L’EAC est une communauté économique régionale initialement fondée en 1967, dissoute dix ans plus tard puis véritablement recréée en 2001. Elle est constituée de 5 pays membres : le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda. Ses compétences vont de l’intégration financière et monétaire (création d’une union monétaire le 30 novembre 2013) au maintien de la paix, en passant par le respect de la bonne gouvernance.
Le Comorien Azali Assoumani a succédé au Sénégalais Macky Sall au cours d’un sommet marqué par les questions sécuritaires et la volonté de trouver une issue à l’interminable crise libyenne.
Depuis son lancement en RDC, la force régionale pâtit d’un manque de budget. Alors que la Communauté d’Afrique de l’Est souhaite accélérer son déploiement, le personnel civil hausse le ton.
Les chefs d’état-major de l’EAC s’étaient donné rendez-vous au Kenya, cinq jours après le sommet de Bujumbura et alors que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se poursuivent, pour tenter de donner un second souffle à la force régionale.
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), réunis ce samedi en sommet extraordinaire au Burundi pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers ».
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sont réunis ce samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) exige de la RDC « des clarifications urgentes » après que Kinshasa a annoncé le départ « pour raisons sécuritaires » des officiers rwandais présents dans le commandement de la force régionale.
Selon Uhuru Kenyatta, médiateur dans le conflit qui oppose la RDC à la rébellion du M23, le groupe armé a promis de poursuivre son retrait des zones qu’il occupe depuis un an dans l’est du pays.
C’est la seconde fois que le gouvernement rwandais se plaint d’une telle intrusion alors que les tensions restent particulièrement vives entre les deux voisins depuis la nouvelle offensive du M23 dans l’est de la RDC.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Arrivé dans la soirée du 11 décembre aux États-Unis, où il doit participer à l’« US Africa Leaders Summit 2022 », le président congolais entend poursuivre sa bataille diplomatique avec son homologue rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles.
Un premier contingent a été déployé dans l’est de la RDC dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Sa mission : « imposer la paix » face au M23. Une véritable gageure dans une zone où tant de pays ont des intérêts particuliers.
Paul Kagame avait accusé Félix Tshisekedi de profiter de la crise provoquée par la rébellion du M23 pour repousser l’élection présidentielle. Le dirigeant congolais l’accuse, en retour, d’être un « faiseur de guerre ».
Quatre mois après l’annonce de son lancement, la force régionale de l’EAC peine à exister sur le terrain. Malgré les problèmes de financement et les divergences stratégiques, Kinshasa se veut rassurant. Jeune Afrique a pu se rendre au quartier général des futures troupes, à Goma.
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
Cette force devrait être « opérationnelle dans les prochaines semaines » et ne pas compter d’éléments rwandais en son sein. Elle sera placée sous commandement militaire du Kenya.
En marge de la signature du traité d’adhésion de la RDC à l’EAC, Félix Tshisekedi, Paul Kagame, Yoweri Museveni et Uhuru Kenyatta se sont discrètement retrouvés.
La RDC devient le 7e membre de la Communauté d’Afrique de l’Est. Un élargissement très prometteur sur le plan commercial, mais qui représente aussi un défi politique majeur.
C’est l’aboutissement d’un processus lancé il y a trois ans par le président congolais : la RDC rejoindra officiellement la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) le 29 mars. Mais pour que l’intégration soit un succès, le plus dur reste à faire.
L’ambition du chef de l’État congolais de faire entrer son pays dans l’EAC – l’un des blocs commerciaux et économiques les mieux intégrés du continent – vient de franchir une étape décisive.
Le représentant au Burundi de TradeMark East Africa (TMEA) précise les modalités d’action de son organisme qui aide les pouvoirs publics et les acteurs privés à se moderniser et à se réorganiser afin de doper les échanges transfrontaliers.
Principales sources de devises du pays et essentielles dans sa stratégie de relance, les filières théicoles et caféicoles du Burundi font référence dans le monde pour la qualité de leurs produits. Reste à les faire connaître davantage.
Le sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qui se tiendra ce 29 février, doit permettre d’établir le calendrier en vue d’une éventuelle intégration de la RDC à l’organisation.
Le pays s’impose désormais comme un leader régional, même si ses relations avec certains de ses partenaires de l’EAC, que Paul Kagame préside depuis février, se sont récemment tendues.
Le président congolais a officiellement demandé à son homologue rwandais Paul Kagame l’adhésion de la RDC à l’East African Community, dans un contexte tendu entre les membres du bloc régional. La demande sera examinée lors du prochain sommet, en novembre prochain.
Le président rwandais a finalement pris la tête de l’East African Community à l’issue du 20ème sommet des chefs d’État de l’organisation à Arusha en Tanzanie vendredi. Un temps pressenti pour passer son tour, Paul Kagame succède donc à l’Ougandais Yoweri Museveni dans un climat de tension entre le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda.
Monnaie unique, fédération politique… Les objectifs à moyen terme de l’East African Community (EAC), qui réunit le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Soudan du Sud, sont ambitieux. Mais les dissensions internes ne manquent pas, notamment entre le pays des Mille Collines et ses voisins burundais et ougandais.
Le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie ont décidé en 2016 d’augmenter les barrières douanières sur les importations de vêtements d’occasion. Sous la pression des industriels américains du secteur, les États-Unis réclament une levée de ces restrictions.
Réunis à Brazzaville sous la houlette du nouveau président en exercice, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les chefs d’État de la région des Grands lacs (CIRGL) ont adopté une série de recommandations ce 19 octobre pour accélérer le règlement des conflits dans cette zone qui réunit douze États du continent. Ils ont par ailleurs apporté leur soutien à l’accord électoral en RDC.