[Série] NSIA, Visa, Facebook Africa… L’heure des patronnes africaines

Si nombre de dirigeantes africaines sont à la tête de groupes familiaux, les multinationales n’hésitent plus à recruter des femmes, dont la « compétitivité » est reconnue. Portraits.

Panel de dirigeantes lors de l’ACF 2019, à Kigali © Pacifique

Panel de dirigeantes lors de l’ACF 2019, à Kigali © Pacifique

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Publié le 5 novembre 2020 Lecture : 1 minute.

Si les femmes occupant des postes importants à la tête de grandes entreprises du continent – ou de filiales locales de groupes internationaux – ne font plus vraiment figure d’exceptions, la parité est loin d’être acquise, et les hommes restent très majoritaires au sein des conseils d’administration ou autres boards.

Comme en politique, la situation varie souvent d’un pays ou d’une région à l’autre. Ainsi, si l’on recense les femmes propriétaires de grandes entreprises, c’est en Ouganda, au Ghana, au Malawi, au Nigeria ou en Afrique du Sud qu’elles sont le mieux représentées. La Tunisie et l’Algérie arrivent immédiatement derrière.

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Les hautes fonctions de plus en plus accessibles

Le fait qu’une femme occupe un poste important dans une société semble toutefois poser de moins en moins question même si, comme l’illustrent les personnalités dont nous proposons ici le portrait, il existe différentes façons d’y accéder.

Ainsi nombre de filles, de sœurs, d’épouses ou de veuves héritent de hautes fonctions dans des groupes familiaux tandis que, dans les grandes multinationales, on n’hésite plus à recruter des femmes, dont la « compétitivité » est reconnue. C’est particulièrement vrai dans le secteur des nouvelles technologies, où les patrons africains sont de plus en plus souvent… des patronnes.

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