Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.
Louis-Paul Motaze, ministre camerounais des Finances, tire la sonnette d’alarme pour la deuxième année de suite. Mais les responsabilités sont partagées.
Le Tribunal criminel spécial a ordonné la mise en détention de l’ancien administrateur provisoire de la Commercial Bank of Cameroon (CBC). Le banquier est poursuivi par l’État pour des avantages indus qu’il aurait perçus entre 2009 et 2013, lors de son passage à la tête de l’entreprise.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais a proposé fin novembre à la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) d’acquérir 72,6 % de ses parts dans la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec).
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
Un tribunal de Douala se penchera le 26 octobre sur la cession de 68,5 % des actifs de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) au groupe marocain Banque centrale populaire (BCP). Un collectif d’hommes d’affaires camerounais tente de bloquer l’opération.
La Société générale du Cameroun, la Bicec et Ecobank Cameroun ont signé la convention de crédit le 19 octobre, à Yaoundé. Ce prêt bénéficie de la caution de Proparco et vise l’acquisition de 211 camions et 17 engins lourds.
Inculpés pour faux et usage de faux, et abus de confiance aggravé, Innocent Ondoa Nkou, l’ancien directeur général adjoint de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), Samuel Ngando Mbongue, l’ex-directeur de la comptabilité et de la trésorerie, ainsi que deux prestataires ont été placés lundi en détention provisoire à la prison de Douala.
Pendant douze ans, un dispositif de détournements de fonds a provoqué un lourd préjudice – plus de 75 millions d’euros – à cette filiale du français BPCE. En cause : les surprenantes défaillances du contrôle interne.
La Banque internationale pour l’Afrique au Congo (Biac), concède « une tension passagère de liquidité » après la « brutale suspension » d’un financement que lui octroyait la Banque Centrale du Congo (BCC). Anne Mbuguje est nommée directrice générale par intérim, en remplacement de Michel Losembe, directeur général depuis 2013.
La Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) est la filiale du groupe bancaire français BPCE. Ces ressources serviront à diversifier les sources de financement de la Bicec
Ce prêt syndiqué, remboursable sur cinq ans, permettra à la filiale du groupe sud-africain de renforcer son réseau 3G et comporte – une première au Cameroun – une facilité de crédit renouvelable pour la même période.
L’accord de financement contribuera au soutien des filières maïs, manioc et sorgho durant les cinq prochaines années. Et, surtout, permettra à 120 000 petits producteurs camerounais d’approvisionner des groupes agro-industriels tels que Nestlé et Guinness.
Les détails de l’initiative commune entre le Groupement inter-patronal du Cameroun et le Fonds africain de garantie en faveur des PME-PMI sont désormais connus.
Directeur général de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) pendant quatre ans, mais aussi vice-président de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) et du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Pascal Rebillard retourne en France. Il a été nommé président du directoire de la Caisse d’épargne Loire-Drôme-Ardèche, autre filiale du groupe BPCE.
Au Cameroun, la concurrence entre établissements est de plus en plus vive. Si les multinationales restent en tête, les groupes africains investissent le terrain et les acteurs nationaux se renforcent.
Le groupe français BPCE s’apprête à conclure sa troisième acquisition au sud du Sahara. Après Madagascar et le Mali, il finalise une prise de participation conséquente dans Banque Atlantique Côte d’Ivoire.
La présence du géant français en Afrique est un legs des Banques populaires et des Caisses d’épargne, réunies en 2009. Aujourd’hui, l’heure est à la mise en musique d’une véritable partition internationale.
Les assureurs ont bien compris l’intérêt de distribuer leurs produits via des partenaires bancaires. Mais ceux-ci restent encore à la traîne. Pourquoi ?
Banque d’affaires à vocation internationale, le groupe présidé par Paul Fokam se veut, avant tout, profondément africain. Le paradoxe n’est qu’apparent…
Aujourd’hui chef de file de la zone franc, le pays doit encore multiplier les initiatives s’il veut séduire davantage d’entrepreneurs étrangers et tirer profit du conflit ivoirien.