Présidentielle au Burkina : Saran Séré Sérémé, celle que l’on surnomme l’« amazone de Tougan »
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, de ces quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Saran Séré Sérémé a 46 ans et représentera le Parti pour le développement et le changement (PDC). Portrait.
Présidentielle au Burkina : une autre histoire est en marche
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabé sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
Une des deux seules femmes candidates à la magistrature suprême, avec Françoise Toé, du Parti pour la démocratie et le progrès-Parti socialiste (PDP-PS). Mi-juillet, Saran Sérémé, présidente du PDC, a sans surprise été élue par les militants de son parti pour être leur candidate à la présidentielle. Ancien membre du bureau exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), après deux mandats en tant que députée CDP du Sourou (nord-ouest du pays), cette mère de deux enfants a claqué la porte de l’ex-parti au pouvoir en septembre 2012, peu avant les législatives.
Elle a alors fondé son propre parti, le PDC, et est devenue la seule femme à diriger une formation politique au Burkina. L’« amazone de Tougan » – surnom qui lui est donné en référence à son fief, dans la province du Sourou – est aussi une figure de l’insurrection. Elle est notamment à l’origine de l’importante marche des femmes contre le projet de modification de la Constitution qui a défilé dans les rues de Ouagadougou le 27 octobre 2014, quatre jours avant la chute de Blaise Compaoré.
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