L’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine est une organisation créée à Dakar (Sénégal) le 10 janvier 1994. Sa mission principale est l’intégration économique de ses huit états membres, grâce au renforcement de la compétitivité de ses activités. Son siège social se situe à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Dans la zone Uemoa, les prix de certains produits de première nécessité ont baissé, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Des chiffres encourageants qui ne masquent pourtant pas la réalité de l’inflation dans les huit pays de la région.
En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
TRIBUNE – Alors que la Banque centrale européenne a baissé, le 6 juin, son taux directeur de 25 points de base, deux jours plus tôt, la BCEAO a maintenu le sien à 3,5 %. Une mauvaise décision, pour l’économiste Magaye Gaye.
La dépréciation de la majorité des monnaies du continent s’accompagne d’une chute des investissements étrangers. La relative stabilité de la monnaie de l’Uemoa et de la Cemac en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait profiter à leurs pays membres.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Sur le continent, nombre de pays ont pâti en 2023 des effets de l’inflation et d’une baisse de la croissance économique. Tour d’horizon en infographies.
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Alors que la Cedeao tente toujours de raisonner les régimes putschistes, les ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissaient le 15 février à Ouagadougou pour jeter les bases d’une fédération entre les trois pays.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
En dépit d’un calendrier flou, le démantèlement de la coopération monétaire en Afrique de l’Ouest est désormais plus qu’une éventualité. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, tout comme l’allusion à la présence de l’armée française, l’évocation de l’ancienne monnaie coloniale irrite, et l’heure de sa fin a sans doute sonné.
Face à la crise humanitaire en cours, six organisations non-gouvernementales*, dont Oxfam, l’International Rescue Commitee et Action contre la faim, appellent l’institution ouest-africaine à adopter d’urgence des mesures d’exemption humanitaire en faveur de Niamey.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international vient d’approuver un décaissement de 495 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire. Mais, avec la hausse des taux d’intérêt, les prêts accordés par l’institution sont de moins en moins avantageux. Explications.
Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.
Sanctions, pacte de convergence, monnaie commune… Le patron de la Commission de l’Uemoa explique la stratégie de l’Union, à l’heure où trois des huit pays membres sont dirigés par des régimes militaires.
Chantre de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest, l’union économique et monétaire, qui rassemble depuis 1994 huit pays membres autour du franc CFA, est plus divisée que jamais. Pour repousser les menaces d’implosion, nombreux sont ceux qui réclament des réformes.
Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
Pour la deuxième fois depuis le coup d’État du 26 juillet, Maman Laouali Abdou Rafa a été arrêté, puis libéré, par les hommes du général Abdourahamane Tiani. Une interpellation intervenue alors que les comptes de l’État nigérien sont toujours gelés à la BCEAO.
Serge Ekué, le président de la Banque ouest-africaine de développement, a décidé de reporter le forum présidentiel prévu dans le cadre du cinquantenaire de l’institution. Le coup d’État au Niger expliquerait ce choix.
Le 30 juillet, la Cedeao a interdit toute transaction financière entre ses États membres et le Niger à la suite du putsch du général Abourahamane Tiani. Pourtant, la Banque centrale ne semble pas avoir cessé de fournir des devises aux banques du pays.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Le fondateur du groupe hôtelier Azalaï, également à la tête du patronat malien et membre de la délégation envoyée à New York par Bamako à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, s’est entretenu avec Jeune Afrique sur la situation économique de son pays, quinze mois après la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa.
Dans le sillage du coup d’État du 30 août dernier, le Gabon – désormais en terrain instable – attire l’attention vigilante des agences de notation. Fitch Ratings vient de mettre le pays sous « surveillance » accrue.
Après la levée des sanctions de la Cedeao, en juillet 2022, le régime de transition malien dirigé par le colonel Assimi Goïta enregistre un nouveau succès diplomatique.
Pendant que la communauté internationale se réunissait lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Commonwealth ont défendu le principe de vulnérabilité des États, pour plus d’équité.
Face aux immenses défis auxquels doit faire face le continent pour s’adapter au réchauffement climatique, le « nouveau pacte financier mondial », discuté au sommet de Paris, ne doit pas déboucher sur une liste de promesses vouées à l’oubli.
Le fondateur du groupe Snedai et président de l’Assemblée nationale ivoirienne revient sur l’actualité économique de la Côte d’Ivoire et de la sous-région, n’élude pas la question des élections locales et l’échéance de 2025, tout en évoquant le Sénégal et le Burkina Faso…
Jeune Afrique, Joliba TV, L’Observateur Paalga ou encore France 24 et RFI : trente médias africains et internationaux lancent ce 3 mai un appel en faveur de la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso. Une lettre ouverte adressée aux gouvernements des deux pays et aux organisations internationales que nous publions ici en intégralité.