir reçu une invitation pour prendre part à la cérémonie d’investiture du président élu sénégalais. Rabat y voit une illustration des relations de proximité que les deux pays entretiennent depuis longtemps.
Le cinquième chef de l’État du Sénégal a prêté serment ce mardi 2 avril à Diamniadio devant une dizaine de dirigeants de la sous-région, avant de rejoindre le Palais présidentiel.
Au-delà de la victoire par K.-O., dès le premier tour, de Bassirou Diomaye Faye sur Amadou Ba, un constat majeur s’impose. Les partis politiques intermédiaires ressortent anéantis du scrutin du 24 mars.
Au Sénégal, à seulement 44 ans, le bras droit d’Ousmane Sonko vient de remporter la présidentielle du 24 mars, avec 54,28 % des suffrages. Retour sur le destin inédit de cet inspecteur des impôts devenu chef de l’État par hasard.
Dans un communiqué diffusé le 29 mars, l’Union africaine a salué « l’acceptation unanime des résultats » de la présidentielle sénégalaise par la classe politique.
La victoire dès le premier tour de Bassirou Diomaye Faye, confirmée par la Commission nationale de recensement des votes, a été écrasante. Le cinquième président du Sénégal a-t-il été vainqueur partout ? Pour le savoir, découvrez notre cartographie des résultats, département par département.
A-t-il été insuffisamment soutenu par le président sortant, Macky Sall ? Karim Wade aura-t-il été le fossoyeur de son destin présidentiel ? Selon les résultats provisoires annoncés le 27 mars, l’ancien Premier ministre a été défait dans les urnes dès le premier tour face à Bassirou Diomaye Faye. Retour sur une séquence inédite.
La Commission nationale de recensement des votes a dévoilé ce mercredi les résultats provisoires de la présidentielle du 24 mars. Le futur président a récolté 54,28 % des suffrages dès le premier tour.
Le 2 avril, le président sortant quittera le pouvoir… et le Sénégal. Il a choisi, avec son épouse, de poser ses valises dans un autre pays du continent, d’où il se consacrera notamment à ses nouvelles activités.
Les missions d’observation déployées au Sénégal par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ont loué le bon déroulement du scrutin présidentiel, remporté dimanche 24 mars par l’opposant Bassirou Diomaye Faye.
Entre quête de souveraineté et intégration économique, le programme du nouveau président joue un jeu d’équilibriste qui pourrait rapidement être rattrapé par les réalités du terrain.
Malgré les scénarios du pire échafaudés par les Cassandre de tous horizons, nous avons assisté au Sénégal à une troisième – et flamboyante – alternance démocratique riche d’enseignements.
La victoire de l’opposant, qui doit encore être confirmée officiellement, a été reconnue par l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle. Il s’est exprimé lundi soir pour la première fois depuis le scrutin.
L’ancien Premier ministre a appelé le candidat de l’opposition qui, selon des résultats encore non officiels, a remporté la présidentielle du 24 mars dès le premier tour.
Une victoire au premier tour se dessine pour l’opposant, dont plusieurs candidats ont reconnu la victoire à l’issue de l’élection de ce dimanche 24 mars. Les résultats officiels sont toujours attendus. Son principal adversaire, Amadou Ba, se dit « certain » d’être au moins qualifié pour un deuxième tour.
Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures sur l’ensemble du territoire ce 24 mars, clôturant une journée de vote qui s’est déroulée dans le calme. Les premières estimations indiquent que le duel se jouera entre Bassirou Diomaye Faye et Amadou Ba.
Mgr Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar, s’était prononcé contre le report de la présidentielle. Il se réjouit que l’élection se tienne enfin ce dimanche, après de multiples rebondissements.