Le FMI (Fonds monétaire international) est une institution internationale créée en 1944 destinée à assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises financières, à faciliter les échanges internationaux et à oeuvrer en faveur d’un emploi élevé. Il rassemble 188 États membres.
Des milliers de personnes ont manifesté le 2 mars à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) devant le siège du chef du gouvernement à Tunis. Ils dénoncent la détérioration de la situation sociale et économique.
Emploi, pétrole, infrastructures… Sur quels dossiers clés, le futur gouvernement devra-t-il se pencher une fois que la crise politique autour de l’élection présidentielle sera dénouée ?
Sur le papier, le pays dispose des moyens pour supporter son ambition de devenir la prochaine locomotive économique du continent, avec sa population, la manne pétrolière et ses infrastructures… Mais les tumultes politiques persistants ont mis à nu des difficultés de fond qui pourraient barrer la route vers l’émergence tant espérée.
Enveloppe du FMI, accord avec l’Union européenne, sortie sur les marchés de la dette… Ces derniers mois, le gouvernement ivoirien multiplie les initiatives pour lever les fonds utiles à son adaptation au changement climatique.
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Face à une situation qui évolue quotidiennement sur le terrain, les partenaires économiques du Sénégal affichent une confiance que d’aucuns estiment fragile.
Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
Alors que le pays fait face à une situation incertaine, à la suite du report de l’élection présidentielle par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, les milieux économiques restent vigilants. Certains font part de leur inquiétude, notamment dans le tourisme.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d’euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
Chaînes d’approvisionnement interrompues, gel des investissements, pertes et manques à gagner commerciaux,… La liste des potentielles pertes économiques résultant du report de l’élection présidentielle est longue. Explications.
Cafés Starbucks fermés, magasins The Body Shop pliant boutique… Les Égyptiens voient concrètement les effets de la crise et certains experts se demandent comment le plus peuplé des pays arabes remboursera sa dette alors que les dollars manquent.
Du point de vue des décideurs du continent, il existe une « prime de risque africaine » qui engendre un surcoût pour accéder au capital. Mais des solutions pour réduire ce risque commencent à émerger.
Plusieurs pays africains ont vu leur dette augmenter de 30 % ces dix dernières années, selon le FMI. Certains, comme le Kenya, devront faire face à des échéances de paiement en 2024, 2025 et 2026. Quelles solutions sont envisagées pour éviter les défauts ? JA fait le point.
Développement durable, dette, intégration régionale, éducation, santé, technologies et innovation… L’économiste américain pose un regard acéré sur l’état du continent et explore ses perspectives.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Dettes, réformes de l’architecture financière internationale, finance climatique… Pour Daouda Sembène, fondateur d’AfriCatalyst Global Development Advisory, et Martin Kessler, directeur exécutif de Finance for Development Lab, les grands mouvements initiés en 2023 dans la finance du développement pourraient se concrétiser l’an prochain. Interview croisée.
De la présidentielle au Sénégal à celle qui se jouera en Algérie, de la prochaine CAN en Côte d’Ivoire à la claque annoncée pour l’ANC, notre chroniqueur porte un regard décalé sur les grands débats qui agiteront l’Afrique en 2024.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Mois après mois, les péripéties autour de la dette zambienne ont fait l’actualité de 2023. Alors qu’un accord semble poindre à l’horizon, retour sur une restructuration scrutée avec attention par le reste du continent.
Pour le FMI, les performances de Brazzaville sont globalement satisfaisantes, bien que les réformes structurelles aient connu des retards dans une conjoncture économique complexe. Les efforts sont donc à poursuivre.
L’archipel met les bouchées doubles pour réactiver son plan de développement, avec le soutien financier de sa diaspora et des bailleurs internationaux. Objectif : se remettre sur les rails de l’émergence, que le président Azali Assoumani a fixée pour 2030.
Haut commis de l’État marocain depuis quarante-cinq ans, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a eu à gérer les pires crises financières et économiques que le pays ait connues dans son histoire récente.
Alors que les taux d’intérêt atteignent des niveaux les plus hauts enregistrés sur le continent, plusieurs pays présentent un risque de défaut sur leur dette extérieure dès 2024.
Après trois ans d’intenses discussions avec l’institution internationale, Lomé est parvenu à obtenir un nouveau prêt de 390 millions de dollars qui permettra de financer les programmes sécuritaires et sociaux.
Pour lutter contre l’inflation, les banques centrales du continent ont relevé leurs taux directeurs et restreint l’accès aux liquidités. Mais, alors que les États, aux abois, sollicitent le marché obligataire régional, au bout de la chaîne, c’est l’économie réelle qui se grippe. Explications.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.