Comment la préparation d’une attaque aussi massive que celle lancée le 7 octobre par le Hamas a-t-elle pu échapper aux nombreux services secrets actifs dans la région ? Plongée au cœur d’une guerre de l’ombre.
Lancée cinquante ans après la guerre du Kippour, baptisée du nom de la principale mosquée de Jérusalem et recourant à des moyens d’une brutalité inédite, l’offensive meurtrière du Hamas contre Israël n’est pas le fruit du hasard. Décryptage et mise en perspective politico-historique.
L’offensive, lancée depuis Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, intervient 50 ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre du Kippour, en 1973. Elle a déjà fait plus d’un millier de morts.
À la suite de l’attaque d’Israël par le Hamas dans la matinée du 7 octobre et de l’escalade du conflit, l’organisation panafricaine a demandé aux deux parties de « revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte ».
Au Maroc, un « fils ou fille de » qui tente de percer dans l’art, cela ressemble souvent à un cliché. Mais dans le cas de ces trois personnalités, on est bien au-delà du simple passe-temps. Peintres ou producteur, ils ont su s’imposer loin du pré carré familial.
La main tendue au Maroc du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, n’est pas passée inaperçue. Suffira-t-elle à convaincre le royaume de renouer une relation marquée par une longue suite de ruptures depuis les années 1980 ?
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Le juge Bitar reprend l’enquête sur l’explosion qui a ravagé le port de Beyrouth, le 4 août 2020. Après une suspension de plus d’un an, il rouvre le dossier en inculpant des hommes politiques de premier rang, dont certains proches du Hezbollah.
Moins sophistiqués que les engins israéliens, les drones iraniens n’en sont pas moins facilement transportables et opérationnels. Une menace grandissante pour les Américains et leurs alliés dans le Golfe.
Au-delà de son lourd bilan humain, la dernière guerre entre Israël et le Hamas nous dit des choses inédites et graves sur l’éloignement des perspectives de paix, mais aussi sur la responsabilité des puissances occidentales et arabes dans l’aggravation de la situation.
L’explosion meurtrière survenue au port de Beyrouth est un symptôme des nombreux dysfonctionnements qui affectent le pays selon le professeur Karim Émile Bitar. Près de vingt jours après le choc, la population libanaise, encore groggy, attend des réponses.
Le marché de l’immobilier de Dubaï sert-il à blanchir l’argent de personnalités liées au Hezbollah ou au régime syrien ? C’est l’accusation que porte le très sérieux Center for Advanced Defense Studies (C4ADS), un think tank américain spécialisé.
Après plus de deux ans de blocage et à la faveur de tractations délicates et complexes, le pays du Cèdre a enfin un président de la République : l’inoxydable général chrétien Michel Aoun.
La justice a tranché : Mohamed Morsi échappe à l’échafaud. Mais, condamné par ailleurs à deux lourdes peines de prison, l’ex-président restera longtemps derrière les barreaux.
L’ancien général chrétien a été élu par le Parlement libanais ce lundi. Son accès au pouvoir est le résultat d’un compromis entre les chrétiens, le Hezbollah, et le clan Hariri.
Depuis la guerre de l’été 2006, l’État hébreu et le Hezbollah se préparent à une nouvelle confrontation. Pour l’instant, le conflit syrien retarde l’échéance. Mais pour combien de temps encore ?
Le commandant militaire en chef du Hezbollah, Mustafa Badreddine, a péri dans une grande explosion près de l’aéroport de Damas, a annoncé vendredi le mouvement chiite libanais.
Le principal syndicat tunisien UGTT membre du quartet qui a reçu le Prix Nobel de la Paix a dénoncé jeudi la décision prise le 2 mars par les États du Golfe de classer le mouvement chiite libanais Hezbollah comme terroriste.
Les pays arabes accentuent leurs pressions sur le Hezbollah, et par ricochet, le Liban paie les frais de la lutte régionale entre l’Arabie saoudite et l’Iran.
Hassan Nasrallah a révélé un peu de son intimité jeudi en confiant à « Al Akhbar » qu’il aime le football, la cuisine libanaise et des séries télévisées arabes. Une interview surréaliste dont le leader du Hezbollah a le secret.
Appuyées par le Hezbollah libanais, les troupes du régime syrien ont pris, dimanche, la totalité de la ville stratégique de Yabroud. Une avancée importante pour Bachar al-Assad dans un conflit qui entre dans sa quatrième année.
La probable inculpation de membres du Hezbollah par le tribunal spécial de l’ONU dans l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri pourrait plonger le pays du Cèdre dans une crise majeure. Et provoquer une nouvelle escalade avec l’État hébreu, qui se prépare activement à l’éventualité d’un conflit armé.
Le Hezbollah s’est farouchement opposé à la venue de Gad Elmaleh pour une tournée au Liban. Il a mené une véritable campagne de désinformation contre l’artiste, l’accusant de soutenir Israël auquel le mouvement chiite armé est officiellement hostile. Le comédien a annulé ses spectacles.
La Syrie, l’Iran et leur allié libanais du Hezbollah ont dénoncé le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour.
Emmenée par le parti de Hassan Nasrallah, l’opposition a remporté son bras de fer avec le gouvernement. Mais si le spectre de la guerre civile s’est éloigné, les luttes pour le pouvoir sont loin d’être terminées.