La Communauté de développement de l’Afrique australe (Southern African Development Community – SADC) a été fondée le 17 août 1992. L’objectif de la SADC est de promouvoir une entente économique entre ses 15 États-membres (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe). Son siège se situe à Gaborone (Botswana).
Mobilisés en appui à l’armée congolaise dans le Nord-Kivu, les miliciens wazalendo sont en première ligne face aux rebelles du M23. Mais gérer ces alliés de circonstance est une gageure. Reportage.
Confronté aux insuffisances de son armée dans l’est de la RDC, le président congolais s’est résolu à miser sur un millefeuille de sociétés militaires privées, de miliciens et de forces régionales pour lutter contre les rebelles du M23. Reportage.
En cours de déploiement depuis décembre, la force de la SADC peine à engranger des succès. L’Afrique du Sud, son principal contributeur, y joue un rôle opérationnel majeur. Mais son président, Cyril Ramaphosa, plaide désormais pour une « solution politique pacifique ».
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a déployé dans le Nord-Kivu une force militaire pour aider l’armée congolaise à lutter contre les rebelles du M23.
Le président sud-africain, qui a déployé des troupes dans l’est de la RDC face aux rebelles du M23, prendra part aux commémorations organisées à Kigali. Il pourrait aussi s’entretenir avec Paul Kagame.
Moins d’un mois après avoir été investi pour un second mandat, le chef de l’État congolais est mis à mal par les difficultés de son armée à contrer le mouvement rebelle qui sévit dans l’est de son pays.
Les discussions ayant abouti à la désignation du président mauritanien à la tête de l’Union africaine ont été ardues. Et pour cause, son homologue tunisien était lui aussi très motivé pour occuper ce poste. Coulisses.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Conflit avec le M23, remaniement de son gouvernement, gestion de ses alliés… Après une campagne clivante mais victorieuse, le président congolais va devoir s’atteler à plusieurs chantiers urgents.
Le chef de l’État cherche à se réconcilier avec celle qui fut pourtant son ennemie jurée : la veuve de Robert Mugabe, qu’il a chassée du pouvoir – en même temps que son président d’époux – en novembre 2017.
Des premiers contingents ont été déployés depuis fin décembre, mais le nombre exact de soldats présents dans l’Est, leur mission et leurs moyens demeurent flous. Kinshasa affirme que leur mandat sera offensif.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Alors que les premiers contingents kényans ont déjà commencé à quitter l’Est congolais, le calendrier de retrait des autres troupes était au cœur d’une réunion des chefs d’état-major, dont « Jeune Afrique » a consulté le compte-rendu.
La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC-RF), dont Kinshasa, qui la juge inefficace, a décidé de ne pas renouveler le mandat, a commencé dimanche matin à quitter la RDC.
Le président congolais veut voir l’EACRF quitter l’est de la RDC le 8 décembre. Mais le déploiement des contingents de la SADC tarde à s’organiser, faisant craindre une dangereuse cacophonie sécuritaire à un mois des élections.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.
Alors qu’en RDC le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre, et que Kinshasa n’exclut pas son départ, la SADC continue de préparer un déploiement éventuel. Le sujet était au cœur d’une réunion de l’organisation le 11 juillet, mais il suscite encore des interrogations. Explications.
Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. L’occasion de resserrer les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires est-africains de l’EAC.
Le 13 juin 2022, cette ville stratégique de l’Est congolais tombait aux mains du M23. Un an plus tard, malgré les mises en garde de Félix Tshisekedi et le déploiement d’une force sous-régionale, Bunagana reste en partie sous le contrôle des rebelles.
L’organisation des pays d’Afrique australe a promis le 8 mai d’envoyer des troupes dans l’est de la RDC, sans préciser de date ni leur nombre, lors d’un sommet en Namibie.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
Alors que le président rwandais déploie des troupes au Cabo Delgado depuis 2021 pour lutter contre les jihadistes, plusieurs entreprises liées à Crystal Ventures, le holding privé qui appartient à son parti, se sont installées au Mozambique. Elles misent notamment sur le développement du mégaprojet gazier de TotalEnergies à Afungi.
Arrivé dans la soirée du 11 décembre aux États-Unis, où il doit participer à l’« US Africa Leaders Summit 2022 », le président congolais entend poursuivre sa bataille diplomatique avec son homologue rwandais, qu’il accuse de soutenir les rebelles.
Cela fait tout juste quatre ans qu’un président a chassé l’autre. Mais, alors qu’il avait promis d’engager son pays sur la voie de la démocratie, Emmerson Mnangagwa semble s’inscrire dans la droite ligne de son prédécesseur.
Les chefs d’État de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont décidé d’intervenir militairement dans le pays. Cependant, ce soutien extérieur risque de ne pas suffire.
S’il a renoncé à briguer un siège au Conseil de sécurité des Nations unies, le président congolais continue de pousser la candidature de Faustin Luanga Mukela à la tête de la SADC. Voici comment.