Centrafrique : il court, il court, Noureddine Adam

La tentative de Noureddine Adam de créer un État autonome, la République du Logone, dans le nord-est de la Centrafrique, est jugée désespérée par plusieurs sources sécuritaires.

Noureddine Adam © Vincent Fournier/J.A.

Noureddine Adam © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 21 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Le leader du Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), que le gouvernement centrafricain désigne comme son « ennemi public numéro un », a certes réussi à empêcher le vote du référendum constitutionnel, mais il est de plus en plus isolé. Il y a quelques semaines, il a été contraint de quitter Kaga-Bandoro, à 330 km de Bangui, après avoir perdu du terrain face au Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) du général Al Khatim.

« Il se balade dans une zone comprise entre N’délé et Birao, à la frontière tchadienne, c’est la seule qu’il contrôle », explique une source sécuritaire, à Bangui, qui juge cependant difficile de le neutraliser avant les élections du 27 décembre. « Imaginer que les contingents zambien et pakistanais de la Minusca puissent monter une telle opération en si peu de temps est trop ambitieux. Seuls les Français en seraient capables », estime une source onusienne.

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