Nommé chef d’état-major des Forces armées togolaises (FAT), le général Dimini Allahare aura pour mission de contenir la menace jihadiste dans le nord du pays et de poursuivre la modernisation de l’appareil militaire.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Une embuscade à Sankortchagou, dans le nord du pays, a coûté la vie à au moins une dizaine de militaires mi-juillet. Une fois de plus, le gouvernement togolais n’a fait aucun commentaire.
Deux cadres de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) ont été arrêtés début juillet lors d’une opération conjointe des armées nigérienne et française dans l’ouest du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Selon les informations de Jeune Afrique, deux figures de la filiale de l’État islamique au Sahel ont été libérées par Bamako au début du mois de juillet. Le fruit de négociations inédites entre la junte au pouvoir et l’EIGS ?
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a annoncé à Niamey le renforcement de l’appui militaire européen à hauteur d’une « centaine de millions d’euros », tout en rappelant la fonction stratégique qu’occupe le pays dans cette région « vulnérable et très instable ».
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.