Le communiquant Nabil Karoui, qui n’en est plus à sa première polémique, commence à agacer dans les rangs du parti vainqueur de la présidentielle tunisienne.
Candidat de Nidaa Tounes en lice pour le second tour de la présidentielle tunisienne, prévu le 21 décembre, Béji Caïd Essebsi répond à trois questions de « Jeune Afrique ».
Avec 40 % des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer « le prestige de l’État », il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu’on veut bien le croire.
Avec 176 voix sur 217, Mohamed Ennaceur, vice-président du parti Nidaa Tounes, a été élu à la tête de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Portrait en trois mots d’un homme discret qui a derrière lui une grande carrière de commis de l’État, de Bourguiba aux gouvernements de transition formés au lendemain de la révolution.
Mohamed Ennaceur, candidat de Nidaa Tounes, le parti de Béji Caïd Essebsi, a été élu jeudi président de l’Assemblée des représentants du peuple. Seul candidat, il a recueilli 176 voix sur 214.
La première séance de l’Assemblée des élus du peuple tunisien, mardi, a été le lieu d’âpres négociations entre les deux partis majoritaires, Nidaa Tounes et Ennahdha. Avec un double enjeu : le perchoir et la présidence de la République, dont le second tour de l’élection est prévu le 28 décembre.
Au-delà des résultats du scrutin, ce politologue, membre de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, se projette dans l’après-présidentielle et esquisse les différents scénarios possibles.
Remportées par les modernistes de Nida Tounes, les élections législatives du 26 octobre auront scellé la seconde alternance politique en trois ans. Et confirmé l’enracinement de la démocratie et de l’État de droit.
L’enthousiasme suscité par les législatives tunisiennes du 26 octobre s’estompe. Les résultats sont tellement serrés que les alliances entre partis seront déterminantes.
Karim Guellaty et Cyril Grislain Karray, spécialistes en communication politique, commentent pour « Jeune Afrique », dans un second entretien d’une série de trois, la bipolarisation du paysage politique, à la suite de la victoire de Nida Tounes aux législatives.
Karim Guellaty et Cyril Grislain Karray, spécialistes en communication politique, décryptent pour « Jeune Afrique », dans un premier entretien d’une série de trois, la victoire de Nida Tounes aux législatives tunisiennes.
Le chef du parti Nida Tounes a assuré lundi qu’il ne gouvernerait pas seul après sa victoire aux législatives devant les islamistes d’Ennahdha mais avec des partis « proches ». Le scrutin a été jugé « crédible et transparent » par les observateurs de l’Union européenne.
Les Tunisiens ont voté dimanche pour les législatives. Au terme d’un scrutin qui s’est déroulé dans le calme, c’est sur le parti Nida Tounes que s’est porté leur choix. Les autres partis ont reconnu cette victoire – une nouvelle étape de franchie dans la vie démocratique du pays.
Dimanche, les Tunisiens se sont rendus aux urnes pour les législatives. Les premiers sondages « sortie des urnes » donnent une confortable avance au parti Nida Tounes.
Les premiers résultats partiels des élections législatives tunisiennes pourraient être annoncés dès lundi, l’instance organisant le scrutin (Isie) devant communiquer son verdict définitif le 30 octobre au plus tard.
La récente et soudaine ascension de Hafedh Caïd Essebsi au sein de Nida Tounes, parti fondé par son propre père, suscite la grogne de nombreux cadres ou militants qui voient dans cette montée en puissance un risque pour les prochaines élections. Explications.
Qui sont ces 30-45 ans qui se passionnent pour la chose publique et à qui il reviendra bientôt de jouer les premiers rôles ? Réponse en sept portraits.
Le secrétaire général de Nida Tounes, Taïeb Baccouche, va-t-il quitter son poste pour appuyer l’Union pour la Tunisie (UPT), une coalition de partis du centre et de gauche ?
À l’approche des scrutins législatif et présidentiel, prévus dans le courant de l’année, les états-majors des principales formations politiques tunisiennes affûtent leur stratégie… et comptent leurs sous.
Luttes internes, démissions, doutes sur l’éligibilité de son fondateur… Le mouvement de Béji Caïd Essebsi est entré dans une zone de turbulences. Mais reste au coude à coude avec Ennahdha dans les sondages.
Avec un dialogue national auquel n’adhère pas la troïka dirigeante, la sortie de crise politique en Tunisie est une nouvelle fois dans l’impasse. À ce stade, la seule solution qui émerge est celle d’une cohabitation au pouvoir entre Nida Tounès de Béji Caïd Essebsi et Ennahdha de Rached Ghannouchi.
Malgré de persistantes fluctuations, les modernistes semblent avoir tiré les enseignements de leur échec aux élections de 2011. Ils sont décidés à amorcer leur nécessaire regroupement.
Nida Tounès, le parti de l’ancien Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi, a décidé de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour « crime contre l’humanité » contre des responsables d’Ennahdha, parmi lesquels Rached Ghannouchi, chef de la formation islamiste.
Béji Caïd Essebsi, chef du parti d’opposition Nida Tounès, a dénoncé vendredi 19 octobre le « premier assassinat politique depuis la révolution » après la mort, jeudi, de Lotfi Naguedh, coordinateur du parti à Tataouine (sud de la Tunisie).
Vieux routier de la politique formé à l’école bourguibienne, l’ex-Premier ministre provisoire dénonce l’immobilisme de la troïka au pouvoir. Et appelle l’opposition à se rassembler autour de son mouvement, Nida Tounès, pour préparer l’alternance.
Douze partis de gauche et un groupe de personnalités indépendantes se sont regroupés pour former un « Front populaire », nouvelle force d’opposition, a annoncé lundi 13 août le Parti ouvrier tunisien (POT).
Ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocrate (RCD) et premier chef du premier gouvernement de l’après Ben Ali, Béji Caïd Essebsi a annoncé samedi 16 juin le lancement d’un nouveau parti baptisé Nida’ Tounès (« L’appel de la Tunisie »). L’occasion d’une première passe d’arme avec le gouvernement Ennahdha.