RDC : l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, fabrique de talents

Depuis sa création, il y a plus de 70 ans, l’Académie des beaux-arts de Kinshasa est une référence. Elle a su s’adapter aux évolutions de la société et a aujourd’hui le statut d’université.

Henri Kalama Akulez, directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. © Arsene Mpiana

Henri Kalama Akulez, directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. © Arsene Mpiana

Publié le 3 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Que de chemin parcouru depuis la création de l’École Saint-Luc, en 1943, par Marc Stanislas Wallenda, à Gombe-Matadi, près de Mbanza-Ngungu (dans le Kongo-Central). L’établissement est rebaptisé Académie des beaux-arts (ABA) en 1957, huit ans après son transfert dans le centre de Léopoldville, devenue Kinshasa.

« En 1943, nous étions dans un environnement colonial. L’école était un atelier d’apprentissage où l’on travaillait surtout le bois. Aujourd’hui, l’Académie a le statut d’université. On y enseigne la technique combinée à la théorie. Aux sciences et techniques artistiques ont été ajoutées des disciplines comme la ­philosophie, la sociologie et l’histoire de l’art », souligne son directeur, Henri Kalama Akulez, docteur en arts plastiques.

Plus de 1500 étudiants

Autre changement notable : alors que Wallenda, un missionnaire belge de la congrégation des Frères des écoles chrétiennes (lasalliens), choisissait ses élèves, aujourd’hui ce sont les étudiants qui postulent. Ils sont issus de toutes les catégories sociales, savent ce qu’ils veulent et assument pleinement leur choix.

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