Famille Driss : Tunisie, triste plage

Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. En Tunisie, la famille Driss règne sur le secteur avec son groupe Marhaba.

Zohra Driss, députée sous les couleurs de Nidaa Tounes depuis 2014 © Fethi Belaïd/AFP

Zohra Driss, députée sous les couleurs de Nidaa Tounes depuis 2014 © Fethi Belaïd/AFP

Publié le 6 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

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Les patrons africains de l’hôtellerie

Pour accueillir touristes et hommes d’affaires, les entrepreneurs africains multiplient les investissements. Portraits de ces patrons qui comptent bien concurrencer Marriott, Radisson ou Accor.

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N’eût été l’attaque terroriste ciblant le Riu Imperial Marhaba, le 26 juin à El Kantaoui (39 morts et autant de blessés), l’année 2015 aurait dû sceller cinquante ans de succès pour le groupe hôtelier Marhaba. À partir d’une unité de 900 lits en 1964, M’hamed Driss a construit un empire de plus de 8 000 lits, si bien que le taux de remplissage de ses établissements était considéré comme un indicateur fiable de la santé des saisons touristiques.

Ce Sahélien, pionnier du tourisme tunisien, a diversifié les activités de son groupe en investissant dans l’immobilier, le plastique et l’agriculture. Désormais, ce sont ses filles qui dirigent le navire. La plus connue, Zohra, s’est démarquée en entamant une carrière politique : en 2014, elle a été élue députée sous les couleurs de Nidaa Tounes.

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