Intervention en Libye : Obama a (presque) tranché

Une campagne de bombardements aériens visant les sites et les arsenaux de l’État islamique en Libye, sur le modèle de celle menée en Syrie et en Irak ?

Allocution du président américain en décembre 2015 à Washington. © CARLOS BARRIA/REUTERS

Allocution du président américain en décembre 2015 à Washington. © CARLOS BARRIA/REUTERS

Publié le 10 février 2016 Lecture : 1 minute.

Telle est l’option militaire retenue par Barack Obama, le 28 janvier, lors de la réunion du Conseil national de sécurité, à Washington – étant entendu que tout sera fait pour que cette opération intervienne à la demande d’un « gouvernement » libyen (même si sa légitimité est douteuse), avec ou sans l’aval de l’ONU.

Jusqu’ici très réticent, Obama s’est rallié à cette double démarche au vu des éléments fournis par le Pentagone : en trois mois, les effectifs de l’EI en Libye seraient passés de 3 000 à 6 500 hommes, pour l’essentiel nord-africains ; et la « maison mère » aurait dépêché depuis Rakka une douzaine de cadres et une dizaine d’imams afin de les structurer.

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Toujours selon le Pentagone, les jihadistes contrôlent désormais 290 km de côtes autour de Syrte. Des éléments des forces spéciales de reconnaissance américaines et britanniques sont déjà sur place pour identifier les chefs jihadistes et repérer les cibles. Des contacts auraient été pris avec certaines milices favorables à une intervention, en particulier celle de Misrata.

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