Centrafrique : la traque des avoirs de Kolingba en France

Condamné le 15 janvier par le tribunal de grande instance d’Orléans à verser 250 000 euros à William Perkins, son ancien communiquant, Désiré Kolingba, qui s’estime victime d’une « escroquerie », a fait appel.

Kolingba en 1999. © Clément Ntaye / AP / Sipa

Kolingba en 1999. © Clément Ntaye / AP / Sipa

Publié le 9 février 2016 Lecture : 1 minute.

La décision de la justice étant exécutoire de plein droit, cet appel est non suspensif. L’avocate du plaignant, Me Alice Myriam Lahana, a donc demandé à un huissier de prélever la somme due sur les avoirs en France de l’homme politique centrafricain, arrivé troisième au 1er tour de la présidentielle du 30 décembre.

Engagée le 1er février, cette saisie n’a pour l’instant pas pu être pratiquée, le compte de l’intéressé au Crédit agricole d’Orléans n’étant crédité que de 34 euros. De son côté, Me Wang-you Sando, l’avocat du fils de l’ancien président, devrait rapidement contre-attaquer en engageant devant le TGI de Paris une procédure en nullité du contrat signé par son client, le 12 mars 2014, avec la société WP+, dirigée par Perkins.

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