BP, Shell, Total… Pourquoi les majors accélèrent leur transition

L’épidémie de coronavirus a accru la pression sur les pétroliers européens pour qu’ils réduisent davantage leur empreinte environnementale.

Total gère la centrale solaire de Prieska (Afrique du Sud), lancée en 2016. © TOTAL– Zylberman Laurent – Graphix Images

Total gère la centrale solaire de Prieska (Afrique du Sud), lancée en 2016. © TOTAL– Zylberman Laurent – Graphix Images

Publié le 2 septembre 2020 Lecture : 6 minutes.

En février dernier, juste avant que la pandémie mette un coup de frein à la croissance mondiale et à la demande d’hydrocarbures, la compagnie BP annonçait qu’elle visait la neutralité carbone d’ici à 2050. Elle promettait de réduire de 40 % sa production et d’investir massivement dans les énergies renouvelables.

La major britannique emboîtait ainsi le pas aux autres pétroliers européens, l’anglo-néerlandais Shell, le français Total, l’italien Eni et le norvégien Equinor, tous ayant annoncé auparavant des plans de réduction de leur empreinte carbone.

La crise du Covid-19 a révélé des fragilités de notre système global

Contraintes par les politiques et les réglementations de l’Union européenne, qui visent désormais zéro émission de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050, et sommées par les opinions publiques et par une partie grandissante de leurs actionnaires et de leurs partenaires de changer leur mix énergétique, les compagnies pétrolières européennes ont négocié il y a trois à quatre ans un virage « vert », que la situation sanitaire devrait accentuer.

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