L’ONU craint une escalade régionale entre Tsahal et le Hezbollah, alors que l’armée israélienne réorganise ses forces vers la frontière avec le Liban et multiplie les menaces contre l’organisation islamiste.
Selon le journal britannique The Telegraph, des missiles et des explosifs, livrés par l’Iran au Hezbollah, son allié libanais, sont secrètement entreposés à l’aéroport de Beyrouth. Des accusations infondées, selon le ministre libanais des Transports.
Alors que le CICR a recensé, vendredi, 22 morts dus à des tirs près de son bureau de Gaza, l’armée israélienne poursuit samedi ses frappes sur le nord du territoire.
Au moins 27 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées après une frappe aérienne de Tsahal sur cet établissement de l’Unrwa, dans la région de Nousseirat, qui abritait, aux dires de l’armée israélienne, une base du Hamas.
Le Hezbollah a annoncé jeudi 16 mai la mort de deux de ses combattants dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, alors que le mouvement libanais a intensifié ses attaques contre des positions militaires israéliennes de l’autre côté de la frontière.
Le Hezbollah libanais et Tsahal ont encore échangé des tirs de missile à la frontière israélo-libanaise. Selon des médias israéliens, le cabinet de Benyamin Netanyahou a discuté d’un nouveau projet de trêve associée à une libération d’otages détenus par le Hamas.
Tsahal a visé des infrastructures du Hezbollah et poursuit ses tirs sur Rafah, alors qu’une offensive sur la ville paraît toujours d’actualité, en dépit des mises en garde internationales.
Onze personnes ont été tuées dans le raid israélien sur un bâtiment diplomatique iranien en Syrie. Tous étaient des combattants selon une ONG. Téhéran et ses alliés, dont la Russie, appellent à une réaction internationale.
Les forces israéliennes ont visé le 29 mars au matin « des dépôts de missiles relevant du Hezbollah libanais » en Syrie dans le cadre de son offensive contre le Hamas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken termine sa tournée au Moyen-Orient dans l’objectif de négocier une nouvelle trêve entre Tel-Aviv et le Hamas, les craintes s’accentuent pour les plus d’un million de Palestiniens coincés dans le sud de Gaza, où Tsahal veut lancer une nouvelle offensive.
Au quatrième mois de la guerre, Tsahal aurait tué « environ 20 % à 30 % » des combattants du Hamas, qu’il est déterminé à détruire, d’après le renseignement américain.
Le parti libanais a confirmé la mort du « commandant Wissam Hassan Tawil » et diffusé plusieurs photos. Il s’agit du plus haut responsable militaire de l’organisation tué au combat depuis le début des affrontements après l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas.
La crainte d’un embrasement régional du conflit, notamment au Liban, inquiète le secrétaire d’État américain, qui arrivera dans la soirée à Tel Aviv. Il a aussi mis en garde Israël face à la situation extrêmement grave des civils dans la bande de Gaza.
L’organisation libanaise a dit avoir tiré « 62 missiles » sur la base militaire israélienne de Meron. Tsahal a dit avoir frappé en réponse une cellule responsable de certains de ces tirs. En visite au Liban, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a déclaré que le Liban ne devrait pas être « entraîné dans un conflit régional ».
Saleh al-Arouri a été tué dans une frappe attribuée à Israël près de Beyrouth, ravivant les craintes d’une extension du conflit entre le Hamas et Israël.
Un missile israélien s’est abattu le 18 décembre à moins de 40 mètres du lieu des funérailles d’un combattant du Hezbollah qui se tenaient dans un village frontalier, sans faire de victime.
Alors que le Hamas a répété, le 10 décembre, qu’aucun otage ne quitterait Gaza autrement que dans le cadre d’échanges de prisonniers, les combats ont repris ce lundi matin. Dans la nuit, l’aviation israélienne a frappé des quartiers de Damas, affirmant qu’ils abritaient des bases du Hezbollah.
Si le conflit à Gaza, par contraste avec la situation en Ukraine, illustre à ses yeux, jusqu’à l’absurde, le double standard pratiqué par les grandes puissances occidentales, l’universitaire franco-libanais estime aussi que cette fois, le discours sur un nouveau choc des civilisations est rejeté par les opinions publiques. Et par de nombreux diplomates.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
Dans un discours très attendu, le chef du Hezbollah a dénoncé la responsabilité américaine dans les attaques en cours sur Gaza. Le leader chiite s’est toutefois montré vague quant aux options militaires et politiques qui s’ouvraient à lui.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
Les échanges de tirs sont quasi-quotidiens dans le secteur entre l’armée israélienne et des groupes armés pro-palestiniens, dont le Hezbollah libanais, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
Derrière l’affrontement entre Israël et le Hamas, nombre d’acteurs s’agitent de manière plus ou moins visible. Allié du Hezbollah et discret soutien du Hamas, l’Iran espère peser sur les équilibres régionaux et profiter du conflit.
Joe Biden doit rencontrer aujourd’hui Benyamin Netanyahou dans un contexte dramatique, après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza, tandis que Donald Trump tente de rétropédaler après avoir loué « l’intelligence » du Hezbollah.
Israël massait ses troupes dimanche pour une offensive terrestre dans le nord bombardé de la bande de Gaza, résolu à anéantir le Hamas au neuvième jour de la guerre.
Pour le chercheur et spécialiste français du Moyen-Orient David Rigoulet-Roze, difficile, même si les preuves manquent, de ne pas voir l’influence de l’Iran derrière l’opération du Hamas en Israël.
Des polémiques insinuent que l’État hébreu était informé de l’imminence de l’offensive mais aurait choisi de ne pas agir. Benyamin Netanyahou nie en bloc. De son côté, le Hamas affirme que l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » était totalement confidentielle.