La campagne pour l’élection présidentielle rwandaise s’est ouverte le 22 juin. Durant moins d’un mois, les trois candidats, dont le chef de l’État sortant, vont parcourir le pays en quête de soutiens. Et ce, même si l’issue du scrutin ne fait aucun doute.
Samedi 22 juin, la campagne pour les élections présidentielle et législatives s’est ouverte officiellement. L’actuel président rwandais, Paul Kagame, fait figure de favori.
La Commission nationale électorale a rendu public ce jeudi 6 juin, une liste provisoire des candidats pour la présidentielle au Rwanda. Le nom de l’opposante à Paul Kagame n’y figure pas.
Sans surprise, c’est Paul Kagame son candidat. Le Front patriotique rwandais s’apprête à mener campagne en terrain presque entièrement conquis pour la présidentielle du 15 juillet prochain. Avec tout de même quelques changements, ne serait-ce que la tenue, le même jour, des législatives.
Le leader du Green Party est pour l’heure le seul adversaire de Paul Kagame à la présidentielle rwandaise, prévue le 15 juillet, en même temps que les législatives. En 2017, il était arrivé troisième avec 0,47 % des suffrages exprimés.
Élu en avril 2023 secrétaire général du parti de Paul Kagame, le Front patriotique rwandais, Wellars Gasamagera pilote la campagne pour l’élection présidentielle du 15 juillet prochain à Kigali.
Alliée indéfectible des régimes rwandais ayant planifié puis exécuté le génocide contre les Tutsi, la France officielle éprouve toujours le plus grand mal, trente années après les faits, à se regarder dans la glace.
Le Front patriotique rwandais (FPR) a désigné Paul Kagame comme son candidat à l’élection présidentielle du 15 juillet. Il briguera donc un quatrième mandat.
Qui est à l’origine de l’attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana et fut le prélude au génocide contre les Tutsi ? Après une instruction longue de vingt-quatre années, marquée par de multiples tentatives de manipulation, la justice française vient de refermer le dossier sans désigner de responsables.
Devenu un acteur économique incontournable au Rwanda, le holding, propriété du parti présidentiel, se développe désormais sur le continent, porté par les efforts diplomatiques déployés par Kigali. Plongée au cœur d’un groupe créé au lendemain du génocide et dont le fonctionnement reste encore très secret.
À la direction du Front patriotique rwandais, les deux principaux adjoints du président viennent de céder leur place. Mais le « chairman », lui, rempile pour un nouveau mandat.
Rébellion du M23, bras de fer avec Félix Tshisekedi, critiques de la communauté internationale, accueil de migrants, mais aussi longévité au pouvoir et présidentielle rwandaise de 2024… Entretien exclusif avec le chef de l’État.
« Attentat du 6 avril 1994 » : un crime sans coupables (3/3). En 2012, une expertise judiciaire permet enfin de déterminer le lieu d’où ont été tirés les missiles qui ont abattu l’avion de Juvénal Habyarimana. Il s’agit du camp des extrémistes hutu. L’instruction française bascule alors…
« Attentat du 6 avril 1994 : un crime sans coupables » (2/3). Témoignages fallacieux, investigations à sens unique, auditions hors procédure… En découvrant le dossier d’instruction du juge Bruguière, les avocats des Rwandais mis en cause dans l’attentat perpétré contre le président Habyarimana n’en ont pas cru leurs yeux. Récit.
La cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu dans l’instruction sur l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Juvénal Habyarimana. Ce dossier empoisonnait les relations franco-rwandaises depuis plus de vingt ans.
Dans le nord du pays, l’ex-quartier général du Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) fut un lieu stratégique de la « lutte de libération » qui a mené les troupes de Paul Kagame jusqu’à Kigali, le 4 juillet 1994. À l’occasion du 25e anniversaire de leur victoire, ses anciens compagnons de lutte racontent ce combat qui fait office de mythe national.
Coopération judiciaire, rapprochement avec Paris, libérations anticipées de génocidaires condamnés devant le TPIR, affaires Diane Rwigara et Victoire Ingabire… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles du moment.
Grand vainqueur des dernières législatives, le parti au pouvoir a une fois de plus démontré l’étendue de son influence dans un pays où les voix dissonantes sont rares.
Sans surprise, le Front Patriotique Rwandais a remporté la majorité des sièges au Parlement rwandais, dont les bancs accueilleront pour la première fois depuis 2003 un parti d’opposition, avec le Democratic Green Party of Rwanda.
Les Rwandais se rendent aux urnes lundi 3 septembre pour les quatrièmes élections législatives depuis la fin du génocide. Sauf immense surprise, le FPR, majoritaire depuis 2003, devrait conserver sa mainmise sur le Parlement, où l’opposition tente de se frayer un chemin.
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
L’opposante rwandaise Diane Rwigara, qui avait tenté de se présenter à la dernière présidentielle face à l’homme fort du pays, Paul Kagame, a été inculpée avec sa mère et sa sœur pour « incitation à l’insurrection », a-t-on appris mardi. Une audience préliminaire est programmée ce vendredi 6 octobre à Kigali.
«L’image que les médias vous proposent de l’Afrique est généralement celle d’un continent en crise, victime de catastrophes naturelles, de famines, de drames ou de coups d’État militaires… Eh bien, ce soir, c’est une tout autre image que [nous vous proposons] : celle d’un petit pays – le Rwanda – qui […] cherche à conquérir son indépendance économique et son autonomie, sans crise, sans drame. »
Les candidats à la présidentielle du 4 août ne pourront pas publier ce qu’ils veulent sur les réseaux sociaux durant le temps de la campagne. La Commission électorale nationale (NEC) a mis en place des mesures en la matière, qui seront appliquées à compter du 14 juillet, premier jour de la campagne.
Les détracteurs du régime l’accusent de développer le pays à marche forcée. Pourtant, le chemin parcouru depuis juillet 1994 et le génocide des Tutsis est indéniable. Et les Rwandais ont approuvé la réforme constitutionnelle autorisant Paul Kagame à briguer un nouveau mandat en août prochain.
Les fragiles relations entre la France et le Rwanda connaissent un regain de tensions. En cause, la relance de l’enquête française sur l’attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994. Cette enquête avait déjà provoqué une rupture des relations diplomatiques entre 2006 et 2009.
Profondément marqué par les années de guerre et de clandestinité, le Front patriotique rwandais (FPR, parti au pouvoir) a modelé le pays à son image, instillant ses valeurs dans toutes les couches de la société. Retour sur l’histoire mouvementé d’un parti particulier.