Agroalimentaire, cosmétiques : les champions transfrontaliers du commerce africain

Certains groupes africains réalisent la majeure partie de leur chiffre d’affaires dans d’autres pays du continent. Quels sont les secrets de leur succès ?

Une chaîne de conditionnement de bouillons Patisen, qui veut devenir « le leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ». © Sylvain Cherkaoui pour JA

Une chaîne de conditionnement de bouillons Patisen, qui veut devenir « le leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ». © Sylvain Cherkaoui pour JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 21 décembre 2020 Lecture : 1 minute.

Ils ne sont encore qu’une poignée, ces groupes africains qui ont réussi, depuis leurs pays d’origine, à passer les frontières du continent pour y écouler avec succès leurs produits ; à tel point qu’une bonne partie de leur chiffre d’affaires est continentale, et non pas nationale ou dépendant de l’Europe ou de la Chine.

Ces trop rares pionniers doivent gérer avec agilité une logistique complexe, du fait de la faiblesse des infrastructures de transport et des réglementations diverses et variées qui entravent la bonne circulation de leurs marchandises. Ils ont compris qu’il leur faut adapter leur marketing à des attentes diverses de leurs consommateurs, même s’ils sont relativement proches géographiquement : un Algérien n’achète pas un produit exactement comme son voisin marocain ; a fortiori, un Nigérian ne sera pas motivé à l’achat pour les mêmes raisons qu’un Ivoirien ou un Camerounais.

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